A nouveau, les Azkaindars devront ouvrir leur porte-monnaie : le couple infernal qui cherchait un terrain pour l’école à la condition qu’il ne soit pas celui que gère Anita Lacarra, en avait préempté un de 5 500 m² au centre-ville pour seulement 450 000 € grâce à un heureux classement en zone UE (zone urbaine d’intérêt collectif). Bonne affaire, sauf que la Justice, saisie par les propriétaires, a estimé que la ficelle était un peu grosse et, en appel, a estimé le terrain à 1,3 million que la mairie a du aligner.
Mais qui a pu conseiller le maire de se pourvoir en cassation de cet appel ? Certainement pas Anita, désormais formatrice de renom en estimation de valeur des biens (1). Quoi qu’il en soit c’est une nouvelle déculottée pour le maire Jean-Louis Fournier, et de nouveau frais pour les Azkaindars qui, outre les frais d’avocat, devront aligner 6 000 € aux plaignants.
Bah, ça ne fait jamais que 1,5 € par habitants, nouveaux nés compris.
Michel GELLATO
. https://ramdam6440.fr/2022/06/22/ladjointe-au-maire-dascain-anita-laccara-lexperte-et-profits/
Le coup d’épée dans l’océan de la CAPB
Il ne fallait pas être grand clerc pour prévoir que les dispositions prises à la hâte par la CAPB pour décourager les locations saisonnières au profit de locations pérennes, allaient être rejetées par le TA. La permission de louer un bien saisonnier si le propriétaire loue parallèlement un bien à l’année, c’est à peu près obliger un citoyen qui veut acheter une Renault à posséder aussi une Peugeot ! Le droit à la propriété en France est sacré et, la CAPB n’ayant pas l’initiative des lois, on peut se demander si ces dispositions prises à l’arraché, étaient bien sincères. Présenter comme vertueuse cette disposition vouée à l’échec, c’est faire plaisir, en disant l’inverse, aux propriétaires loueurs qui peuvent continuer à louer en saison, et se déresponsabiliser vis-à-vis de ceux qui attendent pour se loger à qui l’on désigne le méchant : l’État !
La ministre de la Culture des navets
Interviewée sur France Inter le 21 juin 2022, Rima Abdul-Malak, la nouvelle ministre de la Culture déclare : « Le secteur (de la culture), a tenu bon pendant la crise [de la Covid] , il n’y a pas un cinéma qui a fermé, il n’y a pas un théâtre qui a fermé, il n’y a pas une librairie qui a fermé ».
Serait-ce que notre nouvelle ministre de la Culture ne va jamais au cinéma, jamais au théâtre et ne lit pas pour ne pas s’être aperçue que nous étions confinés ? D’ici qu’elle ait fait la fête comme Boris Johnson parce qu’elle ne savait pas.
Retenez François Bayrou, il va faire un malheur
Faisant suite à un mystérieux projet de « coulée verte » en plein centre-ville de Pau, les Palois l’ont interrogé sur l’avenir du Méliès (cinéma emblématique de Pau), il répond : « j’ai une idée à a peu près aussi folle dans le cadre du projet culturel de la ville ».
Ça fait peur.
Jamais Trop de Ramdam 
Concernant l’intervention de la nouvelle ministre de la Culture, en lisant sa phrase j’ai tout à fait compris qu’elle voulait dire qu’aucun ciné, aucun théâtre ni aucune libraire n’avait dû cesser son activité suite à la crise COVID (sous-entendu grâce aux aides gouvernementales).
Du coup, il me semble bien que vous vous soyez un peu emballé dans votre propre commentaire, avec force ironie, ce qui rend la sortie de route sur cette fausse piste encore plus croquiniolesque 😉
Malgré tout, merci pour vos éclairages qui ont le mérite de faire la lumière sur les zones d’ombre de notre vie de citoyen !
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Bonjour Monsieur Delorme
Vous avez raison, mais elle s’est si mal exprimée que la journaliste lui a aussitôt demandée si elle etait sûre de ce qu’elle disait. D’ailleurs, « Les Mutins de Pangée » avaient compris comme nous. Avec tous les « éléments de langage » préparés, elle pourrait être meilleure.
Merci de votre commentaire et de votre attentive lecture.
Michel Gellato
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