La sénatrice est cosignataire d’une proposition de loi pour garantir le bien-être des femmes au travail. Ce qui ne manque pas de sel quand on se souvient de sa condamnation aux prud’hommes face à son ancienne assistante parlementaire.
Faites ce que je dis, mais surtout pas ce que je fais ! RamDam, en son temps, avait raconté comment l’ancienne assistante parlementaire de Frédérique Espagnac s’était retrouvée sans chauffage pendant plusieurs semaines dans sa permanence de Pau, son employeur ayant juste oublié de payer la facture de gaz. Le conseil des prud’hommes de Paris avait condamné le 24 août 2021 la sénatrice Espagnac à verser plus de 26 000 euros à celle qui était sa collaboratrice depuis mars 2016. Cette somme se composait notamment de 8 000 euros de dommages et intérêts pour le préjudice subi par les manquements à l’obligation d’exécution de bonne foi du contrat de travail et à l’obligation de veiller à la santé et à la sécurité de sa salariée et de 8 000 euros d’indemnités pour le licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Il faut croire que les anciens contrebandiers font les meilleurs douaniers puisque le 18 avril dernier, notre sénatrice locale, de lin blanc vêtue et à l’évidence pas gênée pour un sou, a associé son nom à une proposition de loi « visant à garantir la santé et le bien-être des femmes au travail ». Plus c’est gros, plus ça passe…
Jean-Yves VIOLLIER

Larcher ne manque pas d’air, lui non plus
Le président du Sénat Gérard Larcher, dans une longue interview donnée à « Aujourd’hui » (23/4), fait la morale au président de la République, suite au pitoyable épisode de la réforme des retraites, et annonce une réflexion collective avec « de grandes pistes pour que le fonctionnement de nos institutions gagne en efficacité ». La première mesure pour rétablir la confiance des Français envers les élus serait peut-être de développer la transparence : le président Larcher va-t-il enfin nous communiquer le montant de sa future retraite de président du Sénat au lieu de jouer à cache-cache ?
Fumée blanche sur Les Embruns
Il suffit de voir l’actuel sourire du personnel des Embruns, l’établissement de soins de Bidart un moment menacé de disparition, pour savoir que tout va beaucoup mieux. Le mouvement de révolte des salariés suite à l’éviction de l’équipe médicale a entraîné le départ de la directrice, le départ de la DRH, et une modification substantielle du conseil d’administration avec l’intégration du maire de Bidart Emmanuel Alzuri, longtemps persuadé que des promoteurs voulaient faire main basse sur ce magnifique terrain de bord de mer.
La médecin-chef, honteusement virée par l’équipe précédente, est revenue et 60 patients sont actuellement hospitalisés à plein temps. L’équipe médicale n’est pas encore au complet, puisque les médecins pressentis ont pour la plupart trois mois de préavis à accomplir avant de pouvoir rejoindre le centre de soins, mais tout le monde est confiant et soulagé de travailler dans une équipe saine. Démonstration que la révolte, quand les conditions de travail sont inacceptables, reste la seule solution possible…
Les larmes n’ont pas l’air de suffire…..!!!…Tout est permis aujourd’hui, car tout est toléré par l’indifférence de chacun… Les larmes suffiront-elles ?… Je pense que le chaos qui s’annonce va nous obliger bientôt à réagir … Il faut quand même continuer à faire du Ramdam, si ça peut nous soulager un peu.
Cordialement.
Louis Charras
J’aimeJ’aime