C’est Maïder Arostéguy, et elle seule, qui a décidé du cadeau fait aux occupants du 3 rue Pellot… Une belle bourde politique !
Imaginer, lorsqu’on est en politique qu’un secret peut être durable, c’est se montrer d’une naïveté confondante. Dans ce milieu où tout le monde jalouse tout le monde et rêve de lui piquer sa place, la vérité finit toujours par surgir. La permanence de RamDam a reçu nombre de coups de téléphone, mardi matin, suite à la parution de notre article intitulé « Un mini jardin tombé du ciel » qui racontait comment 33 mètres carrés du domaine public allaient être alloués à des propriétaires dont la maison jouxte le jardin de la chapelle impériale, sous prétexte de « tour d’échelle ».
Ces coups de téléphone d’élus qui font partie de la même majorité mais ne savent pas que d’autres ont appelé permettent de comprendre assez précisément ce qui s’est passé. Les petits soldats de la majorité municipale ont découvert les intentions de Maïder à peu près en même temps que les citoyens, et l’ont assez mauvaise d’avoir été mis devant le fait accompli. Ce qui ne les a pas empêchés de voter sans état d’âme au nom d’un pacte majoritaire, alors que, lors de la mandature précédente, un Hervé Boissier ou un François Amigorena, n’hésitaient pas à dire le mal qu’ils pensaient de certaines décisions de Michel Veunac.
D’autres, plus proches du premier cercle du pouvoir, ou se vantant de l’être pour se faire mousser aux yeux des journalistes, affirment que quelques adjoints ont tenté de dissuader Maïder Arostéguy de son projet qu’ils considéraient comme « une faute politique » à l’heure où le logement est sous tension sur la Côte basque.
Dans sa page Facebook, le maire de Biarritz tient à rappeler les choses : « Ces 30 m2 faisaient partie de la maison de 1898 jusqu’à 2016 !! C’est le maire précédent qui a décidé de supprimer ce bout de terrain qui a toujours appartenu à la maison depuis sa construction. C’est une malhonnêteté intellectuelle incroyable que de laisser croire qu’il s’agit d’un site classé monument historique. La chapelle l’est depuis 1981 ».
RamDam persiste et signe. Alors que les élus de la Côte basque sont obligés de prendre des mesures drastiques sur le logement, ce cadeau fait à deux particuliers relève de la faute politique.
Une chose est sûre, l’affaire fait grand bruit à Biarritz, au point même que les amis de la chapelle impériale ont téléphoné à RamDam. La vente ne les scandalise pas en soi mais ils regrettent « la faiblesse financière de cette vente alors qu’il faut restaurer le mobilier intérieur, reprendre quelques peintures murales ou faire installer un chauffage qui empêcherait, pendant les mois d’hiver, une dégradation due à l’humidité et aux vents marins ».
Jean-Yves VIOLLIER
Veunac enfin lucide… des années après !
Michel Veunac pointé du doigt par la Chambre régionale des Comptes pour la création d’emploi d’Olivier Lépine a écrit une belle lettre à Maïder Arostéguy, le 29 septembre dernier. Lors du dernier conseil municipal, le maire de Biarritz a évoqué cette lettre sans la rendre publique, contrairement à la demande de l’ancien maire. C’est vraiment dommage, car tout le monde aurait retrouvé Ouin-Ouin-Veunac dans son numéro favori : c’est pas de ma faute, j’ai été mal conseillé.
Heureusement, RamDam qui a de l’entregent a pu se procurer ce document et se fait un plaisir de vous offrir le paragraphe qui concerne Olivier Lépine.
Tout le monde à Biarritz le savait depuis longtemps. Que ce soit sur L’Hôtel du palais, les écuries de Bigueyrie ou la villa Sion, Michel Veunac n’a jamais fait preuve de la moindre « volonté de dissimulation ».
Borne habille Bayrou pour l’hiver
C’est un magnifique col roulé en poils de chardon qu’Élisabeth Borne, lors des journées parlementaires de son mouvement, vient d’adresser à François Bayrou qui va pouvoir ainsi maintenir à 19° la température de ses somptueux bureaux du Haut-Commissariat au Plan : « Bayrou n’est jamais dans la proposition. Son bilan en tant que Haut-Commissaire au Plan, on l’attend toujours. Qu’est-ce qu’il a produit comme idées ? Qu’est-ce qu’il fait à ce poste ? » La Première ministre aurait dû s’abonner bien plus tôt au blog de RamDam. Nous aussi, depuis longtemps, nous guettons les idées planificatrices du Béarnais et n’avons rien trouvé.
À Translandes RRTL, les chefs de secteur ses suivent et se ressemblent.
Après l’humour gras du Chef de secteur que nous avions épinglé dans une précédente brève (https://wordpress.com/post/ramdam6440.fr/6988) son collègue mérite aussi d’être salué pour sa conception personnelle de la démocratie et le respect des représentants du personnel, comme rapporté dans la dernière gazette du syndicat UNSA Tans-Landes RRTL.