Un assistant parlementaire ne devrait pas faire cela

Salarié du sénateur Max Brisson, Jean Helou-Leizaola ne trouve pas le temps de répondre aux questions de RamDam. Il est trop occupé à faire du démarchage téléphonique en faveur de Bruno Retailleau.

Vincent Bru, Max Brisson, même combat. Sollicités via leurs assistants parlementaires par les casse-pieds de RamDam, le député de Cambo lors de la précédente mandature, comme le sénateur de Biarritz dans l’actuelle, se gardent bien de répondre, ce qui est inacceptable dans une République. Nous avions pourtant une question fort intéressante à poser au jeune Helou-Leizaola que l’on peut voir sur cette photo extraite de sa page Facebook posant fièrement au côté de son sénateur préféré. Est-il normal d’utiliser les moyens fournis par l’État pour faire campagne pour un des candidats à la présidence LR ? Plusieurs militants LR, beaucoup plus favorables à Éric Ciotti qu’à Bruno Retailleau, se sont indignés de recevoir des coups de téléphone de l’attaché parlementaire de Max Brisson les incitant à voter pour ce dernier.  Le numéro qui les appelait débutait par 07 et correspondait au téléphone de fonction de l’attaché parlementaire qui a un numéro personnel commençant par 06.

En 2018, Max Brisson avait déjà posté un « Bilan de mi-mandat » avec des courriers à en-tête du Sénat. Il avait plaidé une étourderie et un « reliquat » d’enveloppes lui restant.

Les mauvaises habitudes d’utiliser les moyens de l’État plutôt que les siens ont décidément la vie dure !

Jean-Yves VIOLLIER

Une belle occasion de se taire

La pétulante opposante biarrote Corine Martineau a cru bon de monter au créneau, suite à la publication sur Facebook, par le conseiller municipal de la majorité Paul Rodrigues-Reis, d’une photo où il était en train de lire « C’était De Gaulle » d’Alain Peyrefitte. Évoquant son père gaulliste et décoré, Corine Martineau estime qu’il «  ne suffit pas de se draper dans le souvenir du général de Gaulle pour jouir des reflets de son aura et compenser ainsi ses propres insuffisances ».

Du haut de ses 23 ans, le jeune Paul Rodrigues-Reis va magnifiquement répondre à l’ancienne. « Je termine en te disant simplement que tes gesticulations ne changeront rien à mes lectures, aussi diverses que variées. D’ailleurs, j’encourage les gens que j’aime, que j’apprécie, et même ceux que je n’aime pas d’ailleurs !, à lire, le maximum, tout, des auteurs communistes aux auteurs de l’Action Française en passant par des romans, de l’aventure, de la Philosophie, des poèmes, des recettes, des versets. Car oui, je pense que lire est important, forme la jeunesse tout autant que les voyages, les moins jeunes aussi. »

Un magnifique plaidoyer pour la lecture auquel on ne peut que souscrire.

Même battu, Veunac continue à faire des siennes

La Chambre Régional des Comptes vient de s’apercevoir que le contrat qui liait Olivier Lépine à la mairie de 2015 à 2019  (Conseils pour la rénovation de l’Hôtel du Palais) n’était pas régulier et n’avait jamais été voté à l’occasion d’un conseil municipal. L’agent qui a certifié les comptes se voit donc réclamer 376 000 euros somme que, bien évidemment, la nouvelle équipe municipale va prendre à sa charge.
Pendant combien d’années, les Biarrots vont-ils devoir payer pour les erreurs à répétition de Veunac ?

Le vilain spéculateur, c’est le maire

À Ondres, la préemption de terrain servait surtout… à faire des bénéfices. La famille Chauray qui souhaitait vendre un terrain de 6 590 mètres carrés, avait vu la mairie, dirigée à l’époque par Éric Guilloteau, préempter ce terrain, en le rachetant pour la somme assez dérisoire de 20 euros le mètre carré. Pas gênée, la ville avait ensuite vendu en 2018 ce terrain à Bouygues pour y bâtir 55 logements. Le tribunal judiciaire de Dax vient d’estimer que la famille Chauray a subi un préjudice de 1 668 200 euros, que la ville d’Ondres doit leur restituer, et a ajouté 23 000 euros pour les frais de justice et le préjudice moral (Sud Ouest, 24/9). Avec un culot qui laisse rêveur, Éva Belin, la nouvelle maire de Ondres, élue en 2020, vient de faire un référé pour suspendre l’obligation de payer cette facture. Verdict le 13 octobre.

L’AVIS DU PRÉSIDENT DE RAMDAM

L’affaire d’Ondres est également récurrente au Pays Basque où certains organismes soit disant sociaux acquièrent à vil prix des terrains agricoles auprès de personnes âgées,  ex paysans souvent sans beaucoup de ressources, pour construire des ensembles immobiliers et faire une plus-value énorme. C’est aussi la spécialité et le fonds de commerce de plusieurs maires de notre belle région. Le problème est que personne ne porte plainte car ces gens, sans-dents ou peu fortunés, n’ont pas confiance dans notre justice (pénale ou administrative) trop lente et souvent trop laxiste.

Dominique DE LA MENSBRUGE

Bien nommés architectes anonymes

Autre problème récurrent concernant le logement au Pays basque, l’affichage des permis de construire. Des travaux concernent actuellement l’immeuble qui abrite l’hôtel Colorama et des particuliers au 14 avenue Edouard VII. Un panneau signalant un chantier d’importance a été posé le 1er septembre dernier par un promoteur ayant fait appel, ça ne s’invente pas, aux « Architectes anonymes ».

Jusque-là, tout va bien ! Seul petit hic, au lieu de poser ce panneau au vu et au su de tous, à proximité de l’entrée qu’empruntent tous les occupants de l’immeuble, avenue Édouard VII, nos bien-nommés architectes anonymes sont allés poser le panneau dans la rue au sous-sol qui sert de sortie aux automobilistes du parking du casino. Un endroit où  personne ne va dans l’immeuble.

Si ce n’est pas de la volonté de dissimulation, voilà qui y ressemble fortement !

À Translandes, on savait s’amuser à défaut de bien (se) conduire.

Il ne manquait pas d’esprit ce chef de secteur, Adolphe Raphael Ferreras qui, sans cacher qu’il était employé par la société de transport Translandes RRTL partageait sur Facebook la bonne blague au goût très sûr : devant une mosquée quel choix : « A ralentir, B accélérer » en soulignant son choix « B j’accélère avec semelle de plomb en plus ». Franche rigolade d’autant qu’il était chef de secteur en charge de chauffeurs routiers et scolaires. Tant d’esprit que le MRAP des Landes n’a pas apprécié :

Dommage que ce grand témoin du bon goût Français ait pris depuis sa retraite, mais nous le retrouverons bientôt, quand les procès en cours arriveront à leur terme.

file:///C:/Users/istan/Downloads/Landes%C2%A0_%20plusieurs%20proc%C3%A9dures%20en%20cours%20pour%20harc%C3%A8lement%20%C3%A0%20la%20RDTL%20Trans-Landes%20-%20Sud%20Ouest.fr(1).pdf

5 commentaires

  1. Nom de l ancien Maire erroné Éric guilloteau
    Nom des spoliés erroné CHAURAY
    et tant qu au CULOT de Madame Le Maire de refuser de payer vous savez très bien qu il y a motif à faire appel vous êtes juristes? ou pas?
    engager la,Mairie sur presque 2 millions d euros en étant pas responsable. Voir au prochain conseil
    Christian Javelaud

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      1. Je suis du côté des spoliés normal de réclamer son dû.si il y a un arnaqueur ce n est pas la nouvelle maire. C est un cadeau empoisonné de l ancienne municipalité je pense que Madame le Maire a le droit de prendre des dispositions tout en sachant la finalité. Voir prochain CM je pense. Donc pour moi CULOT est inopportun.
        Christian Javelaud

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