L’expulsion manu militari d’une dizaine de migrants qui s’étaient réfugiés dans l’église d’Urrugne provoque l’indignation des Urrugnards et de leur maire.
« La solidarité n’est pas un délit » lisait-on sur la grande banderole des manifestants indignés.
Chers Urrugnards, votre intention est louable, mais ça c’était avant. il faut vous tenir au courant de l’évolution de notre société avant d’écrire : « la solidarité n’est pas un délit ». Qu’en savez -vous ?
Car la loi, ou plutôt, les lois qui s’ajoutent les unes après les autres, telles les perles d’un chapelet, sont (à dessein ?) floues et ambiguës. L’article 622-4 du CESEDA, l’article 78-2-2 du Code de procédure pénale et bien d’autres ont été magistralement condensés par le Conseil constitutionnel : “la liberté d’aider autrui dans un but humanitaire » doit néanmoins être conciliée avec “l’objectif de lutte contre l’immigration irrégulière [qui] participe à la sauvegarde de l’ordre public ”. Et maintenant, débrouillez-vous avec ça !
Donc si lutter contre l’immigration irrégulière participe à la sauvegarde de l’ordre public, à contrario, toute aide à l’immigration irrégulière est une entrave à cette lutte et donc source de désordre public. Camarade, choisis ton camp !
Ah, si les Urrugnards s’étaient rendus par hasard à l’église Saint-Vincent, en regardant en l’air au passage des migrants, ils n’auraient pas fait une manifestation « non déclarée » donc « illégale » et manifestement génératrice de trouble à l’ordre public.
Sincèrement, je n’aimerais pas être à la place des policiers aux frontières et devoir m’afficher devant des citoyens, paisibles mais révoltés, qui vous jugent.
Le Préfet aux champs (de bataille)
Heureusement, Le préfet Eric Spitz (qui n’a pas répondu aux questions de Sud-Ouest), a publié une déclaration qui explique tout. Déjà, il fait taire ceux qui accuseraient la police de « traquer » les migrants. Pas du tout : la police nationale vers 13h, l’heure de casser la croute, a été avertie par un corbeau, que des migrants se trouvaient à l’intérieur de l’église d’Urrugne. Tout sandwich cessant, une patrouille est dépêchée.
Un esprit saint dans un corbeau
Au passage, Nous ne remercierons jamais assez ce corbeau, discret collaborateur de la police, pour sa perspicacité, sa réactivité et sa fréquentation de l’église même aux heures ou les restaurants attirent plus que les lieux de culte.
Lui connait les lois. L’article 78-2-2 du Code de procédure pénale. (loi sur la sécurité globale) punit quiconque est remarqué aux abords d’un « périmètre d’exception », c’est à dire un lieu où « en raison des circonstances, des troubles à l’ordre public risquent d’être commis » ou que vous vous « prépariez à commettre un crime ou un délit ». Nous y sommes. Que mijotaient ces migrants peut être musulmans dans un lieu de culte catholique ? Hein ? C’est pas louche ça ? Ils ne faisant rien, certes, mais qu’allaient-ils faire ?
D’ailleurs, le préfet sait déjà (grâce à d’autres corbeaux ?) que parmi ceux reconduits à la frontière certains sont déjà repassés en France ! Ce coup-ci, ils ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas. De vrais délinquants.
Une intervention bon enfant Jésus
Le préfet assure qu’aucune interpellation n’a eu lieu dans l’église quoi qu’en disent les témoins. Les policiers sont rentrés dans l’église certes, mais seulement pour indiquer la sortie aux migrants. Ce n’est pas de leur faute si au lieu des anciens gants blancs, ils n’ont que des matraques pour flécher la sortie.
D’ailleurs un autre grand commis de l’État, le sous-préfet de Brest, avait bien expliqué comment une interpellation pouvait se faire dans la douceur (relevé par le Canard Enchaîné) : « des coups de matraque [ont] touché les opposants », mais « dans les règles de l’art, sans violence »

L’avis de l’Evêque
Nous aurions bien aimé que Mgr l’évêque Marc Aillet, donne aussi son opinion sur la conduite de la personne qui a dénoncé ces migrants à la police. Ce qui ne semble pas trop en accord avec la charité chrétienne.
Michel GELLATO

Espagnac fait dans la seconde main
La sénatrice Frédérique Espagnac, toujours officiellement socialiste, a décidé de suivre les consignes gouvernementales et, pour ménager la planète, de ne plus faire que dans la seconde main.

C’est ainsi que l’on retrouve dans son cabinet Lysiane Palacin, qui était auparavant assistante parlementaire de… Jean Lassalle. La sénatrice, ayant souvent quelques difficultés à régler ses factures de gaz de sa permanence, a dû penser qu’une rude montagnarde habitués aux frimas serait parfaite pour le poste.
Quant à Arthur Lepel Cointet, c’est aussi une deuxième main puisqu’il était Collaborateur de… Jean-Baptiste Lemoyne, sénateur de l’Yonne, ancien ministre du Tourisme, des Français de l’étranger et des PME et compagnon de la sénatrice. Et on dira après que les élus ne font pas des efforts de recyclage pour la planète !
Quant à l’idée, quand on est membre du parti socialiste, de travailler avec des collaborateurs parlementaires socialistes, elle n’a visiblement pas traversé l’esprit de notre sénatrice.
Barbouzeries à Saint-Étienne
Un centriste, c’est bien connu, ne sait pas s’il est de droite ou de gauche. Et certains ne savent même pas s’ils aiment les hommes ou les femmes. Dans une remarquable enquête de Mediapart, intitulée « Sexe, chantage et vidéo : l’odieux complot », on comprend pourquoi l’ancien député et adjoint centriste de Saint-Étienne, Gilles Artigues, a renoncé à la vie publique « pour raisons professionnelles » en 2022. Ce centriste, très impliqué dans la vie catholique, s’est fait piéger par l’entourage du maire lors d’un déplacement professionnel. Caméra dans sa chambre et escort-boy entreprenant. La vidéo a servi ensuite à calmer les ardeurs contestataires de l’élu. Samy Kéfi-Jérôme, adjoint chargé de l’éducation, serait à l’origine de cette vidéo, tandis que le maire LR Gaël Perdriau affirme ne rien savoir de tout cela. L’enquête en cours semble pourtant démontrer que les auteurs du complot barbouze auraient été rémunérés via des associations de la Ville. On touche le fond…
Bernard Marie fait reparler de lui à Biarritz
Sans doute dans un souci de ratisser large, la mairie de Biarritz envisage dans les jours prochains de débaptiser le boulevard d’Augusta pour en faire un boulevard Bernard Marie. Une initiative qui fait grincer des dents nombre de vieux Biarrots, car le père de Michèle Alliot-Marie ne doit qu’à son décès en 2015 l’abandon de plusieurs poursuites judiciaires à son encontre, comme le rappelle malicieusement le journaliste Philippe Etcheverry sur sa page Facebook.
https://www.facebook.com/groups/1441274309452735/permalink/3272138013033013
Et bientôt, une avenue Didier Borotra ?
Aldigé fait la chasse aux architectes
Depuis que Jean-Baptiste Aldigé est arrivé à Biarritz et a pris les commandes du Biarritz Olympique c’est un petit peu la « chienlit » comme dirait l’autre. Entre ses coups de griffes envers les élus, la presse et les supporters qui ne lui sont pas favorables, c’est le nouveau Dallas à la sauce Biarrote. Son dernier fait d’arme en date est arrivé cette semaine quand deux architectes du patrimoine et entreprises du BTP sont venus inspecter la Maison Rose. L’inénarable président du club à l’image bien écornée a agressé les deux professionnels venus dans le but de tenter de sauver ce qu’il y a encore à sauver de ce bel édifice en péril et dont le cow-boy du BOPB se fiche éperdument. Des plaintes ont été déposées contre le président du BOPB dont le nom revient souvent au commissariat de Biarritz et pas en bien.