La Direction nationale de conseil de contrôle de gestion vient de reléguer l’Elan Béarnais en National sur fond de dissension entre Counterpointe Sports Group son actionnaire majoritaire, qui ne veut pas aligner les ronds, et ses partenaires pour que ces derniers mettent la main à la poche.
Vainqueur de la Coupe de France et battu de peu en demi-finale du championnat de France par Monaco, l’Elan Béarnais a connu une belle saison avec des résultats probants. Et pourtant en coulisses rien ne va surtout au niveau des finances. Un an après l’arrivée en fanfare des américains de Counterpointe Sports Group (CSG) à la tête du club, l’Elan Béarnais va descendre en national après la décision Direction nationale de conseil de contrôle de gestion (DNCCG) tombée hier. David Otto le boss de CSG qui espérait beaucoup de la vente de tokens pour générer des ressources mais hélas les suiveurs du club ne se sont pas laissés prendre au jeu, n’a pas convaincu l’instance de contrôle des finances des clubs.
Une filiation de pensée avec le BOPB
A qui la faute réellement ? À l’actionnaire majoritaire Counterpointe Sports Group bien évidemment qui a aucun moment n’a daigné sortir le chéquier pour permettre au club d’éviter ces soubresauts. Pour preuve cette sortie de David Otto le boss, quelques jours avant la décision fatidique lundi 20 juin, dans les colonnes de La République des Pyrénées, où il explique que le but de CSG n’est pas d’ouvrir « en grand le chéquier pour remplir les caisses. Cela n’a jamais été l’idée ». Tout en ajoutant que « si un de mes partenaires l’a exprimé comme ça, il s’est trompé. Désormais, le challenge est de mettre sur pied un modèle économique rentable où le club fait de l’argent sans dépendre de nous ».
Tiens tiens, cela nous rappelle fortement le discours de Jean-Baptiste Aldigé avec le Biarritz Olympique Pays Basque. Le patron du BO clame haut et fort que le le club ne doit pas dépendre de son actionnaire principal et doit générer des revenus nécessaire à sa survie. Une position louable en l’état mais le parallèle entre les deux est particulièrement tentant surtout quand David Otto met la pression sur la communauté pour qu’elle s’engage à la même hauteur que son entreprise… Ce n’est plus un parallèle mais une vraie filiation de pensée avec le club biarrot.
Rejet de la faut sur les partenaires
En visite sur Pau, David Otto n’a pas convaincu les partenaires du bien-fondé de sa démarche. Et encore moins la mairie qui attend toujours les 800 000 euros liés à la vente des actions à CSG. Ce montant correspond à la recapitalisation précédente et au versement d’une subvention exceptionnelle. Il rétorque à La République des Pyrénées que « nous ne sommes pas d’accord sur les termes, nous sommes en cours de renégociation ». Un tour de passe-passe orchestré dont le but est d’éviter d’avoir à assumer ses responsabilités tout en la rejetant sur les autres partenaires et actionnaires minoritaires.
Avec cette descente et une telle désinvolture de la part de David Otto, la mairie peut s’asseoir sur cet argent alors que le projet initial qui devait faire entrer le club dans une nouvelle dimension écologique et durable n’est plus qu’une affaire de gros sous sans aucun des projets que CSG a fait miroiter à François Bayrou. Ce dernier aveuglé par des rêves de grandeur comme ce fut le cas de Michel Veunac avec le projet initial du BO n’a plus que ses yeux pour pleurer. En attendant les employés du club, dont la saison est vraiment plus que satisfaisante, attendent désormais fébrilement de savoir à quelle sauce ils seront mangés après les sorties indignes de son actionnaire majoritaire Counterpointe Sports Group. Le club va faire appel de cette décision et a une semaine pour se mettre en conformité sinon la sanction sera définitive et l’Elan Béarnais pourra dire au revoir au professionnalisme.
François Berland
Monsieur Bayrou toujours dans les bons plans décidément ! Il a pris des vessies pour des lanternes, mais la lumière n’y est encore pas ! Pauvre club qui subit encore les bévues de politiques inaptes…. Ça me fait penser à la vente d’une maison paloise à 150000€ à un bordelais, alors qu’un client local, totalement ignoré, avait fait une offre d’achat à 350000€. Mr Bayrou, quand on fait s’assoir les Palois sur 200 000€ aussi injustement, et qu’on a aussi faussement apprécié l’offre annoncée comme extraordinaire, faite en son temps, on doit au club méritant de casser la tirelire paloise, ne croyez vous pas? Décidément le sens politique et le sport ne font vraiment pas bon menage. Ce superbe club de ma jeunesse ne mérite vraiment pas cela !
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Rectification: ce n’est pas 150 000 € mais 100 000 € seulement. Mais vous le savez, Bayrou a des raisons, que nous autres, simples pékins ne pouvons pas comprendre. Mais cette affaire de 250 000 € de manque à gagner n’est pas finie, faites nous confiance.
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