Le copinage est l’apanage des politiques, pas le nôtre. N’en déplaise au courageux anonyme qui a glissé un écho dans Sud Ouest mettant en cause la sincérité des klaxons de RamDam 64-40.
Salissez, salissez, il en restera toujours quelque chose ! Alors que nos rapports avec les médias locaux sont plutôt chaleureux, les membres de RamDam 64-40 et les sympathisants sont un peu tombés de leurs chaises, samedi, en découvrant Sud Ouest. Ainsi donc l’association citoyenne qui s’est créée en 2018 et qui décerne chaque année ses klaxons aux élus les moins respectueux de la vie publique des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, ne serait qu’une pâle copie des pratiques en vigueur dans le milieu politique, une sorte de Canada Dry de la vie publique qui aurait succombé aux joies du « copinage » ?
RamDam 64-40, qui n’a vraiment rien à cacher, va donc se faire un plaisir de raconter les dessous de cette affaire et les raisons de ce Scud peu amical envoyé par le quotidien régional.
Ecenarro à la recherche d’une oreille amie
Nos politiques sont décidément tellement prévisibles ! C’est une constante depuis le premier klaxon distribué par notre association. Au lieu de nous rencontrer et de s’expliquer, l’élu récipiendaire, sitôt le palmarès connu, fait le tour des rédactions pour se plaindre qu’on ait publié le résultat des klaxons. Michel Veunac, l’inoubliable maire de Biarritz, avait ainsi vivement morigéné la rédaction de France 3 pour un reportage à notre sujet. Kotte Ecenarro, qui visiblement n’avait pas inscrit un klaxon d’or dans son plan de carrière, a fait de même cette année à La Semaine du Pays Basque et à Mediabask. De là à imaginer qu’il l’ait fait avec un peu plus de réussite à Sud Ouest… Au fait, en matière de publicité institutionnelle, combien pèse pour le quotidien régional un homme qui est à la fois maire et vice-président de l’Agglo Pays basque ?
Axel Brucker, ce presque inconnu de RamDam
RamDam 64-40 est pour sa part à l’abri des pressions économiques puisque nous ne dépendons financièrement que des cotisations de nos membres. Comme il fallait donc trouver autre chose, le courageux anonyme auteur de l’écho a cru déceler une connexion entre RamDam 64-40 et « un opposant de tout temps à la construction de la passerelle ». Pas de chance ! Axel Brucker, le propriétaire de la Villa mauresque, que Sud Ouest semble avoir tellement de mal à nommer, n’est connu que de trois des 120 membres de RamDam 64-40. Philippe Morel, qui connaît à peu près tout le monde au Pays basque, a eu l’occasion de le croiser, Michel Gellato, auteur de l’excellente enquête sur la passerelle de Caneta a fait la connaissance de l’homme de cinéma le jour où la presse a été convoquée pour constater les dégâts commis par les engins de chantier sur trois bâtiments dont la villa mauresque et la maison de Pierre Loti. Quant à l’auteur de ces lignes, il a rencontré Axel Brucker pour la dernière fois il y a trois ans à un concert de la chanteuse Anne Etchegoyen. Plus drôle : Axel Brucker, qui n’est ni membre ni sympathisant de RamDam 64-40, ne s’est abonné au blog Jamais Trop de RamDam qu’une fois le palmarès connu. Le propos de Sud Ouest est donc particulièrement insultant pour les cinquante personnes qui ont voté en faveur de Kotte Ecenarro, estimant qu’il était digne d’un klaxon d’or.
Surtout ne pas regarder où ça fâche
Tout cela ne mériterait qu’indifférence, s’il n’y avait plus grave. Quand on veut donner des leçons, il faut être irréprochable et RamDam 64-40 ne décerne pas un klaxon d’or à un maire « pour des propos alambiqués » ou parce qu’il a été « maladroit » dans cette séquence, comme semble le suggérer Sud Ouest, mais juste parce qu’il a commis des manquements graves aux règles de la vie publique. Que le quotidien régional ne trouve rien à redire quand un maire annonce un prix pour un ouvrage d’art et réussit le tour de force au final d’arriver à une facture trois fois plus élevée, (1,2 million au lieu des 400 000 euros annoncés), que ce même journal ne soit pas ému par l’absence d’appel d’offres pour un ouvrage de ce prix ou par une enquête publique particulièrement confidentielle, voilà qui chagrine particulièrement l’idée que nous nous faisons du journalisme et de la vie publique.

Pour toutes ces raisons, nous avons donc écrit à Sud Ouest pour lui demander un droit de réponse et nous vous tiendrons informé des suites données à cette affaire. En effet le journaliste auteur des lignes sur RamDam 64-40 était en retard d’une information : Axel Brucker n’a pas pu fêter avec nous le palmarès à la Villa mauresque, puisqu’il n’est plus propriétaire de ce bâtiment. Il nous a en effet donné sa villa pour services rendus. Voilà qui va enchanter Sud Ouest, adepte manifeste du plus c’est gros plus ça passe !
Jean-Yves VIOLLIER
Ha Sud-Ouest ! Mais c’est la première fois ? vous pensez ?
JM Elçaurhandieta
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Nous concernant, oui, c’est la première fois. Et comme toutes les premières fois, c’est un peu douloureux.
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Je me faisais réellement une autre idée de la presse. Dans votre cas j’ai perdu la confiance que je vous témoignais. De moins en moins de dossier solide. Au fait à quand les remises des klaxons? Cela pourrait vous coûter un bras. Lorsque l’on connaît le prix du placage or d’une simple Médaille olympique. Reprochant à la multitude de ne pas tenir leurs promesses, j’espère que vous allez tenir les vôtres. Allez. Vite une photo des remises. Pierre ITHOURRIA ARRIBILLAGA. PS Un Poèt Poèt de klaxon si vous n’avez pas le courage de publier ce commentaire.
Pierre Ithourria
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Encore une fois, ce n’est pas parce que c’est écrit dans Sud Ouest que c’est la vérité. Ensuite notre blog est gratuit, libre de toutes contingences commerciales contrairement à d’autres et s’il ne vous plaît pas, le plus simple est de passer votre chemin. Sauf si vous êtes un émissaire discret de Kotte Ecenarro.
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