Après « Vivre à Urrugne », le nouveau magazine municipal : « Dormir à Urrugne »

Si le site municipal est à l’image du travail de Philippe Aramendi et de ses colistiers, il y a du souci à se faire.

Urrugne n’est pas une ville dortoir, pourtant, l’équipe municipale ne semble pas être trop réveillée.

Un an et demi après son élection, le maire Philippe Aramendi, en est toujours à la « réalisations de solides fondations » pour mettre en place son programme comme il le déclare dans le dernier bulletin municipal.

Philippe Aramendi avait promis « transparence », et « vie participative » en particulier la « réactivation des comités de quartier ». Ex-secrétaire du comité de quartier de Béhobie, je fus invité à l’époque à participer à une réunion en mairie à ce sujet, puis sollicité plusieurs fois par l’élu responsable Monsieur  Leijenaar avec qui nous eûmes de très bons rapports. Aussi, quelle surprise d’apprendre qu’un comité de mon quartier s’était réuni et, pas plus que d’autres citoyens intéressés, je n’avais été contacté. Y aurait-il eu une « sélection » ? et où trouver le compte rendu ?

Un coup d’œil sur le site de la mairie d’Urrugne et nous découvrons que le dernier compte rendu du comité de quartier de Béhobie date d’avril 2014 !

Ceci nous  incite à fouiller un peu plus en profondeur. Effectivement, après consultation du site de la mairie, RamDam est catégorique : Oui, les « fondations » de la maison de Philippe Aramendi ne sont pas « solides » : Même Prévert n’y retrouverait pas son inventaire.

D’abord, nos élus : « Le Conseil Municipal d’Urrugne est composé de 33 membres » Or, il n’y a que 32 photos, un a disparu , Monsieur Pascal Fauchet ! Que lui est-il arrivé ?

Les délibérations du conseil municipal sont limitées à l’année 2021. Que s’est-il décidé avant cette date ? Principalement les décisions prises dès juin 2020, date de l’élection de Philippe Aramendi ? Mystère.

Règlement local de publicité : C’est l’ancien de 2015, rien sur la nouvelle réglementation municipale mise en place dès 2020.

Parlons dépenses : le recensement des appels d’offres date de 2015 !

Quant aux avis d’attribution : un seul depuis 2016 !

L’action Sociale vaut aussi le coup. Le guide des  « Aides financières » date de 2012 ! dix ans de retard. Pour les « Aides financières exceptionnelles inondations + incendie » : le lien ouvre sur  « servicepubliclocal.com » site sans aucun rapport avec les aides.

Les subventions à caractère social :  document de 2006.

La LGV, là ça fait fort : le lien ouvre sur les menus scolaires de 2018 !!! Rapport difficile à comprendre, vous en conviendrez

Bon, on continue en vrac :

Le Conseil municipal des enfants : infos de 2018

Le guide des associations date de 2019.

Services des sports : manifestations sportives : sport aventure brochure 2007 ; randonnée VTT infos de 2011, lien non actif.

la Circulaire relative à la vente de boissons datée de 2010, alors que des textes plus récents existent (2018)

L’ « Agenda 21 » : bilan les plus récents : 2018

Vivre à Urrugne : rien sur les transports

Protection des personnes vulnérables : lien sur https://www.justice.fr/ site gouvernemental, donc aucune valeur ajoutée.

Et enfin le contrôle sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine date du 28 mai 2018 … 4 ans déjà ! comme le temps passe vite.

Questionné quant à la déshérence (comme on dit des tombes des cimetières ) du site de la ville d’Urrugne, l’opposition a vigoureusement réagi.

Cri du cœur de Henri Levrero (liste « Urrugne pour tous ») « des fondations solides !? Pour sûr, Philippe Aramendi n’est pas un maçon, car ce n’est pas demain qu’on le verra au pied de son mur ! Le site d’Urrugne est à l’image de l’activité de son équipe : il ne se passe rien. Que ce soit par idéologie ou pour tout autre raison, au-delà des déclarations d’intention, l’impression qu’ils donnent est l’incapacité de changer quelque chose ou le désir que rien ne change. »

Sébastien Etchebarne, (liste « Urrugne autrement ») renforce l’avis de Henri Levréro :

« Le site internet est malheureusement la parfaite illustration de l’absence de changement, de fortes lacunes de communication vis-à-vis des habitants d’Urrugne et des élus d’opposition qui représentent la majorité des Urrugnards.

Cela fait plus d’un an et demi que nous alertons M. Aramendi sur ce manque de transparence, de communication mais rien n’y fait. L’analyse du contenu du site internet de la mairie d’Urrugne par RamDam 64-40 est, à ce titre, implacable.

Malgré nos alertes, nous avons même été obligé de déposer un amendement et de faire un recours auprès du Préfet pour faire appliquer les règles de base de communication au niveau du conseil municipal et du magazine municipal.

Bien beau de claironner sur la démocratie participative et la consultation des Urrugnards sur un ou deux projets par ci par là, mais qu’elle est la portée de cette méthode sans information au quotidien de l’action publique, sans communication, sans transparence ? »

Que d’impatience alors que nous apprenons une bonne nouvelle : Philippe Aramendi a embauché un directeur de Cabinet. Peut-être aura-t-il à cœur de mettre en place un vrai site pour une vrai information des citoyens, seule « fondation solide » pour bâtir une « démocratie participative » avec des « élus à l’écoute » garants de la « transparence » et de tout le tintouin préélectoral.

Michel GELLATO

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