Très souvent absente aux conseils municipaux, la conseillère d’opposition Nathalie Motsch, adepte de la chaise vide, doit céder sa place à quelqu’un de sa liste.
Rennaise ou Arlésienne ? Quelques jours avant le conseil municipal du 24 septembre, Nathalie Motsch s’est montrée un tout petit peu plus correcte que d’habitude avec ses anciens colistiers en les prévenant qu’elle serait « en séminaire à Rennes dans le cadre de (son) activité professionnelle ». Comme d’habitude l’ancienne adjointe à l’Urbanisme, qui affirmait en parlant d’elle avec une immodestie certaine « Biarritz en a besoin » lors de la campagne électorale de 2020, était aux abonnées absentes lors du dernier conseil municipal pourtant haut en couleurs. Depuis 2020, l’élue d’opposition ne s’est présentée qu’occasionnellement au casino Bellevue, se permettant même le plus souvent de partir avant la fin sous prétexte qu’elle « s’ennuie ».
Championne du monde de la désinvolture en politique
À chaque conseil municipal, Sébastien Carrère, son ancien colistier et nouvel élu, ignore si la dame daignera ou non faire une apparition et doit se préparer à batailler seul et sans aucune aide. Il y a quelques mois, Nathalie Motsch s’était déjà distinguée par un mensonge éhonté, en affirmant qu’elle avait rendu une page blanche par solidarité avec le BO dans « Biarritz magazine », alors qu’elle avait promis un article et avait juste « oublié » de le faire. Une grosse flemme non assumée.
Même Max Brisson, qui avait eu du mal à digérer sa défaite face à Michel Veunac en 2014, ne s’en est jamais permis autant que cette championne du monde de la désinvolture en politique et avait fini par retrouver les bancs de l’opposition, aux côtés de Maïder Arostéguy, avec une certaine constance. À l’évidence, Nathalie Motsch devrait céder sa place à quelqu’un de plus opérant, mais il faut croire qu’elle a besoin du lustre d’une carte de visite où elle apparaît comme élue de la ville de Biarritz.
Après des mois de silence, elle revient… au moment des Régionales !
Dans l’ancienne liste de « Calamity Nathalie », comme elle était surnommée lorsqu’elle était adjointe à l’Urbanisme, plusieurs membres importants de son équipe, scandalisés par son comportement, ont décidé de ne plus avoir aucun contact avec elle. Quant aux autres, qui avaient organisé en 2020 une peña pour garder un lien amical, ils ont eu la surprise, après des mois de silence, de voir Madame Sans-Gêne arriver tout sourire… au moment des élections régionales !

Car c’est là que réside sans doute le plus grand scandale de l’imposture Motsch. Quand on roupille au fond de la classe auprès du radiateur et qu’on ne fait rien, strictement rien, on ne passe pas en classe supérieure. RamDam 64-40 s’était déjà interrogé à l’époque en se demandant pourquoi Jean-René Etchegaray avait mis en position éligible sur sa liste une élue qui traite la politique avec un tel mépris. Elle émarge désormais confortablement au conseil régional, pas gênée pour deux sous, même si elle est là aussi dans l’opposition.
Cette opposition qu’elle affirme détester, comme elle le confie à Sud Ouest qui s’étonnait de ses absences répétées. (26/07/21) : « J’assume, je suis une femme d’action. J’ai besoin de faire, d’être aux manettes, d’avoir des initiatives. Je n’aime pas les rôles de potiche. »
Attention, entre potiche et godiche, la nuance est parfois infime…
Jean-Yves VIOLLIER
Lorsque l’horizon politique d’un élu se résume au MOI, la notion d’intérêt général disparaît.
Lorsque le cumul des mandats n’a pour finalité que la satisfaction de l’ego hors tout autre considération, vous avez ce qui est le plus détestable en politique.
Madame. Motch vous devriez avoir la décence après toutes ces trahisons de vous retirer des mandats qui vous ont été confiés, si vous aviez un brin d’honneur. Mais en reste-il un brin, j’en doute.
Patrice Mortureux de Faudoas
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Entre potiche et gourde, tout n’est qu’une question de souplesse !
Philippe Etcheverry
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