Lionel Causse notre »Gascon la gaffe » s’était déjà fait remarquer en octobre dernier lors du vote du texte controversé sur l’extension d’utilisation des néonicotinoïdes. Rappelez-vous : en son absence à l’assemblée »Yoyo » avait chargé un copain de la REM de voter pour lui et patatras ce dernier avait émis un vote »contre » qui miraculeusement s’était ensuite transformé en »pour » car Manu avait fait les gros yeux. https://ramdam6440.fr/2020/10/11/dans-les-landes-nul-besoin-de-creuser-trop-profond-pour-trouver-une-pepite/
Cette fois-ci lors du vote du clivant texte sur l’extension du pass sanitaire Lionel n’a pas pris de risque, encore une fois il était absent mais comme on ne pouvait pas déléguer sa voix, il a rejoint les 346 courageux députés qui n’ont pris part au vote. Deux jours plus tard de retour dans sa circonscription landaise, pour se faire pardonner on voyait notre député marcheur parader auprès de la Ministre du logement, en visite dans le centre de vaccination de Saint-Martin-de-Seignanx.

Conclusion : un bon député est celui qui sait choisir ses priorités et par la même éviter d’avoir son nom affiché au pied d’une absurde guillotine. Et puis il est vrai qu’ une photo en bonne compagnie dans le quotidien local c’est plus valorisant que de risquer des escarres sur les bancs de l’assemblée un dimanche soir. »Garder le contact avec le terrain » chez Yoyo c’est toute une philosophie.
Dominique LAPIERRE
Du coté de Dax, des élus qui ne sont pas dénués d’intérêt
Lors du dernier conseil de l’agglo du grand Dax, profitant du vote de diverses subventions à des associations le président Julien Dubois a cru bon de faire un rappel sur la notion de conflit d’intérêt contenue dans la loi de 2013. En effet les élus qui trouvent un intérêt quelconque dans le sujet traité sont censés ne prendre part ni au vote ni au débat s’y référant, c’est bien entendu le cas des membres des conseils d’administration . Plusieurs élus ont contesté cette interprétation jugée extensive mais pourtant conforme à la jurisprudence. « Vous voulez museler la parole des élus » a déclamé avec un soupçon de mauvaise foi Gloria Dorval, première adjointe à Heugas et vraisemblablement quelque peu fâchée avec les notions de déontologie de la vie politique.
RamDam qui a plusieurs reprises a dénoncé la fâcheuse tendance de certains élus landais à confondre intérêt personnel et intérêt collectif (Messanges, Benquet, Saint-Pandélon) ne peut que s’associer à ce rappel de la loi et s’étonne qu’il puisse être contesté par certains sous prétexte de cas particuliers.

Mais comme vient le relater le »Canard enchaîné » depuis plusieurs années les élus s’obstinent à vouloir restreindre la définition de la prise illégale d’intérêt et il y a quelque temps encore, à l’occasion de l’examen de la loi »4 D » sur la décentralisation, plusieurs sénateurs ont proposé un assouplissement de cette législation contrariante pour les adeptes du business..
Potiche bénévole, non ! Potiche indemnisée, oui !
Lorsqu’elle sévissait à Biarritz comme adjointe à l’Urbanisme, Nathalie Motsch faisait tellement de vent que les fonctionnaires municipaux l’avaient surnommée « l’éolienne ». Une cuisante défaite aux municipales plus tard, l’inexistante opposante à Maïder Arostéguy vient de prouver aux lecteurs de Sud Ouest (27/7) qu’elle ne manque pas d’air en affirmant. « Je suis une femme d’action (…) Je ne suis pas une potiche ». Un propos qui va faire bondir tous les opposants qui s’efforcent de comprendre les intentions de la majorité en place, de décortiquer les décisions

prises et de prévenir les désastres. Une tâche indispensable dans un pays démocratique, mais visiblement pas prise au sérieux par la candidate de l’UDI, qui a snobé plus de la moitié des conseils municipaux et s’est montrée diaphane et inexistante dans les autres. Ce qui ne l’a pas empêchée malgré ses faibles états de service de se retrouver en troisième position sur la liste de Genviève Darrieussecq et d’être élue au conseil régional. Nathalie Motsch en rajoute donc dans la souffrance, en acceptant de siéger dans l’opposition au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine présidé par Alain Rousset. Mais il est vrai que le mandat d’opposante au conseil municipal est bénévole, tandis que celui au conseil régional est indemnisé…
« Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois »
Durant la campagne électorale de 2017, Emmanuel Macron s’était fendu d’un vibrant hommage à la sincérité, à la probité politique et sur l’intégrité des futurs membres de son gouvernement s’il était élu. Cinq ans plus tard, il faut croire que ces belles envies sont parties dans le trépas de son oubli. Après Dupont-Moretti, le ministre de la justice mis en examen et qui reste en poste, c’est au tour d’Alain Griset de traverser tranquillement l’été… à son poste de ministre chargé des PME, en attendant sa comparution le 22 septembre prochain pour « déclaration incomplète ou mensongère de sa situation patrimoniale » et « de ses intérêts ». Pris la main dans le pot de confiture, l’intéressé a tout de même déclaré à France Info qu’il a « eu la confiance renouvelée du président de la République, du Premier ministre » et les « en remercie » et il attend « sereinement cette convocation, ça va me permettre de pouvoir expliquer, donner les justificatifs, et montrer ma bonne foi dans cette opération ». On se demande bien encore pourquoi Alain Griset a attendu que la justice le convoque pour amener les preuves de sa bonne foi…
Le maire du Boucau ne peut plus s’endormir sur ses lauriers

Suite au recours déposé par son adversaire, le tribunal administratif de Pau avait annulé l’élection du maire du Boucau, Francis Gonzales. Ce dernier avait décidé de faire appel auprès du Conseil D’État qui vient de confirmer l’invalidité de cette élection . Dans ses conclusions le jugement stipule : « La disposition des isoloirs n’a pas été de nature à garantir le secret du vote », « Compte tenu du faible écart de voix entre les deux listes en présence, les irrégularités » (…) « ont été de nature à altérer la sincérité du scrutin ».
La sentence est immédiate le conseil municipal est dissous, la préfecture prend la main par intérim sur la gestion de la commune jusqu’à l’organisation d’un nouveau scrutin sous trois mois.Trois mois pour orienter les isoloirs dans le bon sens ça parait réalisable.