Dans toute la France depuis le 21 juillet, les gérants de salles de théâtre et de cinéma sont contraints de s’automutiler en réduisant leur capacité d’accueil à 49 spectateurs afin d’éviter l’exigence du pass sanitaire
Et pendant ce temps-là, les élus de Biarritz s’autorisent à une réunion publique librement ouverte sans distanciation à près de 120 participants, se dédouanant ainsi de la plus élémentaire prudence . Rappelons-nous qu’ il y a quelques semaines le président du B.O. lors du dernier derby rugbystique opposant Biarritz à Bayonne n’avait pas hésité à bourrer les trib’ urnes au détriment de la réglementation sanitaire en vigueur. Le préfet avait alors agité ses petits bras, mais pour quels résultats au final ?
Depuis maintenant bien trop longtemps il est affligeant de constater que la principauté de Biarritz persiste dans un statut de zone de non-droit dont une majorité semble s’accommoder avec un sourire de duplicité. Richard Ferrand pour sa part estime que l’enceinte du palais Bourbon ne doit pas être soumise aux règles du pass sanitaire certainement du au fait que l’immunité parlementaire protège nos députés de tout virus. Dans ces deux cas quelle piètre message d’exemplarité adressé à notre population que »les pères la rigueur » culpabilisent à longueur de palabres en menaçant de »panpan cucul ».
Dominique LAPIERRE

Un cocu au bord du long fleuve tranquille
La création d’un nouveau quartier sur le plateau d’Aguilera à Biarritz nécessite une concertation avec les biarrots. La première réunion publique sur ce projet est une bonne chose sur le plan de la démocratie participative. Toutefois cela est modéré par l’aspect quelque peu « usine à gaz » de ce processus. Il est long, trop long et risque de décourager les bonnes volontés. Prévoir une première pierre pour 2025 n’est guère encourageant.

Le fait de se référer constamment à la loi, permet à la maire de gagner du temps et d’imposer son rythme au président du BOPB, . Ce qui n’est pas mal. S’il y a un cocu dans cette affaire, c’est bien lui. L’importance donné aux sports amateurs sur ce plateau ne fait que conforter la position municipale et oblige Aldigé de passer sous les fourches caudines dressées par Maider Arosteguy. Détail remarqué, en tribune les trois élues sont accompagnées de trois techniciens dont l’animatrice. Un bon point pour la parité.
Philippe MOREL
Ça revient et ça s’en va pour Nicolas-le-rebelle

Adjoint à la vie associative de la ville de Biarritz, mais aussi exerçant dans une profession en contact avec le public, Nicolas Martinez a jugé intéressant de modifier sa photo de profil sur sa page Facebook en affichant sa rebellitude au vaccin « Non au pass sanitaire. Non à l’abonnement forcé à l’ARN ». Une photo qui n’est restée que quelques heures avant que l’intéressé ne se prenne un beau soufflon de la mairie et adopte une photo de profil beaucoup plus conventionnelle. Comme aurait dit Claude François à propos de l’élu sévèrement tancé : « Ça s’en va et ça revient ».
Faut pas malmener les statistiques !

Partie dîner chez des amis à Biarritz, Françoise qui avait garé son véhicule au parking Floquet, a eu la surprise à son retour de retrouver sa vitre fracassée. Heureusement, l’alarme a empêché les casseurs de s’emparer de sa voiture. Suivant les conseils de son assureur, elle téléphone à la police municipale le jeudi 22 juillet. Réaction de la fonctionnaire de service : « Oh, vous savez, c’est pas grave, il y a beaucoup de monde à Biarritz en ce moment ». Françoise tentera même – l’inconsciente ! – de donner son nom et son numéro de téléphone. Peine perdue. À quand une médaille pour cette fonctionnaire zélée qui évite de trop gonfler les statistiques de la délinquance ?
Le bon sens a prévalu mais l’élégance était absente à Arbonne
Avec 704 voix contre 601, Marie-José Mialocq a facilement été réélue face à Beñat Arla , à l’origine de l’annulation de l’élection de mars 2020 par le Conseil d’État. Ambiance sereine pendant le dépouillement, malgré une foule nombreuse, mais la fête a été gâchée par l’opposant Arla qui, au lieu de féliciter son adversaire comme le veut la tradition républicaine, a préféré geindre devant les micros des journalistes : « À 15 contre 4, c’est une illusion de croire à une opposition constructive. » (Sud Ouest, 19 juillet). Il n’avait qu’à être meilleur et plus convaincant auprès des Arbonars et il se serait retrouvé avec plus de quatre élus !

Le Pays Basque, terre d’accueil ou d’écueil ?
Lors du 14 Juillet dernier, un collectif baptisé « U 14 » s’est distingué par son agitation aux cris de « Ici ce n’est pas la France, c’est le pays basque ». Faisant suite au « Parisiens vous êtes le virus du pays basque » il y a un mois, voilà qui pose question.
Cela eut été un beau succès que faire aimer le Pays basque aux non basques, mais voilà, est-ce qu’un parisien a le temps d’apprendre plus que « « ttoro » et éventuellement « komunak » si le ttoro n’est pas frais ?
Que cherchent ceux du collectif U14, faire le vide autour d’eux et se replier dans l’ambiance basque, dans l’intimité de leur famille basque, de leurs amis basques, en faisant peur aux non basques pour rester entre eux, au coin du feu et se raconter comme une grande victoire le souvenir quand les touristes venaient.
Quel est le sens de posséder une spécificité culturelle si elle ne se montre pas, si elle craint de se mesurer, si elle renonce à s’imposer en se faisant aimer par son esprit, son habileté, son civisme et non s’identifier par l’insulte ou la provocation.
C’est une question que RamDam pose.
Inadmissible indulgence pour Dupond-Moretti et Bachelot
La Haute autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATV) est décidément bonne fille. Elle a estimé que Roselyne Bachelot qui « a omis de mentionner dans sa déclaration d’intérêts une partie des rémunérations perçues de la SARL RBN Conseil, société qu’elle détient à 100 %, au titre des revenus 2017, 2018 et 2019 », de même qu’elle a « omis de déclarer certains droits d’auteur au titre des mêmes années ». ne l’a pas fait de manière « intentionnelle » au vu de son patrimoine. Étourderie retenue aussi pour le ministre de la Justice qui avait « oublié » de déclarer 300 000 euros de droits d’auteur. Amusez-vous de votre côté à plaider l’étourderie auprès de votre inspecteur des impôts si vous oubliez de déclarer 300 000 euros et vous nous en direz des nouvelles…
Ramdam serait bien inspiré de rencontrer le collectif U14. Résumer leur action à une volonté de fermer le Pays Basque aux étrangers est ne rien comprendre aux idées des jeunes abertzale qui se sentent basques et non français. Il se trouve qu’au Pays Basque, il y en a des dizaines ou des centaines de milliers…
Antton
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Cher Monsieur Etxeberri,
Voilà un point de vue sans nuances :
Effectivement, s’il n’est pas facile pour un non basque « de comprendre les idées des jeunes abertzales qui se sentent basques et non français », il ne semble pas plus facile aux jeunes abertzales de comprendre ce que peuvent sentir les Français quand ils entendent « Ici ce n’est pas la France »
Comme il y eut une loi à l’ouest du Pécos, aspirerait-on à une loi au sud de la Nive qui, sans priver les Français de leurs droits, devrait en accorder de nouveaux aux natifs du pays basque ? Pourquoi pas ? Mais il faudra le cacher aux Catalans, aux Bretons, aux Gascons, aux Alsaciens, etc.. au risque de créer un tsunami de revendications populaires.
Si les jeunes de U14 se sentent capable de nous démontrer qu’il n’y a derrière leurs injonctions, aucune menace, aucune intolérance, aucun mépris envers leurs concitoyens, alors effectivement il serait intéressant de suivre votre conseil : « rencontrer le collectif U14 ». Mais comme l’altercation avec le maire de Saint Jean de Luz nous a quelque peu refroidis, nous attendrons que U14 fasse le premier pas.
Plus modéré, en réaction à notre même article, un abonné, Monsieur JP CAZADE analyse ainsi la cause « Quand on voit le prix de l’immobilier, les salaires qui n’évoluent pas, et donc l’impossibilité pour les jeunes ou moins jeunes de se loger, il est évident qu’on ne peut aller que vers des dérapages inadmissibles, comme à St Jean de Luz »
Si U 14 veut réagir à cet état de fait, conséquence d’une socio-politique bancale, c’est se tromper de coupable qu’en accuser les non-basques, lesquels ne sont pas moins sensibles qu’eux à ce problème, et par là même, seraient plutôt des alliés.
Or, comme vous semblez les avoir recensés, si les « centaines de milliers » qui ne se sentent pas français veulent agir, compte tenu que le pays basque nord compte seulement 300 000 habitants, vous avez là une sacrée force.
Essayez de la rendre audible. RamDam sera toujours là pour écouter.
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Sans vouloir polémiquer, je vous confirme que les abertzale de gauche sont bien la deuxième force politique votée au Pays Basque, autant au Sud qu’au Nord.
Et je ne suis pas sûr qu’il revienne aux manifestants de se justifier de quoi que ce soit, et surtout pas d’être basques et de l’assumer
Bonne journée
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L analyse que faisaient les abertzale à la fin des années 70 est différente de la votre. Il me semble qu à cette période, les revendications allaient surtout contre la bourgeoisie et le clergé basque, qui décidaient entre eux de l avenir du Pays Basque, excluant totalement le reste de la population, qui n avait que le droit de valider sans rien dire les décisions de ces « seigneurs Basques « .. Une partie de la jeunesse s est révoltée entre autre, pour pouvoir décider elle même de son avenir. Cordialement.
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Quand on voit le prix de l immobilier, les salaires qui n évoluent pas, et donc l impossibilité pour les jeunes ou moins jeunes de se loger, il est évident qu on ne peut aller que vers des dérapages inadmissibles, comme à St Jean de Luz.
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Merci pour votre commentaire que nous avons repris dans la réponse à celui de Mr Etxeberri,
Cordialement
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De quel dérapage parlez-vous svp ?
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Ramdam dena francesa da. Zergatik zu ez duzu euskara ikasi?
Ramdam tu dis tout en français tu vois bien que l euskara n existe pas dans ton monde.
Au lieu de critiquer facilement, ramdam si tu avais l art d apprendre l euskera , ça permettrait d avancer et de construire un futur commun.
Non?
Ez?
Peio Abeberry
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Cher Monsieur Abeberry,
Je réponds avec plaisir à vos messages.
Il est bien compréhensible que vous ressentiez avec « violence » le fait d’être entouré de médias type Mediabask, la Semaine du Pays Basque et maintenant RamDam64-40 qui prétendent se pencher sur le Pays Basque en ne s’exprimant qu’en français.
Plusieurs membres de l’association parlent le basque, mais comme nous couvrons les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, nous nous contentons de la langue commune à ces deux départements.
En faisant appel à votre indulgence, recevez, Monsieur Abebery, nos salutations citoyennes
pour RamDam64-40
Michel Gellato
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