L’intermittente de l’opposition veut présenter une liste en 2026 contre Maider Arosteguy. Sans complexe, elle a sollicité Serge Blanco qui l’a éconduite. Ce dernier commence à se demander s’il ne va pas y aller de son côté.
Quatre décennies que le feuilleton « Biarritz, ton univers impitoyable » se déroule sur la Côte basque et fait passer « Dallas », la série américaine qui a passionné la France de 1980 à 1990 pour une bluette de patronage ! Quant à Sue Ellen, la méchante de la série, elle a arrêté depuis longtemps sa carrière de comédienne, tant elle a été éclipsée par Nathalie Motsch.
La trépidante avocate, successivement égérie de Didier Borotra puis de Jean-René Etchegaray, avant de devenir adjointe à L’Urbanisme de Michel Veunac puis de se retrouver dans l’opposition en 2020 après l’élection de Maider Arosteguy, était l’objet de bien des paris au sein de RamDam depuis début 2025. Après avoir raté trois des cinq conseils municipaux de 2024 (voir notre infographie ci-dessous), Nathalie Motsch était soudain redevenue depuis le début de l’année 2025 une opposante « sérieuse », arrivant à l’heure et ayant des choses à dire que ce soit sur L’Hôtel du Palais ou la débaptisation du quartier de La Négresse, ce qui nous avait amené à parier qu’elle allait être candidate pour les élections municipales de 2026.

Le 8 mai 2025, Nathalie Motsch, soudainement passionnée par l’armistice de la seconde guerre mondiale, pose avec les principaux membres de l’opposition.
Gagné ! Mais l’affaire mérite d’être contée tant elle est risible et en train de semer la panique au sein de l’état-major de Maider Arosteguy comme le révèle La délicieuse et très informée Marquise dans La Semaine du Pays Basque du 9 mai.

Nathalie Motsch ne connaît strictement rien au rugby. À tel point que, bien consciente de ses lacunes quand elle postulait pour la mairie de Biarritz en 2020, elle avait proposé une place dans sa liste à Benoît Raynaud, l’ancien président du Biarritz Olympisme. Ce dernier était vite parti en courant, horrifié par l’autoritarisme et le manque d’implication de la prétendante à la mairie. Depuis, on aperçoit par intermittence Nathalie Motsch au stade Jean-Dauger dans le cadre de ses fonctions de directrice de la communication institutionnelle de la banque Arkéa, l’un des nombreux sponsors des ciels et blancs. Même si elle est à peu près aussi crédible en supportrice de rugby qu’Emmanuelle Brisson en candidate à la députation, Nathalie Motsch dont le culot n’est pas le moindre de ses atouts, s’est permis de taper à la porte d’un des plus célèbres Biarrots, Serge Blanco, et lui a proposé de devenir le numéro deux de sa future liste aux élections municipales de 2026. Comme si l’ex meilleur arrière du monde avait besoin de l’avocate pour se présenter en 2026 !
Blanco régulièrement sollicité depuis… 1989
Serge Blanco et les élections municipales, c’est d’ailleurs une très longue histoire, puisqu’en 1989, alors qu’il jouait encore, Bernard Marie lui avait proposé d’intégrer sa liste en compagnie de sa fille Michèle Alliot-Marie, ce que le numéro 15 du club rouge et blanc avait refusé poliment. Nouvelle velléité de municipale en 2013 où Blanco laisse entendre qu’il pourrait être candidat à la succession de Didier Borotra. Max Brisson, qui fait alors figure de favori à cette élection, se précipite alors chez Serge Blanco pour lui dire qu’il veut bien être son adjoint, estimant qu’il est « imbattable » s’il se présente. Mais au même moment Pierre Camou, le président de la Fédération française de Rugby, lui affirme qu’il doit être son successeur. Blanco hésite, mais ses affaires lui valent quelques ennuis, il est entendu par la police toulousaine, et, comme souvent quand on court après deux ballons à la fois, il va rater les deux.
C’est dire si la proposition de Nathalie Motsch réveille quelques appétits en lui, d’autant plus que sa garde rapprochée qu’il retrouve régulièrement tous les dimanches matins aux halles de Biarritz l’incite à y aller. Seul problème, Serge Blanco ne peut s’imaginer autrement qu’en numéro 1, ce qui est aussi le cas de Nathalie Motsch. Le flirt se termine donc très vite pour l’avocate, mais pas pour la mairie de Biarritz qui panique sérieusement à l’idée d’un Blanco candidat, susceptible de piquer une bonne partie de l’électorat de Maider Arosteguy.
Au point qu’un rendez-vous en urgence a eu lieu mardi 6 mai à la mairie de Biarritz. Maider demande à Serge s’il envisage de se présenter et l’ancien rugbyman répond qu’il y réfléchit et que la maire de Biarritz sera la première informée de sa décision. Pas mécontent au passage d’enquiquiner celle qui vient de réduire les subventions des jeunes du BO. Et se disant finalement que l’expérience de se présenter aux municipales mériterait d’être tentée, tant les ralliements, encouragements de toutes parts et promesses de votes en sa faveur se montrent nombreux.
Quand on vous disait que Nathalie Motsch a l’art de mettre le bazar partout où elle passe.
Jean-Yves VIOLLIER
Un absentéisme inadmissible
Quel que soit le bord politique, la position de RamDam sera toujours la même face aux élus qui montrent de la désinvolture après avoir sollicité un mandat des électeurs. Pour cette raison, nous combattrons Nathalie Motsch si elle persistait dans l’idée plutôt baroque de se représenter comme tête de liste en 2026. Et pour être absolument certains de ce que nous affirmons, nous nous sommes plongés dans tous les procès-verbaux des conseils municipaux depuis 2020, en comparant sa présence avec celle de Guillaume Barucq et Patrick Destizon ( Sébastien Carrère, Corine Martineau ou Jean-Baptiste Dussaussois Larralde font tout aussi consciencieusement le job que les opposants précédemment cités) Les chiffres sont accablants.
Conseils municipaux présidés par Maider Arosteguy

En 2020, 2021 et 2022, Nathalie Motsch a réussi à être absente à 7 reprises. Le reste du temps, elle est « en retard », domaine où ne pouvons pas être plus précis puisque la retranscription vidéo ne montre pas toujours l’arrivée de la retardataire.

Le phénomène s’aggrave encore en 2023 et 2024 où Nathalie Motsch frôle le record du monde de l’absentéisme avec 4 participations sur 13 conseils municipaux, la où Guillaume Barucq et Patrick Destizon se montrent irréprochables. Et puis soudain le miracle en 2025 : trois conseils municipaux et trois présences dès le coup d’envoi. Comme quoi, quand on veut ou quand on a un intérêt personnel, on peut y arriver.
Même désastre au conseil régional

Ne reculant devant aucun sacrifice pour mettre en lumière l’imposture politique qu’est Nathalie Motsch, notre association citoyenne s’est ensuite penchée sur la présence à Bordeaux de deux conseillères régionales que nous connaissons bien Maider Arosteguy et Nathalie Motsch. Si la maire de Biarritz ne compte aucune défection depuis son élection, performance remarquable quand on sait les sollicitations que subissent les maires des villes moyennes, Nathalie continue à faire du Motsch, comme le prouve ce relevé de présence de 2024.
Quatre conseils régionaux en 2024 et trois absences ! Voilà typiquement l’élue qui donne aux citoyens des raisons de détester la politique par sa façon désinvolte d’honorer les mandats confiés et de n’agir qu’en fonction de son intérêt personnel et de ses ambitions du moment.