Gros succès pour la visite des barthes du Centre européen de fret

Nos bergers savent bien que pour éloigner un loup il faut mettre un chien « patou » au milieu des brebis, les protégeant ainsi de leurs attaques.

Souhaitant démonter l’inanité du projet d’extension du centre européen de fret (CEF) dans les barthes de Mouguerre et de Lahonce, l’association « Mouguerre Cadre de Vie », rejointe par l’association « Bizi », a organisé une balade samedi 9 mars matin, rassemblant plus de quatre-vingt personnes, dont aucun élu en fonction dans ces deux municipalités nous ont précisé les habitants de ces deux communes !

Curieux procédé ou reculade avérée notamment de la part du conseil municipal de Lahonce qui a déposé vendredi 8 mars dans les boites à lettres une composition de deux pages, non signée, dont la teneur est parfois assez éloignée du sujet à traiter : lutter contre l’artificialisation des sols dans les barthes de Mouguerre et de Lahonce. Surprenant, n’est-ce pas ! Or, chacun connait l’adage populaire soulevé par Martine Aubry en son temps : « Quand il y a du flou, il y a un loup ».

Ainsi, il ne fait aucun doute que ce n’est pas un loup mais une meute, une horde de loups qui ont investi la commune de Lahonce pour réduire au silence les Lahoncais. Seraient-ils considérés par leurs édiles comme des brebis sans cervelles ?

Primo : un énoncé surprenant

Extension d’un projet ferroviaire sur Lahonce

Qui était au courant de cette extension sur Lahonce ?

Combien de personnes ont participé à cette enquête électronique : 1, 2, 3 personnes ? plus ?

Ce dénombrement chiffré aurait donner du sérieux à la démonstration de ces édiles lahonçais plutôt que de rester dans un flou artistique !

Projet d’aménagement de la RD312

La création de ce rond-point augmentera probablement les risques d’inondation Lahonce, mais ne serait-ce pas prendre le sujet à l’envers ?

L’extension du CEF entrainera, de facto, la construction de route, mais pourquoi n’est-il pas mentionné que cette voie d’accès reposera sur des terrains inconstructibles ?

Les Lahonçais sont heureux d’apprendre que le conseil municipal (nous) « tenons ici à exprimer notre opposition à la LGV et au GPSO… ».

Mais est-ce bien l’objet du recours contre l’artificialisation des sols dans les barthes ?

Êtes-vous certains que la Région ou l’État renonceront à leur projet de LGV ?

Les brebis lahonçaises sont-elles si puissantes pour faire reculer la SNCF ?

Risque d’inondation

Les habitants des barthes sont enfin heureux de voir confirmer leurs craintes :

Eh bien non ! C’est la première de leur crainte et non la seconde :

Mais ce constat d’évidence est-il suffisant pour décider le CEF à choisir une autre solution ?

Ne serait-ce pas à nos édiles d’avoir une vision sur ce projet dans les barthes et d’en faire part à leurs administrés ?

Ces trois lignes sont les seules essentielles et auraient dû constituer le corps du texte suivi éventuellement des actions susceptibles d’être menées par les édiles de Lahonce afin de convaincre ceux de Mouguerre ou les responsables de la CAPB.

Secundo : De la poudre aux yeux

Naïvement RamDam croyait qu’il y avait une instance appelée « Communauté d’agglomération du Pays basque » (CAPB) pour gérer les conflits entre les communes.

Or nous savons que les maires de Saint-Pierre d’Irrube, de Bayonne soutiennent absolument ce projet d’extension du CEF :

Alors quel est le but exact de cette lettre destinée aux seuls habitants de Lahonce ?

N’aurait-il pas été plus judicieux d’informer les habitants d’un courrier plus ciblé, adressé à la CAPB et contestant formellement ce projet, puisqu’un permis de construire est illégal, un des terrains étant situé en zone totalement inconstructible?

Tertio : un recours gracieux  pouvant déboucher sur autre chose

L’association « Mouguerre Cadre de Vie », a déposé un recours gracieux pour demander au Maire de Mouguerre de retirer son permis afin de préserver douze hectares de barthes à Mouguerre et en limite de Lahonce, menacés par ce projet d’extension du centre européen de fret (CEF), conçu sans concertation avec des habitants très inquiets car concernés par une baignade non désirée.

RAMDAM leur souhaite de réussir dans ses démarches car notre association reste toujours sensible à la manifestation d’une véritable démocratie, appelée participative, affaire de tous !

Dominique de la MENSBRUGE

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.