Bayrou accusé, Bayrou bafoué, Bayrou désemparé, mais Bayrou libéré ….

…. Et libéré par lui-même car il a laissé tomber ses copains de parti, pour la plupart condamnés dans l’affaire des assistants parlementaires du MoDem.

Ramdam, qui a pu, grâce à l’Intelligence artificielle, interviewer François Bayrou à la sortie de l’audience est admiratif de sa ligne de défense, claire, impeccable et imparable.

«  Ce fut facile » nous a-t-il confié. « Que pensez-vous de mon activité comme commissaire au plan ? Nulle n’est-ce pas ? Et celle au Conseil National de la refondation ? Encore plus nulle. Tout le monde le sait, personne n’en est offusqué ni gêné. Ce n’est pas un crime de se les Bayrouler. Aussi tous les magistrats ont été d’accord avec moi : il était raisonnable que je n’en eus pas secoué plus à la tête de mon parti le MODEM. Et donc, ne faisant rien, on ne peut faire de mal. Alors de quoi m’accuser ?

Par contre, mes assistants, en qui j’avais une telle confiance, illimité, aveugle, m’ont trahi tels des Brutus. Mais moi, César béarnais, vous n’avez pas encore fini de ne pas entendre parler de ce que je ne fais pas. Macron a besoin de « trous noirs » comme moi, d’où rien ne sort quoiqu’on lui confie. Mon inutilité est le meilleur des CV ».

Merci monsieur Bayrou, allez vous reposer,  cette épreuve a dû vous épuiser…

Michel GELLATO

4 commentaires

  1. ce texte si bien écrit tourné amené le rire et le sourire, mais en dessous j’avoue être très en colère, innocent les mains pleines d’irrégularités… il ne savait pas pauvre homme …. il ne contrôle pas les activités de ses « subordonnés » qui eux, du moins quelques uns d’entre eux, ont été condamnés avec sursis, ben voyons.

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    1. Vous avez bien raison. Dans l’industrie, la hiérarchie ne peut etre excusée (des causes d’un accident par ex) que si elle démontre qu’on lui avait caché ‘volontairement’ les conditions qui ont mené à l’accident. En politique, manifestement, la notion de responsabilité est bien oubliée. Mais après tout, si ceux qui ont été condamnés dans cette affaire ne se rebellent pas, ils méritent le mépris de Bayrou, et le notre.
      Cordialement
      MG

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  2. Libéré, délivrée, comme dans la chanson de la Reine des Neiges. Il est blanc comme neige. Il,risquait d’être inéligible (j’avoue ne pas connaitre l’orthographe exacte) avec sursis, c’est bien ça ? Comment peut on l’être « avec sursis? Ou il est éligible ou il ne l’est pas.

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    1. Effectivement, cette notion de « sursis » largement utilisé pour les politiques (amende avec sursis, inéligibilité avec sursis, prison avec sursis) est bien commode pour faire croire que la justice est implacable pour tous et n’est pas influencée par la politique. Le problème est que ça se voit un peu trop.
      Cordialement
      MG

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