Craché juré, le maintien du terrain Moleres en agricole était une condition sine qua non pour que les abertzale s’allient à Kotte Ecenarro lors du 2° tour des municipales mais, quand la phrase « projet immobilier » est prononcée, tout vole en éclats.

Pour qui s’informe de la politique locale, la lecture du Compte Rendu du conseil municipal du 14 décembre est quelque peu déroutante.
Dans le « Cadre de la Mixité Sociale » (délibération N° 215) les Abertzale, maintenant plus du tout copain avec le maire, n’évoqueront même pas l’abandon du terrain Moleres aux promoteurs. Quid de leur exigence répétée de le conserver en agricole ? Même quand l’opposition, par la voix de Pascal Destruhaut rappellera au maire cette promesse électoraliste, ils ne saisiront pas la balle au bond.
Ce cheval de bataille est-il rentré à l’étable ? Il faudrait expliquer aux électeurs pourquoi ce n’est plus d’intérêt aujourd’hui.
D’autres échanges laissent plus que perplexe. En réponse à une longue liste de questions et propositions, il sera opposé à madame Navarron (Abetzale) : « ces questions sont à poser en commission ». Oups ! parole hasardeuse de la part de Kotte Ecenarro. On apprendra alors que, dixit madame Navaron, les dossiers de préparation de la commission sont reçus deux jours APRES la commission. Le maire répondra « d’accord »
Une démocratie surréaliste !

Vrai ou faux, qu’en est-il d’un tel foutoir ? Petite bataille pour la galerie ? Ententes discrètes ? Quant au maire, représentatif de trop de ses pairs, c’est : « quand j’entends terrain vert, je sors un projet immobilier »
Cela rappelle les lenteurs et obstacles rencontrés pour aider les agriculteurs de la ferme Legaralde (voir notre article « A Hendaye, trop d’écologie tue l’écologie » ) ; à leur place, je serrerai les fesses.
Comme l’électeur citoyen semble loin.
Michel Gellato
C’est d autant plus honteux que Monsieur le Maire a à maintes reprises pourfendu son predecesseur qualifié par effet d aubaine de lotisseur………Pfffffff.Un vrai politique comme on les aime,menteur et cie
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Comme on dit dans ce milieu: « Voilà mes principes!, Mais si vous ne les aimez pas voilà d’autres ! »
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