Michel Veunac, toute dignité abolie

L’ancien maire de Biarritz, prêt à tout pour une parcelle de lumière, a cru bon de s’afficher aux côtés de Jean-Baptiste Aldigé, qui disait pis que pendre de lui quand il était maire.

Le moins que l’on puisse dire, est qu’il n’a pas marqué les esprits par son intelligence et sa hauteur de vues lors de son seul et unique mandat à Biarritz, avant d’être sèchement fessé par les électeurs et de finir cinquième lors des dernières élections municipales. Mais même si ses neurones se cherchent un peu, Michel Veunac, qui sombre de plus en plus dans le pathétique à l’image d’un François Hollande, est suffisamment un vieux cheval de retour en politique pour comprendre quand on l’instrumentalise. Lors de son mandat, quand quelqu’un évoquait le nom du maire devant le président du Biarritz Olympique, ce dernier levait les yeux au ciel pour montrer à quel point il le tenait en piètre estime. Mais pour « emmerder » Maïder Arostéguy, que ne ferait-on pas !

Toute honte bue, Michel Veunac est donc venu parader en tribune officielle vendredi soir, lors du match contre Aurillac. La Ville lui doit en grande partie sa ruine avec le choix du bail emphytéotique pour L’Hôtel du Palais, mais pour une parcelle de gloire, un soupçon de lumière, la reconnaissance de deux ou trois flagorneurs, l’ancien maire est encore capable de venir à genoux jusqu’au stade. Michel Veunac a tort de jouer à ce drôle de jeu face à la maire actuelle dont le caractère de battante n’est pas à démontrer. On parie que quelques dossiers embarrassants de la précédente mandature vont remonter à la surface ?


Jean-Yves VIOLLIER

PS : Au temps où nous nous parlions avec Jean-Baptiste Aldigé, car il voulait me convaincre de la pertinence de son projet Pichet, son attachée de presse m’avait téléphoné pour me proposer une invitation pour le match contre Angoulême, ma ville de naissance. J’avais refusé immédiatement en disant que je payais toujours mes places. Pourquoi d’anciens élus viennent-ils gratuitement parader en tribune d’honneur au lieu d’acheter leurs places comme tout le monde, eux qui affirment aimer tellement le BO ?

L’affiche de trop à Biarritz

La vie n’est jamais un fleuve tranquille à Biarritz. Et cette fois-ci c’est Maider Arostéguy, la maire de la commune, qui fait les frais depuis maintenant plusieurs mois de l’humeur du président du Biarritz Olympique, lui reprochant son retournement de veste sur le dossier d’Aguilera. Entre invectives sur les réseaux sociaux et insultes en petit comité, Jean-Baptiste Aldigé s’est fait une spécialité de taper sur l’édile. Sa petite marotte depuis plusieurs semaines est d’éditer sur les résultats du club le visage de Maider Arostéguy affublée d’un nez de clown.

En début de semaine, il est même passé à la vitesse supérieure en faisant publier des affiches, annonçant la rencontre face à Aurillac, placardées au stade, chez les commerçants et éditées avec le visage de l’intéressée. L’affiche partagée par certains de ses soutiens sur les réseaux sociaux, n’a absolument pas plu à Maider Arostéguy bien décidée cette fois-ci à ne pas laisser passer la chose en portant l’affaire devant les tribunaux.

De son côté le président du BO se défend en évoquant le droit à la caricature. Il est bien connu qu’insulter et caricaturer la principale personne pouvant apporter les fonds nécessaires à la rénovation d’Aguilera fera vraiment bouger les lignes. Dans ce dossier, en février 2019, Jean-Baptiste déclarait à Rugbyrama « On n’a pas l’intention de demander de l’argent public, si telle est votre question ». Depuis il a changé d’avis et son attitude d’enfant gâté qui n’a pas son jouet est également montée crescendo et exaspère de plus en plus en ville comme dans le monde du rugby.

Sud Ouest du 5 novembre.

Le rugby monte aussi à la tête de Tayeb

Le rugby professionnel rend fou et c’est même à cela qu’on le reconnaît. Après Aldigé qui avait décidé d’interdire de tribune de presse les journalistes de Sud Ouest en 2019, c’est maintenant le président de L’Aviron, Philippe Tayeb qui s’offre un caprice de star, en n’autorisant pas les journalistes locaux à échanger avec les joueurs. Les raisons de l’ire présidentielle ? Deux articles, journalistiquement totalement respectables, sur les tarifs pratiqués cette saison (75 € la place en tribune d’honneur pour voir une équipe de Toulouse privée de 14 internationaux !) et les « angles morts de la tribune Keolis », certains spectateurs se plaignant de mal voir les matches.
RamDam, se réjouissant toujours quand les journalistes ne sont pas des bénis oui-oui, tient donc à affirmer son soutien total aux excellents rédacteurs de la rubrique rugby et, histoire de faire marronner ce président ennemi des journalistes, se fait un plaisir de vous mettre le lien avec ces deux articles, au cas où vous les auriez ratés.

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/aviron-bayonnais/rugby-top-14-l-aviron-bayonnais-impose-le-tarif-maison-12554392.php

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/aviron-bayonnais/aviron-bayonnais-les-angles-morts-de-la-tribune-keolis-deplores-par-des-supporteurs-12694089.php

Une seule solution, la dissolution

Selon Le Journal du Dimanche (6/11), Emmanuel Macron aurait compris qu’il n’a plus d’autre solution que la dissolution. Au vu des résultats des législatives, le peuple français ayant décidé de ne pas laisser les mains libres au Président de la République, on pouvait espérer que comme les grandes démocraties modernes, la France allait savoir organiser des alliances et un gouvernement de coalition. En fait, entre les amendements sans consistance, les motions de censure n’ayant aucune chance d’aboutir et même les insultes racistes en plein hémicycle, les élus offrent une fois de plus un spectacle pitoyable aux Français. Selon Le Journal du Dimanche, le parti présidentiel hésite encore sur la date à choisir, et aurait d’ores et déjà prévu de laisser trois jours à d’éventuels alliés pour les rejoindre avant de tenir une conférence de presse programmatique le quatrième jour… Reste plus qu’à gagner ces nouvelles législatives, ce qui sera peut-être une autre paire de manches.

Pas de panique : il n’y aura pas de coupure de jus cet hiver, mais de « l’effacement électrique »

C’est comme la purée de patate des cantines toujours baptisée « mousseline ; suprême de pommes de terre etc. » ou la sècheresse devenue « stress hydraulique », c’est pareil, mais c’est mieux énoncé.

Ramdam, anciennement « association de ceux qui veulent se faire entendre », aujourd’hui « coalescence spontanée de citoyens multiniveaux en réaction aux tensions sociales de la confiscation démocratique » vous explicite quel va être votre futur stress calorifique anticipatif. (Pour ceux de l’ancienne école : comment vous allez vous geler les miches cet hiver)

Le but de l’effacement électrique c’est réduire la demande électrique quand la consommation est trop forte, pour alléger le réseau et éviter qu’il ne disjoncte.

Premièrement, comme les consommateurs d’électricité, s’ils consomment, c’est qu’ils en ont besoin, leur couper le jus au moment où ils en ont le plus besoin est sympathique.

Mais cela va se faire en douceur grâce à « l’effacement diffus » ou au « pilotage intelligent »

« Le pilotage intelligent consiste à réduire sur de très courtes durées (combien ?) la consommation d’appareils énergivores » « Les appareils concernés sont principalement les radiateurs et chauffe-eau électriques ou les pompes à chaleur » et « ne concerne ni l’éclairage, ni les appareils branchés sur les prises de courant ou les appareils ménagers. » Donc, on pourra toujours brancher un radiateur électrique encore moins efficace qu’une pompe à chaleur. Nous voilà soulagés, contrairement au réseau électrique.

Pour être électriquement effacé, service uniquement proposé par la société privée « Voltalis » (dont nous tirons les infos (1)) via les compteurs Linky, les clients d’EDF ou d’un fournisseur alternatif, vont payer 16 € par MWh « effacé ». (Que Choisir (2)). Dit en Français normal : chaque fois que tu fais cadeau de 1000 Kwh à ton fournisseur, tu lui payes 16 € pour le remercier de t’être pelé le minou sous ta couette.

Mais attention, les industriels aussi sont mobilisés, mais à quelques nuances près : il faut qu’ils soient d’accord ; on leur propose un calendrier de coupures et pour les récompenser, on leur propose des tarifs avantageux et des contreparties financières.

Fusible sur le compteur, cet effacement électrique payant, que vous subissez et à des heures intempestives « a également l’avantage de placer le consommateur au cœur du dispositif et de le rendre acteur de la transition énergétique. » En gaulois de tous les jours : « on vous le met bien profond et en plus on se fout de votre gueule »

Michel GELLATO

  1. https://www.voltalis.com/economies-energie/quest-ce-que-leffacement-de-consommation-electrique-ou-gestion-active-de-la-consommation-2825
  2.  https://www.quechoisir.org/actualite-effacement-electrique-diffus-une-prime-scandaleuse-n11323/#:~:text=En%20plus%20cette%20prime%20de,’une%20filiale%20d’EDF.

6 commentaires

  1. Vous êtes très complaisant avec le Maire de Biarritz actuel mais à y regarder de plus près, les petites affaires entre amis sont reparties de plus belle. Regardez Imanol Harinordoqui (ce n’est qu’un exemple) : Une licence 4 pour son restaurant alors que c’est interdit par la loi du fait de son emplacement, la Maire qui oblige les Galeries Lafayettes à lui confier le restaurant de la terrasse panoramique alors que des chefs bien plus renommés et mieux disant étaient candidats et cherry on the cake, la famille Arostéguy qui lui cède un terrain (via une SCI discrète).
    D’après vous ca cache quoi ? Et ce n’est que le début, vous enquêtez à 2 vitesses les amis !

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    1. Chez RamDam, on adore les donneurs de leçons, bien planqués derrière leurs claviers et leurs pseudos! Je vous rappelle que nous travaillons bénévolement tout en assumant les risques que nous prenons face à des politiques très prompts à dégainer la menace d’un procès. Alors, l’ami qui nous reproche d’enquêter à deux vitesses, sors un peu du bois, envoie-nous tes pièces par mail (ramdam6440@gmail.com) et si elles sont convaincantes, nous publierons sans états d’âme.

      PS : Quand on se pique d’être Biarrot, savoir écrire le nom d’Imanol Harinordoquy n’est pas inutile :-))))

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      1. Vous supportez mal la critique mais ca on le savait déjà. Planqués ? Nous ne faisons que commenter votre article qui va toujours dans le sens que vous avez choisi. Votre blog est totalement politique contrairement à ce que vous prétendez. En quoi savoir écrire le nom d’Imanol Harinordoqui n’est pas inutile ? Vous voyez bien de qui nous parlons, donc ca change quoi de mettre un « y » ou un « i ». Ce qu’on sait c’est que vous savez aussi bien que nous ce qui se joue et vous fermez les yeux ou plutot les gardez ouverts en regardant ailleurs. Ne montez pas sur vos petits pottoks et soyez impartiaux plutot !

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      2. Réponse stupide. Si notre blog vous fait si mal à lire, mettez fin à vos souffrances et allez lire ailleurs.
        Je vous demande des preuves à ce que vous affirmez, mais ça c’est une autre paire de manches…

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      3. C’est votre meilleure réponse de dire que tous ceux qui vous titillent sont stupides ? Vous allez évidemment dire que non mais regardez bien 😉 A force de dire à tous vos lecteurs de passer notre chemin vous allez vous lire entre vous (c’est déjà pas mal). Ce que je veux dire c’est que vous tournez en boucle au sujet de Michel Veunac et vous protegez Marie Eder Arosteguy alors qu’elle ne mérite pas de l’être. Au niveau des preuves : Pour la licence 4, c’est public ; pour la vente du terrain c’est pas bien compliqué de trouver surtout pour des enquêteurs de votre calibre ; on est d’accord que c’est plus compliqué pour le restaurant sur le toit et que personne ne vous dira la vérité à part peut être les candidats éconduits. A bientôt

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