Jean-Baptiste Aldigé, qui n’en rate décidément jamais une, a cru bon sur les réseaux sociaux d’envoyer le score du match BO-Agen avec une photo du maire dotée d’un nez rouge.
Il est loin le temps des amours entre Maider Arostéguy et Jean-Baptiste Aldigé. Depuis son élection, le président du Biarritz Olympique Pays Basque est parti en croisade contre son ex. Entre coups bas et coups tordus, Jean-Baptiste Aldigé utilise les réseaux sociaux du club pour régler ses comptes avec la municipalité. Pour annoncer la défaite à domicile contre Agen (15-18), l’équipe d’Aldigé n’a pas trouvé mieux que d’envoyer un pruneau inadmissible et scandaleux sur Maider Arostéguy en intégrant une photo de la maire de Biarritz affublée d’un nez rouge de clown.


Ce nouvel épisode de la saga biarrote relève d’une dispute de bac à sable digne de l’école maternelle. Cette attitude ne fera pas changer d’avis Maider Arostéguy à propos de la rénovation d’Aguilera et confortera tout le monde sur l’attitude nauséabonde du président du BOPB depuis son arrivée au club. Sur les réseaux sociaux, bien peu soutiennent le président du BO et presque tous s’indignent de la mauvaise image donnée à ce club.

Sentant la polémique monter, le club a supprimé les publications en question. Mais, à RamDam, nous restons confiants : la prochaine imbécilité ne saurait tarder.
Ramdam 64-40
Nobel et la bête
J’ai assisté ce samedi 8 octobre à la conférence du prix Nobel de physique Alain Aspect qui se tenait au château D’Abbadia à Hendaye. Au milieu des photons, des ondes et autres, sa démonstration faisait appel à une entité négative appelée EVE. Pour ne pas soulever les critiques féministes à la mode, Alain Aspect l’avait représentée ironiquement comme un homme moustachu.
Je le comprends : ma femme ne veut plus me remplacer au barbecue que sous la menace, et elle refuse d’utiliser sa carte bleue en privilégiant la mienne. Quel monde !
Michel GELLATO
Remarquables « Amis du Lac »
Nous recevons toujours avec plaisir « La lettre des amis du Lac », brochure artistique et littéraire de très haute tenue (35 pages) réalisée par des citoyens talentueux d’Hossegor. Nous vous en recommandons la lecture sinon le feuilletage tant les illustrations sont belles et le contenu de très haute volée.
Demander la nationalité ukrainienne avant de traverser la Bidassoa
L’Etat versera 150 € par mois pour toute personne qui hébergera des réfugiés Ukrainiens. Voilà une décision généreuse. Pour mieux partager cette générosité, nous incitons donc les migrants qui s’obstinent à traverser la Bidassoa à la nage (10 noyés en un an et demi !) de demander la nationalité ukrainienne.

Rebelote et dix de der à Saint-Pée-sur-Nivelle ?
Dominique Idiart, le maire de Saint-Pée-sur-Nivelle, doit commencer à se sentir un peu seul : la semaine dernière, cinq élus de la majorité dont l’adjointe aux Finances avaient bruyamment démissionné. Cette semaine ce sont cinq élus abertzale de Saint-Pée-sur-Nivelle qui quittent à leur tour le bateau. Comme l’explique l’élu démissionnaire Christophe Jaureguy dans Sud Ouest (15/10) : « Nous nous étions entendus sur une belle partition, nous avions des musiciens de bon niveau. Il manquait simplement un bon chef d’orchestre ».
C’était notre rubrique, ces grands démocrates qui nous gouvernent !

Pour Laurent Wauquiez, il n’y a « aucune fatalité » à dépenser plus de 1 000 euros par convive
Une pleine page de publicité pour la Région Auvergne-Rhône-Alpes est encore visible actuellement dans les quotidiens régionaux. Elle y affirme : « Une région bien gérée, c’est une région qui peut investir pour l’avenir de ses territoires ». Et pas de doute possible, son président Laurent Wauquiez donne l’exemple d’une gestion draconienne, comme le prouve une récente enquête de Mediapart, intitulée « Les fastueux dîners de Laurent Wauquiez aux frais de la Région ». On y apprend que celui qui ne s’est jamais gêné pour déplorer les dépenses inutiles de l’État a organisé le 23 juin dernier un « dîner des sommets » qui a coûté plus de 100 000 euros, soit 1 100 euros par convive.
Outrés, les élus d’opposition ont fait un signalement au procureur et demandent le remboursement de cette dépense, mais comme le disait solennellement Laurent Wauquiez : « Il n’y a aucun fatalité au gaspillage de l’argent public »