Le maire de Pau a voulu jouer au plus malin, mais il ne vient pas de marquer un panier à trois points avec ses concitoyens.
Ce coup-ci, il est mal le Bayrou. Sous le titre (excellent) « Les acheteurs de token ont les jetons », la République de Pyrénées décrit l’arnaque dont Bayrou est 100 % responsable puisqu’il a voulu traiter cette affaire seul.
L’article n’est pas tendre : 500 personnes ont déboursé 450 € convertibles en tokens, tokens toujours invisibles sur leur portefeuille virtuel ! Normal pour du virtuel non ?
Pas plus de tokens visibles pour payer les primes de 13 500 € des joueurs qui attendent. Qu’ils ne se plaignent pas quand même, une partie des 250 000 € ramassés par CSG ont servi à payer une partie de leurs salaires. Pas étonnant que les portefeuilles virtuels soient transparents.
Enthousiastes ou confiants en François Bayrou certains « investisseurs ont envoyé en ligne toutes leurs coordonnées bancaires sur une plateforme nommée « Securitize ». Bonne chance.
D’autres se plaignent de recevoir une demande de validation de leur paiement alors que le virement est déjà accepté.
D’autant que le transfert de fonds fut bloqué par le Crédit Agricole, car CSG France « n’avait pas vocation à recevoir ce type de produit financier ». On voit que le montage vendu à Bayrou tenait la route. Aujourd’hui, c’est réglé, l’argent virtuel (ou vrai) passe par la « Bank of America » via une domiciliation à Dublin, ça rend facile les réclamations. Quant à l’argent, il reste plus que virtuel, immatériel.
Ramdam n’a qu’un conseil à donner : abonnés à notre blog, vous auriez tout su ! mais comme disait Coluche : « Trop tard !»
Un Bayrou secret, des Tokens invisibles et maintenant des patrons de CSG muets, tout est homogène. C’est ce qu’on appelle ne pas faire de vagues, …. enfin pour l’instant car s’il y a procès, sera-ce à la ville (ou à l’Agglo) de payer en bon euros publics, ou personnellement à François Bayrou le solitaire ?
Michel GELLATO
Jamais Trop de Ramdam 