Jean-François Irigoyen, maire de la ville a accepté la démission de son adjointe Nicole Ithurria, inquiétée suite à quelques énigmes comptables à la polyclinique Côte basque Sud qu’elle dirigeait.
Depuis les élections régionales, comme RamDam 64-40 l’avait raconté dans un papier intitulé « Ambiance, ambiance à Saint-Jean-de-Luz », le torchon brûlait un peu entre le maire de Saint-Jean-de-Luz, Jean-François Irigoyen et sa deuxième adjointe aux Finances, Nicole Ithurria. Le premier soutenait la liste LR de Maïder Arostéguy, la deuxième figurait sur la liste LaREm, UDI, MoDem.
ramdam6440.fr/2021/05/18/un-nouveau-grand-maitre-de-lordre-du-klaxon/
Mais c’est pour une raison beaucoup plus triviale, et selon nos sources après une forte pression préfectorale, que l’élue vient de remettre sa démission au maire. Dans la vie civile, Nicole Ithurria, 71 ans aux prunes, a surtout été la très crainte directrice de la Polyclinique Côte Sud de 1994 à 2021. Et c’est la mort dans l’âme, après ce bail de 27 ans, qu’elle a transmis le flambeau à Stéphane Fagot, le 30 juin 2021.

Ironie de l’histoire, la directrice avait expliqué il y a quelques années à La Croix à quel point elle aimait son métier et redoutait l’heure de la retraite : « Je n’imagine pas arrêter de travailler ». Quelques railleurs feront vite le parallèle avec ce qui se passe actuellement, même si RamDam 64-40 n’oublie jamais la présomption d’innocence, valable pour tous, tant que l’enquête n’est pas bouclée.
En effet, selon des sources très proches du dossier, des anomalies comptables, qui dépasseraient le million d’euros, ont très vite été détectées par la nouvelle équipe de direction. Naturellement, tous les regards se tournent vers celle qui a dirigé l’établissement pendant si longtemps en se demandant, comment elle n’a pu rien voir. Mais, c’est bien connu, avec le grand âge, on a la vue qui baisse.
Enquête Michel GELLATO et Jean-Yves VIOLLIER
Contactée par nos soins, l’opposition luzienne affirme être informée du dossier et se dit « consternée ».