Halte au parisianisme ! En ces temps de confinement il n’y a pas qu’à Paris que des élus de la République participent à des soirées clandestines. Chaque semaine dans différentes communes du Pays basque et des Landes des dizaines d’élus se retrouvent après le couvre-feu en catimini, ils appellent cela »des conseils municipaux ou communautaires à huis clos ». Comme au palais Vivienne chez le sieur Chalençon la participation se fait sur invitation. Si à Paris le menu de la soirée était à 200 €, au conseil communautaire dont l’entrée m’a été refusée, il était à plus de 33 millions d’euros (vote du budget primitif du Seignanx). Le prix de la clandestinité en quelque sorte, car renseignements pris auprès de la préfecture, contrairement à ce que prétendent nos petits Pinocchios d’élus, l’instauration du huis-clos hors couvre-feu ne leur est pas imposé. Comme quoi en politique la connerie ça peut aussi faire l’objet d’une décentralisation.
Dominique LAPIERRE

° Hendaye n’en finit plus avec sa passerelle de la discorde : La passerelle dite « Pierre Loti » qui, après deux dérogations devait être terminée le 31 mars en nécessite une troisième pour poursuivre les travaux. Quelle va être la raison trouvée par Monsieur le Préfet ? La première était l’avis de l’employé municipal « gardien de la baie » qui n’avait pas noté de plaintes des bestioles et autres piafs au mois de janvier. La deuxième était la décision qu’en ces temps de Covid, ces bestioles et piafs devaient participer aux sacrifices jusqu’à fin mars. Quelle va être la nouvelle excuse invoquée ? Le concours est ouvert, envoyez vos réponses à Ramdam6440 qui transmettra au préfet.

° Nouveau revers judiciaire pour Jean-Baptiste Aldigé : En début de semaine, le président du Biarritz Olympique a subi une nouvelle déconvenue devant la justice. Après sa condamnation pour diffamation contre Sud-Ouest, c’est cette fois-ci face à Jean-René Etchegaray, le maire de Bayonne et président de la CAPB, qu’il était opposé pour les mêmes griefs. Aldigé devra s’acquitter d’une amende de 1000 euros et 2 euros pour préjudice moral après avoir sous-entendu lors de la réunion de présentation de son équipe, en début de saison, que l’élu s’était entendu avec l’entreprise Etchart. La prochaine fois, il réfléchira avant de l’ouvrir trop vite.
° Le gouvernement, après avoir longuement tergiversé, vient d’accorder l’agrément à Anticor, ce qui ne peut que réjouir une association citoyenne comme la nôtre. RamDam 64-40 espère surtout qu’ Anticor saura se remettre en cause et comprendre qu’une association comme celle-ci ne peut fonctionner avec des « bienfaiteurs » dont on cache le nom. Comme les élus, elle se doit d’être plus exemplaire que les citoyens ordinaires.
° Ils font flèche de tout bois ces élus démagogues qui comme le maire de Mont-de-Marsan sont déjà en campagne électorale pour les prochaines échéances départementales et régionales. Comme dans la chanson de Jacques Dutronc ces »opportunistes » ont apporté leur soutien aux agriculteurs venus manifester à Mont-de-Marsan contre la décision du tribunal administratif de Pau invalidant l’arrêté inter-préfectoral qui autorisait une augmentation substantielle des prélèvements d’eau pour irrigation des cultures.

Il est en effet toujours surprenant de voir des élus contester une décision de justice aux cotés de contestataires responsables de dégradation de biens publics.
° « Demain on rase gratis » formule éculée utilisée pour définir les promesses de campagne de certains candidats . Serait-ce le cas pour Julien Dubois maire de Dax depuis neuf mois dont l’une des mesures phares de son programme était la gratuité des transports en commun ? Maintenant qu’il est « au volant de l’autobus » de l’Agglo du grand Dax il réfléchit, il tergiverse, il consulte sur la faisabilité de l’opération . Est ce qu’il ne tenterait pas de trouver le moyen de se débarrasser de ce fichu sparadrap qui lui colle au bout des doigts ?
° Dans notre territoire où les affaires judiciaires liées à l’environnement sont devenues monnaie courante il n’est pas anodin d’apprendre que le tribunal de Bayonne a été désigné »pôle régional de lutte contre les atteintes à l’environnement » dans le cadre de la spécialisation des juridictions. Seul hic, cette promotion s’effectue à moyens constants, ce qui laisse songeur sur l’efficacité de cette restructuration.
° Nous avions envoyé le 13 mars dernier au maire de Laruns, Monsieur Robert Casadebaig un petit message soulignant le retard important des comptes rendus des conseils municipaux sur le site de sa mairie. Nous n’avons pas eu de réponse officielle, certes, mais obtenu beaucoup mieux. Le dernier conseil municipal fut promptement publié et particulièrement bien détaillé, avec en plus toutes les pièces et documents support des décisions. C’est tout ce que RamDam demandait.
° Rue Cambon, une initiative à suivre de près : La Cour des comptes envisage à court terme un rapprochement avec le citoyen sous forme « d’un contrôle d’initiative citoyenne » permettant à quiconque de saisir cette institution.
° Conséquences collatérales de la pandémie : la majorité des communes du littoral qui ont maintenant établi leur bilan financier de l’année 2020 se retrouvent avec des excédents dus à la conjonction de certaines économies forcées induites par le confinement et d’une très bonne saison touristique qui a généré une hausse des revenus de la taxe de séjour et des droits de mutation.