Grâce à l’association citoyenne, les Landes comptent deux écrivains de plus. Mais toujours pas de référent digne de ce nom.
Pour se prétendre lanceur d’alerte en matière de morale politique il vaut mieux être soi-même irréprochable. Jacques Kimpe actuel délégué pour les Landes de l’association Anticor semble avoir un passé peu compatible avec sa position d’observateur des transgressions de nos élus.
En effet, en 1995 alors qu’il était directeur général des services de la mairie de Nîmes, il est condamné à douze mois de prison avec sursis pour complicité de faux et usage de faux en écriture.
Rappelez-vous l’affaire Jean Bousquet, ce PDG de Cacharel, maire de Nîmes, qui parmi ses multiples délits, avait de 1991 à 1994 payé sur les fonds de la commune le gardiennage de sa propriété de 150 hectares située à Roquecourbe (pour près de 2 millions de francs sous couvert de fausses factures). Condamné pour délit d’ingérence, en première instance à un an de prison ferme, sa peine avait été réduite en appel à deux ans de prison avec sursis. Jacques Kimpe bras droit de ce »Balkany de province » ne pouvait bien entendu ignorer ces malversations, ce qui lui valu son inculpation au même titre que d’autres seconds couteaux. Jacques Kimpe aura par la suite sa petite revanche en relatant dans »un roman de science friction » les pratiques inavouables de la politique locale .

Par la suite en 2001, le même Jacques Kimpe passé DGS de la mairie de Dax est épinglé par la Chambre Régionale des Comptes pour cumul de rémunérations.
Aujourd’hui à la retraite le bon Jacques est un référent d’Anticor qui se caractérise par sa grande discrétion face aux multiples dérives qui émaillent la vie politique landaise. Il est vrai qu’il succède à Jean-Pierre Steiner, ancien commissaire à la division financière de la PJ qui lui aussi était censé représenter la boutique Anticor dans les Landes. Avant d’avoir pu exister ce dernier s’était mis en retrait de son rôle de référent départemental pour passer de l’autre coté du miroir en se présentant sans succès aux législatives sous la bannière LREM . Pour finir, après avoir démissionné du parti présidentiel et commis un pamphlet dans lequel il dénonçait les affres de celui ci, notre vaillant Steiner faute d’avoir combattu quittait Anticor, accusant l’association » d’une trop forte politisation » .

Ainsi en ce qui concerne l’action d’Anticor au niveau local, hormis le fait de nous avoir permis de découvrir deux auteurs, le département des Landes pourtant riche en ressources d’immoralités politiques, n’en demeure pas moins sinistré. Ce qui peut expliquer en partie le succès de RamDam 64-40 dans le domaine de la veille citoyenne sur notre territoire, car en politique comme ailleurs, la nature a horreur du vide
Dominique LAPIERRE
désolé … suis tenu au droit de réserve pour vous répondre étant administrateur
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Au Pays Basque on disait que les meilleurs douaniers étaient les anciens contrebandiers …. pourquoi ne pas accorder leur chance à ces citoyens pas très nets qui ont eu l’avantage de vivre ces milieux d’immoralité politique où ils doivent encore avoir quelques anciens collègues à dénoncer ….? C’est peut être le raisonnement d’Anticor que d’utiliser des profils à la Vidocq pour obtenir des informations ….!
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Effectivement c’est une option possible qui reste un peu ambigüe quand même
D.Lapierre
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Je pense que mr Kimpe a toujours vécu et travailler avec passion.
Il est un grand homme malgré l’image sale que certains veulent lui donner
Pascaline Esnault
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