À Cazères-sur-Adour, le conseil municipal est décimé non pas par la Covid mais par le mode de gouvernance de la maire Anne-Marie Mouchez. Se sentant exclus de toute concertation sept conseillers municipaux de l’équipe majoritaire ont démissionné. Selon le code électoral la vacance d’un tiers des sièges entraîne de nouvelles élections.
° À Hossegor, l’ancien maire Xavier Gaudio, bien connu à RamDam pour ses multiples aventures méritant de figurer dans le palmarès des klaxons, avait porté plainte pour diffamation contre son ex-premier adjoint démissionnaire, Jean-Jacques Tirquit . Ce dernier, interviewé par Sud-Ouest fin 2018 avait fait part de son constat d’irrégularités dans les marchés publics et d’absence de transparence dans la gestion du maire. Condamné en première instance Jean-Jacques Tirquit avait fait appel et il vient d’obtenir une juste relaxe.
° À Saint-Jean-de-Mont, Joël Bonnet, maire que nous avions épinglé récemment, continue à faire des siennes. Il a avancé la date de parution du dernier bulletin municipal sans en informer le groupe d’opposition. Ainsi ce groupe s’est trouvé privé d’expression et son espace de 1550 signes est resté vide avec cette mention « en l’absence d’un texte d’expression politique proposé par l’opposition l’espace dédié est publié vierge ».Une manière peu loyale de traiter l’expression de l’opposition.
° À Montauban, la maire Brigitte Barèges est condamnée à cinq ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics avec effet immédiat sur les trois mandats qu’elle détient actuellement.
° Dans l’agglo du Marsan, rien de va plus au sein du conseil communautaire. La fronde gronde : 15 élus mettent en cause la gestion du président Charles Dayot dans une lettre ouverte. En représailles le président menace les trois meneurs (Joël Bonnet, Pierre Mallet, Philippe Saës) de leur retirer leur délégation de vice-présidents. Les frondeurs crient au chantage et à la manipulation… À suivre
° À Rion-des-Landes, Laurent Civel jongle avec les casquettes maire, président de la communauté de communes du Pays Tarusate et directeur général du Syndicat d’équipement des communes des Landes (eau – électricité). Une position délicate en matière de conflit d’intérêts. Espérons que nous n’aurons pas à revenir sur ce cas particulier.
° À Hasparren, à l’inverse de nos pauvres députés dans le besoin, une initiative locale mérite d’être saluée. La maire et ses adjoints ont décidé de verser leurs indemnités d’un mois pour abonder un fonds de solidarité créé en faveur des commerçants et familles affectées par la crise due à la Covid.
L’ACTUALITÉ DU DOCTEUR OUALAM

° Selon une source policière, Maïder Arostéguy, maire de Biarritz, aurait porté plainte contre des supporters du BO qui l’auraient menacée après sa décision de se retirer du projet d’aménagement d’Aguilera. Après la condamnation du président du BO, Jean-Baptiste Aldigé, à 4 000 euros d’amende pour diffamation à l’égard de Sud Ouest,tout va décidément bien au BO.
° Président de l’association mondiale des populations de montagne, le Béarnais Jean Lassalle veut élever le débat en visant le sommet. C’est pour cette raison qu’il a activement commencé la chasse aux signatures pour se présenter en 2022.
° À l’Assemblée nationale, « Le plafond annuel de la dotation matérielle des députés (DMD), qui permet aux élus de couvrir une partie de leurs frais de mandat (téléphonie, taxis/VTC, affranchissement), va passer de 18.950 euros à 21.700 euros. ( +15%) ». Curieusement, cette dotation n’est épuisée qu’à 50 % de la somme totale, et seulement 39 députés (sur 577) dépassent l’ancien plafond de 18 950 €. Pour cela, une bonne raison, on ne peut puiser dans cette dotation sans justificatifs. C’est peut-être pour cela qu’un certain nombre de députés ont clamé haut et fort leur indignation : ça ne leur coûte rien ! Par contre, la dernière gâterie pour tous « En octobre 2019, la décision des questeurs [ ] d’augmenter la dotation d’hébergement mensuelle des députés de 900 à 1.200 euros »(2) n’avait pas soulevé de critiques.
° À Paris, au Conseil Constitutionnel, on ne connaît pas la crise et on est très fort pour s’augmenter en douce. Les membres, qui comme Juppé cumulent pour la plupart des retraites d’anciens inspecteurs des finances et de parlementaires, émargent à plus de 15 000 euros par mois quand un ministre ne dépasse pas 9 900. Quant au président Laurent Fabius, il s’est alloué 17600 euros quand le président Macron se contente de 15 000 euros mensuels. Sages peut-être, les membres du Conseil constitutionnel, mais surtout dotés d’un féroce appétit.
Les voyous font du chantage ….: Ni le BO , ni Biarritz ne méritaient cette tentative de marchandisation d’un club sportif pris en otage par des financiers , confus dans leur mode d’action mais résolus dans leur démarche spéculative basée sur un profit immobilier important sous couvert du sauvetage d’un club en difficultés …. Au mépris de l’image du club portant (ou revendiquant) l’identité basque s’ajoute le mépris de ses supporters sommés de suivre ou de se démettre et d’un territoire considéré comme un fructueux terrain de chasse …. le tout dans un esprit où la beaufitude alliée à une violence mal contenue discréditent définitivement des « dirigeants » qui n’ont ni les épaules , ni l’élégance sportive qu’exigerait la situation . S’il leur restait un semblant de vergogne ils repartiraient vers des lieux qui leur ressembleraient plus que notre cité « impériale » ….
Philippe Labarrère
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