LA ROUTE DE L’ENTRE SOI PASSE PAR LES LANDES

Le quotidien Sud-Ouest s’interroge à juste titre : « le C.D.G 40 pourrait-il être le point de chute privilégié des socialistes landais ? « 

Extrait du quotidien Sud-Ouest du 12 décembre 2020

Depuis ces dernières années l’on constate la multiplication de structures satellites aux collectivités territoriales, des entités prestataires de services, financées par des fonds publics, gérées par des élus dont l’objectif affiché est de mutualiser afin de réaliser des économies d’échelle sur un certain nombre de prestations.

Cette multiplication des syndicats qu’ils soient dédiés à l’aménagement énergétique, à la distribution et à l’assainissement de l’eau, à la collecte et aux traitements des déchets ou à la gestion des baignades est elle vraiment source d’économie  ? Une chose est sûre les élus qui en assurent la présidence trouvent dans ce cumul une source de revenu complémentaire.

C’est dans cette galaxie que figure par exemple  »le centre de gestion de la fonction publique territoriale des Landes » entité censée apporté un appui aux collectivités dans la gestion des ressources humaines et dans la formation des agents territoriaux mais qui au fil des années a diversifié ses missions, augmenté son champs de compétence faisant parfois doublon avec des services existant déjà au sein des collectivités. Ainsi le CDG 40 propose aux communes de sous- traiter une palette de diagnostics et de conseils dans de multiples domaines.Les collectivités cotisent à raison de 1,20 % de la masse salariale brute de leurs agents, les prestations à la demande étant elles, facturées selon un barème établi.

Missions annexes et variées du CDG des Landes

Ces structures satellites verrouillées par les politiques génèrent des besoins en personnel (une centaine pour le CDG 40), en matériel et en locaux et nécessitent des moyens alimentés largement par les communes et communautés de communes .

Elles sont contrôlées par les élus ce qui explique qu’outre leurs fonctions techniques elles font souvent office de RECYCLERIES en étant utilisées comme points de chute professionnels pour quelques copains dans l’embarras, ce qui peut expliquer certaines opacités de leur organisation.

Dominique LAPIERRE 

5 commentaires

  1. Rien de nouveau sous le soleil des « parasites »…les élus de base, en particulier les élus municipaux se trouvent souvent démunis car non formés à leurs responsabilités…et donc font appel à ce type de structure. Le plus grave en l’affaire c’est que des personnes non élus vont ainsi diriger des politiques, susciter des décisions dans tel ou tel sens, etc…mais il en est de même au niveau départemental, régional, national, jusque dans les ministères et même au palais de l’Elysée. il suffit de regarder tel ou tel organigramme d’une collectivité pour comprendre…allez donc sur celui de la CAPB…Et pour ceux et celles qui ont fréquenté leurs « experts » ils comprennent vite que la plupart ont peu de respect pour les élus…Et en même temps une foule de coquins croquent cette belle pomme des organismes conseil, gestionnaires et donneurs de leçons…mais peut-on s’attendre à une révolte des élus ? je peux l’espérer mais j’en doute.
    Bruno Borthury

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  2. Une structure parallèle existe dans le département des Pyrénées Atlantiques. Elle a pour nom APGL64 et est très forte notamment en environnement et en rédaction de PLU illégaux (Urrugne, Arbonne par exemples) … qui finissent (…ront ?) annulés par le Tribunal administratif. Le tout bien sûr, au service de l’intérêt général et aux frais des palombes (espèce proche du pigeon rameur) administrées.

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  3. En 2019, le poids des dépenses de personnel représentait 52% des dépenses des collectivités (communes et groupements de communes y compris les EPCI) et est en constante augmentation. Pour la Communauté Pays Basque, on compte plus de 1200 agents, 12 commissions qui comptent 457 membres, 232 conseillers communautaires titulaires et 143 conseillers communautaires suppléants, un conseil permanent de 73 membres, un conseil exécutif de 35 membres etc. car je passerai sur les syndicats de commune et tout le reste. Soit une vraie armée mexicaine … Mais avec un budget de 586,74 millions d’euros, dont 354,42 millions d’euros de fonctionnement et 232,32 millions d’euros d’investissement soit 60,4 % du budget en frais de fonctionnement. Payés par qui ? Je vous laisse deviner …

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  4. Les recycleries aimeraient quant à elle avoir une publicité plus glorieuse (surtout qu’elles possèdent un modèle économique, sociale, environnementale et démocratique pour la plupart d’entre elles adaptées au « monde d’après » je pense) et un soutien plus conséquents des citoyen.ne.s et élu.e.s locaux… 🙂 !

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