L’élu d’opposition qui faisait partie de la liste Barucq en 2020, a décidé de faire cavalier seul en 2026. Aucun de ses anciens colistiers ne s’est montré lors de sa conférence de presse.
Nous étions nombreuses et nombreux le jeudi 5 juin dans le bar à vins du quartier Kléber pour écouter Jean Baptiste Dussaussois-Larralde. Deuxième rendez-vous convivial où le conseiller municipal d’opposition à la mairie de Biarritz prenait la parole pour afficher sa volonté de rendre Biarritz aux Biarrots.
Estimant que l’opposition au conseil municipal n a pas été entendue, les grandes lignes des dossiers qui font débat ont été évoquées. Un programme ? En quelque sorte, à affiner semble-t- il puisque d autres rencontres avec les Biarrots sont prévues durant l’été et à l’automne.
Une liste ? Cela reste à faire. Jean Baptiste Dussaussois se montrant « largement » ouvert a toute personne voulant le rejoindre. Seul indice intéressant, plusieurs élus de la mandature précédente, dont Michel Veunac, Françoise Mimiague et Brigitte Pradier étaient présents.
Les dossiers éviqués par le futur candidate, la Biarrote que je suis les connais bien.
Le projet Aguilera de logements sociaux : L’ingénieur en environnement le conteste et estime comme Richard Tardits qu’il doit rester un plateau à vocation sportive.
L’hôtel du Palais : Le Palais doit rester aux Biarrots.
Le logement : Il faut récupérer les logements vides existants pour les Biarrots.
La Mobilité : Priorité doit être donnée aux locaux pour le stationnement.
La Culture : Réorienter la politique culturelle doit être réorientée vers les jeunes et les seniors
L’Eau et l’assainissement : Il faut solliciter des financements publics pour mettre le réseau enfin à niveau.
Seulement tout cela se finance. Pourra-t-on revenir sur les décisions déjà prises et les engagements financiers déjà souscrits ? La question n’a pas été abordée. Elle n’est pas politiquement correcte à ce stade.
Nous attendrons donc l’automne prochain pour en savoir davantage. L’été va être studieux pour Jean Baptiste Dussaussois-Larralde !
Pascale VIOT

Le podium et l’estrade
Pour envoyer des gages à Bruno Retailleau, Max Brisson est prêt à réinterpréter la moindre actualité.
Publication Facebook de haute volée de notre sénateur Max Brisson, au lendemain de la brillante victoire du PSG en finale de la Ligue des champions, et des navrantes échauffourées, ainsi que des drames, qui ont suivi.

Dans un raccourci saisissant, l’agrégé d’histoire et du café du commerce réunis, associe l’imbécillité de quelques abrutis, avec la disparition des estrades dans les salles de classe, symbole révolu d’autorité.
Plus pragmatique, RamDam profite de cet instant pour féliciter les bénévoles qui partout en France, tous les mercredis, entraînent des gamins à jouer au foot, et forment des prodiges comme Mbappé ou Doué et constate qu’on trouve des écervelés ailleurs que dans les tribunes des stades de football.
RamDam 64-40

La photo qui dérange
Cette manie des politiques de toujours vouloir être au premier rang !
Quoi de plus normal que cette invitation à la mairie de Biarritz pour célébrer le titre de champion de France de l’équipe espoirs du Biarritz Olympique qui l’a emporté vaillamment face au Stade Français ? Fidèles aux traditions de ce sport festif, les jeunes rugbymen ont su mettre une joyeuse ambiance et animer un peu les pompeux locaux de la mairie.
Rien à redire donc, si ce n’est cette photo « officielle » parue dans Sud Ouest (5/6) et sur la page Facebook du maire qui suscite un profond agacement pour tous les amoureux du rugby.
Que Serge Blanco, l’ancien meilleur arrière du monde, ou Shaun Hegarty, lui aussi un sacré joueur sous les couleurs rouges et blancs, figurent au premier rang ne pose aucun problème, car ils constituent fort probablement des figures inspirantes pour tous ces joueurs espoirs qui rêvent de devenir un jour professionnels. Que Maider Arosteguy, maire de la Ville et puissance invitante, soit aussi au premier rang, à la rigueur.
L’étonnement vient plutôt de la brochette qui trône à leurs côtés. À en croire l’image publiée, ce sont donc bien Martine Valls, Xavier Delanne, Édouard Chazouillères, Elena Bidegain, Maud Cascino ou Corine Martineau qui ont mis la tête dans les rucks dimanche 1er juin à Poitiers et subi des plaquages dévastateurs avant de l’emporter 34 à 20 ?
Au lieu de le jouer comme d’habitude « Ma binette partout », la sale manie des élus de tous bords, vous ne pouviez pas vous mettre un peu sur le côté et laisser ces joueurs, qui nous font rêver et que l’on espère voir bientôt en équipe première, prendre la lumière ?
Le décor, c’est vous. Les héros, ce sont eux.
Jean-Yves VIOLLIER
Et oui
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