Si on débaptise le quartier « La Négresse » de Biarritz, belle victoire du « politiquement correct » pour le RamDameur Michel Gellato, il ne faut surtout pas s’arrêter à mi-chemin…
Sincèrement, je vivais très bien avec « La Négresse ». Je trouvais même ça sympathique ; la reconnaissance qu’il y eut, dans le temps, une femme noire qui a laissé un bon souvenir. Mais je peux comprendre que dans un souci de respect, dans ce monde où un aveugle est un « non-voyant », un cul-de-jatte un « homme à mobilité réduite », qu’un « plan social » fait des chômeurs, et où, contrairement à un noir, un blanc n’est pas un homme de couleur, je comprends que certains puissent se poser en chevalier blanc.
Moi-même, Il n’y a pas si longtemps, j’assistais à l’Opéra de Rameau, « Les Indes Galantes » . Bien sûr, quand le ballet intitulé « Entrée des sauvages » est apparu, j’ai quitté mon fauteuil. Ce n’est pas que j’ai un côté ayatollah, mais je suis pour étendre cette universalisation des bons sentiments à toute la nature. Dire « Malade comme un chien » ou « Franc comme un âne qui recule », « Grimacer comme un singe », « Bête comme une oie » sans parler des « chattes » chères à Trump, montre bien peu d’égards pour le monde animal. Ceci doit cesser.
D’ailleurs, je ne suis pas le seul et je m’en réjouis, dans ce même mouvement de respect, 200 noms de plantes, champignons et algues vont être modifiés vu leur connotation raciste. (1) Heureusement ! car entendre le nom de la plante « Erythrina Caffra » était insupportable à mon oreille. Bref j’admire la dynamique démarrée pour ce problème aussi grave que coloré, mais je doute que l’énergie déployée pour effacer les Négresses fera diminuer les contrôles au faciès.
Le bon côté, c’est qu’il est désormais interdit de bosser comme un noir.
Michel GELLATO
Un référendum s’impose
La démocratie participative, ça ne devrait pas figurer uniquement dans les promesses de campagne. En 2020, Maider Arosteguy avait laissé entendre qu’elle organiserait deux consultations populaires pour demander aux Biarrots s’ils souhaitent se séparer de L’Hôtel du Palais et quel avenir ils imaginent pour la Cité de l’Océan. Les citoyens attendent toujours et ne sont guère satisfaits des explications vaseuses qu’il ont pu entendre de la bouche de leur maire. Ce n’est pas le moment de vendre le Palais, donc le référendum aura lieu lors de la prochaine mandature (À condition d’être réélue!). Quant à la Cité de l’Océan, elle a dû sombrer dans l’indifférence générale.
Je suis le seul au sein du bureau de RamDam 64-40 à souhaiter un changement de nom pour le quartier de La Négresse. Ce qui était acceptable dans les années 80 ne me paraît plus pertinent de nos jours et « l’argument historique » avancé par les défenseurs de l’appellation actuelle n’a pas beaucoup de sens, puisque le quartier s’appelait avant Harausta, une dénomination que je souhaiterais voir adoptée. Sans avoir la moindre illusion sur ce que pensent les Biarrots. Et sans s’attarder sur le propos consternant d’Emmanuelle Brisson sur C8, affirmant que ceux qui veulent le changement de nom pour ce quartier « ne lisent pas« . (Sic!)
Mais n’est-ce pas là pour Maider Arosteguy une occasion unique – et sans grand risque! – de s’appuyer sur la démocratie participative en organisant enfin une consultation populaire?
Jean-Yves VIOLLIER
Jamais Trop de Ramdam 
Bonsoir, l’objet scandaleux de l’accusation à peine évoqué dans la communication de Ramdam, je reçois comme périodiquement, – oooh j’avais zappé cette « marenté » – le programme de la Luna Negra, oui, oui : écrivez Nez Gras si z’avez peur de votre ombre, qui a survécu en rénovant même ses fauteuils rouges grâce à un financement participatif, sans que personne, ni agitateur bordelais, ni romancière bon teint n’y trouve à redire. Quand même, ce pays serait-il truffé de racistes … et sexistes, pour reprendre la double étiquette validée en appel par la bonne ville de Bordeaux ? Cette Luna Negra n’a pas encore pas encore l’envergure médiatique du Negresco, mais ne pourrait-elle évoquer avec un peu d’effort, quelques relans « n’osez ? ah bon ! » ? Circulez, rien à voir direz-vous. Bon, attendons que le peuple s’exprime (si, si, un jour, y’aura des referendums qu’ils disaient …)
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Cher Monsieur,
Merci de nous suivre et merci de votre message que j’avoue, il m’est personnellement difficile d’appréhender. Vos références me sont à l’évidence inconnues. Peut-être un message plus clair me permettrait d’y répondre.
Cordialement
MG
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Bonjour à vous,
Vous lisant toujours avec plaisir et le plus souvent en accord avec vos positions, je suis déçue d’apprendre qu’un seul membre de votre bureau se positionne en faveur du changement du nom du quartier « La Négresse ».Comment nier que ce terme n’est plus approprié en 2025 ? Les dictionnaires le mentionnent bien comme péjoratif, parfois ouvertement raciste compte tenu de son origine dans le vocabulaire esclavagiste. Personnellement, je le trouve discriminant et insultant. Très vulgaire aussi avec cet article « La » au devant. Je ne voudrais pas vous faire offense en vous rappelant Camus : »Mal nommer, c’est… ».Il semblerait que cette dame n’aie laissé que ce qualificatif puisque personne ne peut donner ni son nom ni son prénom ? Pour faire court, quand on en appelle au « wokisme », j’entends un peu « on ne peut plus rien dire » et « c’était mieux avant ». Il me semble pourtant que bien des minorités ont fait avancer les représentations et les droits en refusant des qualificatifs de leur être ou manière d’être. Fustiger l’association plaignante au motif qu’elle ne serai t ni biarrote ni même basque a un relent de « on est chez nous » voix auxquelles je ne souhaite pas joindre la mienne. Ni à la famille Brisson d’ailleurs ! Quant à la pétition en mairie, si elle y est encore, on aurait donc le droit d’y contester une décision de justice ? Et dépenser l’argent du contribuable pour cette raison aussi ? En fait, je suis consternée par cette querelle. On loue Biarritz pour sa renommée internationale, loin d’une capitulation, elle s’honorerait en rebaptisant ce quartier. Voilà voilà mon modeste point de vue. Bien cordialement.
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Bonjour,
Vous vous doutez bien que je partage totalement votre point de vue. Ensuite, je ne suis pas inquiet car je sais que mes petits camarades de RamDam ont l’habitude de réfléchir et de se remettre en cause et vont vite comprendre que leur position est intenable :-)))
JYV
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Comme je suis l’auteur de l’article, (que je pense moqueur) sur l’énergie dépensée à effacer le nom « la Négresse », je répondrai ainsi publiquement à mon camarade Jean Yves pour lui dire que je n’ai aucune raison de revenir sur ma position.>
J’aimerais savoir si toutes les personnes offusquées de supporter le nom de La Négresse s’accommodent ou non des lois racistes de notre gouvernement et le disent avec autant d’énergie.
MG
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Bonjour à toute l’équipe.
Il y a peu de temps que j’ai découvert votre média si sympathique. Il me permet d’entendre, de la Guadeloupe où je réside depuis 25 ans, des voix critiques sur mon lieu d’origine, Biarritz, le pays Basque où j’ai passée mon enfance, ma mère vit toujours pas très loin de ce quartier de la Négresse, ce vaste Sud Ouest, de mes Landes natales, jusqu’à Bordeaux, où résident la plupart de mes amis. Merci à vous d’exister et de faire entendre des voix dissonantes. Dans ce monde plein de bouleversements, d’inquiétude, la peur, celle de l’autre, jetée en pâture à toutes les victimes, les déclassés du capitalisme sauvage. Un monde qui se crispe, la répression, le recul des droits, l’oligarchie règne, les puissances de l’argent dictent leurs lois comme antant les monarques tout puissants de droit divin. Les inégalités croissantes, le déclin de l’état de droit et des services publics, la tension qui monte, les uns contre les autres, le racisme à ciel ouvert. La misère et ses morts, en Méditerrannée et autre. Et voilà que soudain, il faut d’urgence débaptiser le quartier de La Négresse. D’abord, j’ai cru halluciner….Ubu roi… il y a tant d’inégalités, de racisme, de sexisme au quotidien, n’y aurait il pas des combats plus importants à mener contre toutes ces dérives? Mais bon, nos fighters de salon n’ont rien trouvé de mieux. Alors si le souvenir de cette beauté qui a sans doute su impressionner les gens du coin est à ce point insoutenable qu’il faille la débaptiser, je propose qu’on le remplace par celui de Carola Raquete. Elle au moins, a sauvé de vraies vies humaines en Mediterranée, n’en déplaise aux antiracistes de salon. Merci de m’avoir lu. Laura
https://www.avast.com/sig-email?utm_medium=email&utm_source=link&utm_campaign=sig-email&utm_content=webmail Sans virus.www.avast.com https://www.avast.com/sig-email?utm_medium=email&utm_source=link&utm_campaign=sig-email&utm_content=webmail <#DAB4FAD8-2DD7-40BB-A1B8-4E2AA1F9FDF2>
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Bonjour Laura
je suis bien d’accord avec vous. Ceux qui dépensent cette énergie pour effacer La Négresse
, j’espère les retrouver pour combattre les lois racistes de notre gouvernement.
Cordialement
MG
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bonjour, je suis très étonnée de votre position conservatrice voire réac sur ce sujet. Votre article vise à ridiculiser le changement de nom alors que le monde, la société bougent, évoluent…afin d’éviter les discriminations. Et non ce n’est pas un détail, la preuve : l’énergie que mettent la mairie et les opposants comme vous à dénigrer cette decision. Si une dénomination d’un lieu porte atteinte à nos concitoyens, changeons la ! Mme le maire aurait pu elle-même avoir cette idée, afin de mieux intégrer l’ensemble des habitants et visiteurs. Quant au « c’était mieux avant », quoi? Ya bon Banania? Les mains aux fesses? Si « la Negresse » pouvait correspondre à une époque, l’époque a changé, et c’est tant mieux.
Cathy
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Chère Cathy
Merci pour votre message auquel je tiens apporter quelques précisions : je ne dénigre en aucun cas cette décision, je m’en fous . Et si dire cela c’est être « conservateur voire réac », alors je le suis pour beaucoup de choses.
J’ai vécu et travaillé dans plusieurs pays d’Afrique et d’Afrique « noire », mon action pour y éviter toute discrimination fut justement de les respecter (le noirs) et de demander à certains blancs de les considérer comme leurs égaux. (ce qui fut, contrairement à mes craintes, assez facile) Et de rire quand ils me traitaient de « oyibo » dont les nigérians n’ont jamais pu réellement me donner la traduction (mais l’un d’eux m’a dit que cela signifiait « banane pelée » en référence au sexe des blancs, vrai, pas vrai ? ). Voilà ma façon d’éviter les discriminations. J’en suis beaucoup plus fier que me battre aujourd’hui pour se débarrasser du nom de la negresse. J’espère que ces mêmes personnes auront la même énergie pour aider, accueillir et défendre ici en France, les droits de ceux qui ont la peau noire, bronzée, de couleur, obscure, sombre (barrer la mention inutile). Mais par pitié, qu’ils n’empêchent pas les restaurants de ne plus servir les « nègre en chemise » les « forêt noire » les bonbons « tête de nègre » que j’aimais tant à l’entracte quand nous allions voir un film sur « la revue nègre » de Joséphine Baker au cinéma.
Mais si changer le nom de la négresse peut en rassurer et suffire à certains d’avoir fait leur devoir de civisme ils pourront s’en glorifier à peu de frais. Malheureusement, dans ce cas-là, je ne m’en fous pas.
Michel Gellato
PS : Quant au « c’était mieux avant », j’ai cherché, je ne vois pas où cela apparaît dans mon article
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