Rendez-vous à Mont-de-Marsan

Mardi 30 avril à 14h, RamDam 64-40 est convoqué au tribunal pour le premier procès en diffamation de son existence face au maire de Benquet, Pierre Mallet.

Lorsque nous avons quitté Anticor, en 2017, pour fonder RamDam 64-40, nous nous étions promis de ne pas encombrer les tribunaux et de nous contenter de raconter par l’humour la vie publique locale. Ce sera donc bien malgré nous que nous nous retrouverons à la barre du tribunal de Mont-de-Marsan, faute d’avoir suffisamment médité l’adage : « On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui ». Pierre Mallet, maire de Benquet, a considéré que son honneur était malmené par nos articles et a donc traîné au tribunal pour diffamation, Dominique Lapierre, signataire de cinq articles parus en 2021 et Jean-Yves Viollier, à l’époque président de RamDam.

Bien entendu, nous réservons nos explications à la Cour, mais cette audience du tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan, s’annonce palpitante puisque Pierre Mallet avant de nous accuser de diffamation, devra répondre à l’initiative du parquet de conflit d’intérêt.

Ce qui s’appelle ne pas faire les choses à moitié.

RamDam 64-40

Gardena : La deuxième manche pour Letamendia

Après une première assemblée générale chahutée, le 23 février dernier, où le président de Gardena, Jean-François Letamendia, accusé d’avoir signé en douce un accord avec le promoteur du parking Foch à Saint-Jean-de-Luz, n’avait pu aller jusqu’au bout de sa réunion publique, on pouvait craindre qu’il n’en soit de même pour l’assemblée qui s’est tenue samedi 27 avril.

Les opposants avaient même envoyé dans la semaine un courrier par huissier au président en s’indignant d’avoir reçu une convocation à l’assemblée générale sans rapport moral, sans rapport financier et sans le protocole « confidentiel » qui aurait été signé au nom de Gardena et attribuerait une quinzaine de parkings à certains adhérents.

Mais cette fois le président Letamendia avait beaucoup mieux préparé son affaire en interdisant tout d’abord à la presse d’assister à cette assemblée générale puis en mettant à profit ces dernières semaines pour faire adhérer ses proches et se retrouver avec 24 pouvoirs au moment du vote. Résultat, des rapports moraux et financiers votés avec une vingtaine de voix de majorité et un accord transactionnel qui reste toujours secret.

Les opposants au président réfléchissent aux actions à mener, mais il est fort probable qu’une troisième mi-temps va se dérouler au tribunal.

Une victoire pour « Mouguerre Cadre de vie »

Pour préserver les barthes de Mouguerre, la mobilisation ne faiblit pas et 80 personnes étaient encore présentes, vendredi 26 avril, pour manifester leur vigilance face aux projets d’extension du Centre européen de fret. Le maire de Mouguerre et l’Agglo, à la manœuvre dans ce dossier, ont fait machine arrière à propos de l’implantation de l’entreprise Enovis sur 3 hectares de barthes. L’Agglo déclare chercher ailleurs un terrain adapté aux besoins de l’entreprise. En revanche pour les 9 hectares restants qui seraient destinés à l’extension ferroviaire, une nouvelle étude va être lancée. La mobilisation pour préserver cette zone humide non constructible reste donc de mise.

https://www.facebook.com/search/top?q=mouguerre%20cadre%20de%20vie

Biarritz l’inconséquente

Pendant que les riverains de la Cité de l’Océan enduraient pétarades et gaz d’échappement avec un rassemblement de voitures anciennes qui ont fait « vroum-vroum » tout le week-end, Maider Arosteguy paradait sur la scène du casino municipal en compagnie de Jean-Marc Jancovici, venu parler d’impact carbone et d’environnement à l’initiative de l’association « Klima Connexion ».

Le grand écart idéologique ne fait décidément pas peur au maire de Biarritz.

Un commentaire

  1. Merci pour ce partage. Oui c’est ahurissant. Pourtant lors de la conférence de Jancovici où les édiles ont été souvent pris à partie au sujet des mesures à mettre en œuvre pour rendre les villes plus accessibles aux piétons et cyclistes et donc moins axées sur le tout automobile on semblait voir une approbation générale. L’effet de cette concordance des événements un WE ecolo / un WE auto tour automobile est à première vue désastreux mais finalement plutôt salutaire. Quel crédit accordé aux politiques décideurs quand on les voit si adeptes du en même temps ? Quel crédit accorder à cette très nouvelle association qui est capable de monter un programme prestigieux et fort intéressant sans se préoccuper d’un éventuel télescopage dans les dates ? Pour une prochaine fois si je peux me permettre un conseil d’amateur aux professionnels de la communication : éviter le WE patrouille de France et celui des W&Waves. Et finalement la question qui me turlupine : «Mais qu’est il venu faire dans cette galère ce talentueux et respectable Jancovici ? ». Nous avons la femme qui murmurait à l’oreille de Jancovici mais nous n’aurons pas cette réponse. J’ose espérer qu’il n’était pas informé…

    bien cordialement et merci encore

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