Suivre la flamme olympique, c’est l’état de graisse

Pourquoi une telle cohorte autour de la flamme olympique? Quelqu’un veut la voler?

« Le Canard Enchaîné » nous apprend que 115 employés de l’État vont accompagner le parcours de la flamme olympique. Des pompiers ? Non, des policiers et gendarmes ! Pourquoi, quelqu’un veut la voler ou l’éteindre ?

Quelle qu’en soit la raison, un problème collatéral se pose : c’est que la personne qui porte la flamme est un sportif qui trottine pas mal. Il faut le suivre. Or, malgré le secret défense, Ramdam a appris que nos militaires, policiers et gendarmes, sont touchés par l’obésité.

https://www.20minutes.fr/sante/4081842-20240318-armee-francaise-surpoids-obesite-nouveaux-ennemis-militaires

Pour nous, il est insupportable qu’une cohorte de patapoufs s’échine à suivre la flamme tout en jetant des regards aux alentours pour déceler des terroristes armés d’extincteurs.

Au moins, par pure humanité, qu’un véhicule fasse l’ambulance-balai. Certes ces frais s’ajouteront aux 180 000 € payés par le département pour que la flamme illumine Pau et son conducator Bayrou, en espérant qu’il pourra fendre ces 115 policiers pour l’apercevoir. Le veinard !

Michel GELLATO

Comptables à rallonges à la CAPB

Qu’un maire dont le mandat est de six ans, appuyé par une majorité qui lui est a priori acquise et souvent peu curieuse, décide « d’investissements qui vont durer plus de 50 ans » que « d’autres générations financeront », cela exigerait, nous semble-t-il, un débat public d’envergure.

La déclaration précédente de Kotte Ecenarro ayant attiré notre curiosité, nous nous sommes penchés sur le ROB 2024 (Rapport d’Orientation Budgétaire, Conseil Municipal du 28/02/2024) de la ville d’Hendaye. Manifestement, la comptabilité n’est pas une science exacte. Il suffit de jeter un coup d’œil aux diapos projetées pour voir qu’il y a un truc qui ne va pas.

Sur une diapo, le montant total de la piscine est de 10,193 millions, sur une autre 11,5 millions d’euros. Idem la cuisine centrale qui varie entre 300 000 € à 50 000 €. Bref :

Qui réapparait dans le rétroviseur ? Translandes !

Etonnant Compte Rendu de la CSE (Commission Sécurité et Emploi du 13 02 2024) de la société Trans-Landes RRTL qui exhume quelques souvenirs douloureux.

Non seulement on y apprend que des chauffeurs roulent toujours sans permis valides, malgré des mesures prises (ou mal prises) mais, rappel qui fait mal « afin de ne plus reproduire les erreurs passées qui avaient été constatées par l’ancien Chef de gare (Monsieur Martins) et les tribunaux en 2018 »

Un ange a dû passer du coté de la direction qui, après s’être débarrassé de Jésus Martins (puis de Philipe Cazalet, un autre lanceur d’alertes, voir notre article « Comment devient-on lanceur d’alerte? ») le poursuit toujours d’un procès en appel.

Ensuite, discours de sourds concernant la responsabilité de la direction quand un conducteur roule sans permis valide. Pour la direction, c’est clair : « c’est au conducteur de contrôler la validité de ses titres ». Pour la justice, c’est différent :  « l’initiative qui pèse sur le salarié de faire en temps utile la demande de visite médicale nécessaire à la validité de son permis, n’ôte pas à l’employeur (qui détient la copie des permis de conduire et des visites médicales de ses chauffeurs) l’obligation de s’assurer que ceux-ci sont en état de conduire. »

Mais Trans-Landes RRTL semble être un État dans l’État. Normal, c’est une société publique gérée par nos élus.

2 commentaires

  1. Je me permets de faire observer très respectueusement que a priori s’écrit sans accent sur le a, s’agissant d’une locution latine considérée par les puristes comme invariable et que l’on écrit généralement en italique. Pour le reste, bon vent à Ramdam que je lis toujours avec plaisir.

    Cincinnatus

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