Bouffée d’espoir chez Ramdam, l’Europe présentait, le 30 novembre 2023, une proposition visant à contrer les « procédures baillons », c’est à dire limiter la possibilité aux « puissants » principalement aux élus corrompus puisant dans l’argent public, d’intenter des procès en diffamation contre les « emmerdeurs » type Ramdam. Pour ces accusateurs, qu’importe le résultat du procès ; qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, le but est d’intimider, de noyer le citoyen ou l’association trop curieuse sous des procédures sans fin, les réduire au silence pendant la durée de l’instruction (d’où le nom « procédure bâillon ») et de les épuiser financièrement.
La proposition de directive européenne prévoit : « un traitement en urgence de ces accusations de diffamation ; si le juge estime infondé le recours du « puissant », celui-ci devra rembourser les honoraires d’avocat, les frais de voyage, les frais médicaux pour soutien psychologique et indemniser ses détracteurs à raison de l’atteinte à leur réputation ou de « la détresse émotionnelle liée à la procédure judiciaire ». Il encourt en outre des sanctions électives, proportionnées et dissuasives »
Protégeons nos élus corrompus
Quoi ?! Qu’est-ce que c’est que cette Europe qui vient se mêler de nos corrompus Français ? immédiatement levée de boucliers. Le « Cercle droit et débat public » publie aussitôt une chronique dans « le Figaro » (26 décembre 2023) s’insurgeant contre cette directive. Cette chronique est signée par 9 membres du « cercle » dont sa présidente Noëlle Lenoir, personne qualifiée puisqu’elle avait été choisie en 2011 comme déontologue par nos parlementaires, alors qu’elle « défendait un laboratoire pharmaceutique contestant une décision ministérielle ». Le Figaro s’interrogeait sur la conformité « à l’éthique d’être à la fois avocat d’une entreprise privée en guerre contre l’État et déontologue de l’Assemblée nationale ? » (1)
Bref ces signataires s’insurgent contre cette distinction rigide entre « puissants » et « faibles », alors qu’ils – les puissants- « ne cherchent pas à intimider les faibles, mais défendent leurs intérêts légitimes, leur image etc.. » malheureusement sans donner d’exemple.
Et l’article termine par cette stupéfiante phrase : « La justice n’a rien à gagner à inverser la maxime par laquelle La Fontaine conclut la fable ‘ les animaux malades de la peste’ : Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir »
Que l’injustice est douce quand on est du bon côté du manche.
A notre connaissance, pas un magistrat ne s’est offusqué de cette déclaration honteuse. Vous voyez que vous avez besoin de Ramdam !
Michel GELLATO
Jamais Trop de Ramdam 
Est-ce qu’il s’agit uniquement d’un problème politique ou n’est-ce pas une culture Républicaine d’une caste souvent locale qui s’entretien mutuellement parmi lesquels on trouve certes des politiques mais aussi des cadres de la fonction publique, du monde judiciaire de celui des petits syndics qui se entent arrivé et bien d’autres dans le monde des professions dites obligatoires et tous assez proches d’une mouvance gauchiste et souvent assistée d’une manière ou d’une autre et qui à n’importe quel prix cherche à conserver son petit entre soit.
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Bonjour Gérard,
Je crois que la mouvance gauchiste a bon dos. Voici la liste des signataires de la chronique : « Cercle droit et débat public: Noëlle Lenoir (membre honoraire du Conseil constitutionnel), présidente. Pierre-Henri Conac (professeur de droit). Dominique de la Garanderie (ancien bâtonnier de Paris). Jean-Claude Magendie (ancien premier président de la cour d’appel de Paris). Jean-Yves Naouri (chef d’entreprise). Emmanuel Piwnica (avocat aux conseils). Jean-Éric Schoettl (ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel). Frédéric Thiriez (avocat aux Conseils). Philippe Valletoux (consultant). »
Je n’y vois pas trop de gauchistes. Je pense plutôt que les élus ont fait leur la déclaration de Goethe : « je préfère l’injustice au désordre », sachant que de leur position l’injustice ne peut pas les atteindre, et ceux qui la réclament créaient le désordre.
D’ailleurs, le choix de nos députés pour une déontologue en plein conflit d’intérêt en dit long sur leur désir de tranquillité. Tant que le citoyen ne sait rien, il n’y a pas d’injustice.
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Bonjour,
Être gauchiste est une culture et non pas un titre. J’ai un certain temps fréquenté ce milieu politique il y a plus de 25 ans et croyez moi qu’à l’époque déjà ceux qui se disent de gauche ne sont pas les pauvres de France mais essentiellement des gens qui ont des titre comme ceux que vous avez cité. Certes ce ne sont pas les plus arrogants mais les plus filou et profiteurs certainement. Cela étant dans le monde politique devenu une profession il n’y a de nos jours ni gauche ni droite pour s’éloigner rapidement de la population c’est leur culture et formation permanente et ceux qui ont quelques convictions n’y restent pas longtemps. Essayez un jour en tant que bouseux de la province d’entrer seulement dans le dernier cercle des locaux des partis politiques parisiens, franchir la première porte est déjà un exploit olympique et une fois la porte entrouverte c’est la vision de la décadence, le règne du mépris et la guerre des clans mais en aucun cas une vision d’avenir de leur pays. Le monde local n’est pas mieux j’en ai vu qui étaient Madelin, ensuite Sarko puis centriste pour finir Macroniste de l’aile gauche juste pour leurs seuls intérêts.
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Bien d’accord avec vous. Personnellement, je n’ai jamais rejoint de parti politique, mais un jour j’ai tenté de m’inscrire dans un parti qui se formait. Je n’ai même pas eu le temps de payer ma cotisation que j’étais déjà un gêneur à vider. Pas manu militari, mais j’ai vite compris qu’il fallait plus me battre en intérieur que défendre notre idéologie à l’extérieur. C‘était « moi je sais et si tu ne m’obéis pas, tu es une entrave à notre mouvement ». L’entrave que j’étais est vite partie.
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