Récent vainqueur de l’élection à la présidence départementale LR 64, notre sénateur favori vient de nommer sa fille Emmanuelle au bureau départemental.
La honte, décidément, ne l’étouffe pas beaucoup. RamDam 64-40 avait déploré en son temps « la gloutonnerie sans limite » de Max Brisson qui en plus de son mandat de sénateur et de conseiller départemental, souhaitait s’emparer de la présidence de la fédération LR 64. Naïfs, nous nous demandions comment l’ogre biarrot arriverait à trouver le temps de tout faire. Avec la photo postée hier sur X, ex-Twitter, nous commençons à voir la manœuvre en gros sabots du candidat-à-tout, bien décidé à refiler son sceptre actuel à sa fille et à poursuivre les vieilles habitudes de népotisme propres à la politique française (Le népotisme consiste à refiler ses privilèges à ses enfants).
Emmanuelle Brisson, sans doute en récompense de ses années de bons et loyaux services macronistes, vient d’intégrer le bureau départemental LR (où curieusement les maires LR du département comme Maider Arosteguy ne figurent pas). Il suffit pourtant de discuter quelques minutes avec la demoiselle de 27 ans, tantôt assistante, tantôt journaliste, tantôt communicante, (Bon à tout, bon à rien comme on dit en Charente…) pour bien comprendre que l’enveloppe pimpante ne sert qu’à masquer un vide idéologique aussi démesuré que son appétit de pouvoir.
Revanchard et ne se remettant visiblement pas d’avoir perdu la mairie de Biarritz en 2014, Max Brisson imagine sans doute que sa fille pourrait laver l’affront familial. D’où la création de ce club de jeunes invisibles mais présents dans les médias « Biarritz de Demain », histoire de préparer une liste électorale pour 2026, d’où ces invitations surprenantes de la demoiselle à CNews pour évoquer le quartier de la Négresse et se montrer plus à droite que Pascal Praud ce qui n’est pas une mince performance. Que cette façon de faire de la politique est détestable !
Jean-Yves VIOLLIER

L’hôpital qui se fout de la charité
S’exprimant au sujet de « l’enfer » des TER en Gironde (retards et annulations) le vice-président de la région Nouvelle-Aquitaine, Renaud Lagrave se lamente sur FR3 région, expliquant multiplier les courriers à la SNCF. “Nous payons 80 millions d’euros par an de péages pour que les trains circulent dans la région. Le réseau est pourtant toujours aussi vétuste ». Il avait alors menacé, de “ne plus payer”, sans “avancées concrètes de la part du réseau ferroviaire. »

Renaud Lagrave, plus acerbe sur la SNCF que sur Trans Landes.
Ce n’est pas une surprise pour Ramdam que les petits poings de Renaud Lagrave, vice-président du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine en charge des transports, ne servent pas à grand-chose. Venant de de celui qui a toujours été sourd, muet et aveugle devant les problèmes de sécurité de la société de transport scolaire et de passagers Trans-Landes RRTL dont il est le président pour la Région, déjà, qu’il réponde à FR3 montre qu’il peut parler. Peut-être même qu’il pourra aussi « lire » l’enquête parue sur ramdam6440.fr :
1) Translandes-rrtl nous-transporte dans le côté obscur de la force
2) Pas de pitié pour les malades !
3) A Trans-Landes RRTL, nous saurons vous faire parler
4) Comment devient-on lanceur d’alerte?
5) Ça part dans tous les sens, mêmes interdits.
6) Nos élus jouent au jeu de la patate chaude
7) Il n’est pire sourd ….
Quant à attendre qu’il écrive….
Sud Ouest enfonce le clou
Dans son édition du 9 décembre, Sud Ouest publie un sondage qui confirme la piètre estime dans laquelle sont tenues les élites de la Nation. Neuf personnes sur dix, parmi les 1500 interrogés pensent que les personnes exerçant des responsabilités sont corrompues. Et sur qui misent les sondés pour dénoncer cet état de fait ? Sur les lanceurs d’alerte (44%) et sur les associations (27%). Quant à la presse, ils ne sont plus que 23% à croire en ses capacités.
Jean-Jacques Lasserre a fait la même chose pour sa fille Florence dont l insignifiance est connue …voir son attitude pour le vote des mesures pour se loger au pays Basque.
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Je n’avais pas pris le TER Bordeaux-Hendaye depuis plus de 20 ans … maintenant j’ai 73 ans, suis en partie handicapé et je ne peux que compatir pour les étudiants qui reviennent le vendredi dans un wagon qui ressemble à un métro (sauf qu’on y passe deux heures) : TOUS debout, serrés comme des sardines, avec les valises dans les jambes. Ah, il n’y a pas eu de contrôleur (comment serait-il passé ?).
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