Les tilleuls de la place de la république ont-ils leurs jours comptés ? C’est ce dont s’alarme le collectif SOS-tilleuls qui a contacté Ramdam. Nous avons donc repris le projet paysager initial pour voir si le « vert » n’était pas dans le fruit.
De quelle maladie sont atteint certains maires qui n’ont de cesse que couper des arbres pour en replanter d’autres. Après Bayrou, l’Attila du Béarn, dont nous avons maintes fois ciblé la fièvre défoliante, (ref 1,2&3) c’est notre ami Kotte Ecenarro qui revient de Castorama avec une tronçonneuse.
Le projet initial, outre le bla bla habituel « Les intentions du projet paysager s’attachent à concevoir un espace urbain qui polarise les services, améliore l’usage fonctionnel des pratiques installées et offre de nouveaux espaces attractifs…. » ce qui veut tout et rien dire, présentait de belles images :
Quand tout est peint en vert, on n’y voit que du bleu. L’impression que de la végétation va être ajoutée à la végétation existante, qui n’y souscrirait pas ? Mais il fallait savoir lire : « Place du marché : Les arbres de différentes hauteurs qui seront replantés etc.. »
Ainsi, déjà en 2018 Kotte Ecenarro savait, même en l’absence d’expertise phytosanitaire que ces tilleuls étaient malades, puisque c’est la raison opposée au collectif SOS-Tilleuls pour justifier leur décapitation.
En outre, le collectif nous a affirmé qu’il a découvert en lisant Sud-Ouest que le maire avait proposé de les rencontrer. Manifestement la démocratie participative, c’est pas encore dans les mœurs, soit du maire, soit des citoyens.
Bon, ceci étant dit, à Ramdam nous ne sommes pas tombés de la dernière pluie et nous savons lire entre les lignes. Pour nous, la motivation de Kotte Ecenarro est simple, classique, mais irrésistiblement attirante : les subventions ! Ces deniers publics qui tombent du ciel !
En effet, ce projet s’inscrit dans le cadre des « petites villes de demain » qui permet d’obtenir des subventions au fil de l’eau de l’avancement des travaux. Et des subventions il y en aura bien besoin, puisque en 2018, l’enveloppe pour la seule place du marché était de : 3 337 500 € TTC. Combien aujourd’hui ?
Petit rappel pour les maires défricheurs
Michel GELLATO
Références
Jamais Trop de Ramdam 
bonjour et grand merci ,le dessin est,comme toujours fort à propos
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Le projet de place de la République a Hendaye est un projet du siècle dernier. Minéralisation, arrachage d’ arbres pourvoyeurs d’ ombre, de fraîcheur et d’habitat pour les oiseaux. En dehors de ce massacre à la pelleteuse, il y a fort à parier que les nouveaux arbres qui seront plantés, au tronc et au feuillage insuffisant, n’ auront pas non plus d » espace suffisant pour développer leurs racines donc leur houppier. Quand aux tonnelles, appelées végétalisation, le déplorable exemple de l’ aménagement de la place de la Gare , ne laisse présager qu’ une décoration sans aucun objectif de préservation des espaces verts. Sans oublier le coût de ce aménagement qui deviendra un prétexte pour refuser des aménagements bien plus utiles pour les hendayaises et les hendayais. Il est encore temps de s’ opposer à ce projet.
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L’aménagement de la place de la Gare, qui n’a fait que minéraliser cet espace et disparaître les rares arbres qui s’y trouvaient et qui sont remplacés par des tourniquets aux plantes malingres, est emblématique de ce qu’il ne faut pas faire. Le projet d’aménagement de la place de la république qui prévoit l’abattage de grands arbres qui ont fait leurs preuves en matière de fraîcheur et d’ombre, son coût (8 millions) est un projet du siècle passé. Trop brutal, trop cher, trop peu participatif et incapable d’aménager un espace utile aux hendayaises et hendayais du 21ème siècle.
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Nous avons eu le même problème avec la mairie d’Amou Landes . Nous nous sommes battus pour préserver un cèdre de 65 ans magnifique . HÉLAS il a été abattu début septembre a 5h du matin. Et ce malgré le dossier de notre avocate . Nous avons créé un collectif et une cagnotte. Rien n’y a fait . Le projet rénovation de la place de la mairie petite ville de caractère. Nous avons écrit au ministre des territoires et la préfète nous a répondu . Voilà mais ne vous découragez pas . Claire
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