A Trans-Landes RRTL, nous saurons vous faire parler

Deux salariés accusent leur hiérarchie de leur avoir demandé des faux-témoignages… Rien que ça!

Dans l’article précédant, la hiérarchie de Trans-Landes RRTL a montré son penchant pour tirer sur les ambulance. Florian Deygas, atteint de sclérose en plaques et immigré en a fait les frais. Sa collègue Véronique Lefilliatre n’est « que » malade. Il faut donc taper plus fort.

Septième tiroir : les faux témoignages

Suite au deuxième procès déposé par Véronique Lefilliatre contre son employeur, pour Trans-Landes RRTL, ce coup-ci, c’en est trop. La hiérarchie, douchée par le premier procès perdu contre Florian Deygas améliore ses méthodes en apportant une grande nouveauté : les faux témoignages !

La nouvelle DRH, Sophie Izoulet demande au chef de secteur, de faire pression sur ses employés pour accuser Véronique Lefilliatre de….  n’importe quoi.  Or, qui est ce chef de secteur : monsieur Adolphe Ferreras -coucou le revoilà, le fameux concurrent du jeu de la mosquée (voir « pas de pitié pour le malades » )-. Après une première mouture, Sophie trouvera les témoignages trop mous et donnera à Adolphe des consignes et des exemples pour leur rédaction. « Je pense qu’il faudrait que chacune écrive différemment ce qu’elles pensent / par ex : par l’affichage dans les dépôts de Bayonne et Tyrosse, madame Lefiliatre a mis la zizanie. En effet les caricatures ont nui à l’image de la direction et ont généré des tensions entre salariés… etc.. etc.. Bref tu vois ce que je veux dire »

Message reçu cinq sur cinq par notre Adolphe. Deux salariés, Impressionnés par une hiérarchie pesante, s’exécutent et rédigent les « faux témoignages » demandés, (accusant Véronique Lefilliatre, entre autres, d’homophobie). Très vite, ils se rendent compte de la gravité de leur fausse déclaration et vont en justice se récuser.

Ci-dessous les deux attestations de témoins (documents Cerfa) accusant la hiérarchie de leur avoir demandé un faux témoignage « pour assouvir leurs besoins »

« Nous avons subi des pressions de notre chef de secteur pour faire un faux témoignage envers madame Véronique Lefilliatre. Nous avons obéi à notre hiérarchie, madame Izoulet la DRH et monsieur Adolf Ferreira le chef de secteur. Aujourd’hui nous nous rendons compte de la charge qui pèse sur nous, mais nous ne nous sommes pas rendus compte à l’époque de la portée et de la gravité de ce qu’on nous demandait de faire. Nous ne pouvions imaginer qu’une hiérarchie puisse mettre ses employés dans une situation d’illégalité pour assouvir ses besoins »

La DRH, Madame Izoulet s’en justifiera malhabilement ensuite sur les ondes de France Bleu.

Ce coup-ci, les initiateurs de ces faux témoignages, Sophie Izoulet et Adolphe Ferreras ne s’en tireront pas en puisant dans l’argent public de la société, ils risquent gros : 7 ans de prison et 100 000 € d’amende.

Comment devient-on lanceur d’alerte ? (Parution demain)