Michel Veunac, réfugié politique à Bayonne

« Commérages à Biarritz » ou comment éviter Biarritz pour papoter entre membres de l’Ancien Régime.

Ce vendredi 23 juin à l’auditorium de la Chambre de commerce de Bayonne, le chœur Oldara a ouvert la présentation du dernier livre de Paul Azoulay, « Commérages à Biarritz » par des chants basques enjoués et propices aux réflexions. C’est Maria François, collaboratrice de Vincent Bru député de la 6e circonscription excusé pour cause de repos, qui ouvre les interventions, suivie de Michel Veunac, ancien maire de Biarritz, qui a regretté que cette réunion n’ait pas eu lieu à Biarritz. Curieux n’est-ce pas, sauf pour les initiés qui savent que ce n’est pas le grand amour entre Maïder Arostéguy et la famille Azoulay, pas plus qu’entre les Biarrots et l’ancien maire.

En scrutant les minois réjouis et gourmands d’un grand nombre d’auditeurs, RamDam 64-40 a noté que se retrouvaient à Bayonne tous les courtisans de cet ancien maire, de Guy Lafite à Jocelyne Castaignède, les rares qui restent persuadés qu’il a fait un bon mandat de 2014 à 2020. On comprend alors beaucoup mieux pourquoi Bayonne fut choisie pour cette assemblée littéraire, festive, papotante et bruissante.

« Propagées par des envieux et écoutées par des curieux »

Exemple même de l’ancien combattant incapable de remettre son logiciel personnel à jour, le docteur Guillaume Barucq succède au micro à son ancien chef de file en rendant hommage… aux vertus du bord de mer : « Lieu idéal pour promouvoir la santé publique » ou « Lieu de socialisation« , le bord de mer est « propice au commérage », sport aquatique dû sans doute à cet air « électrisé, ionisé, euphorisant… ».

L’ancien journaliste de Sud Ouest Emmanuel Planes se montre plus à l’aise sur la définition des commérages. Racontant ses diverses expériences, il nous fait voyager au Togo et qualifie les réseaux sociaux de « poubelles de commérages », avant qu’Iker Robles-Aranguiz, chanteur, figure de la culture basque et conteur humoriste, nous raconte quelques histoires un peu lestes.

Annie Azoulay, muse de Paul, conclut la séance par un brillant exposé d’une heure, illustré par de nombreuses photographies des siècles derniers, précisant qu’un commérage efficace doit « s’adapter à son auditoire » et que les rumeurs sont « propagées par des envieux et écoutées par des curieux », espèces humaines auxquelles, bien évidemment, nous n’appartenons pas.

Ce n’est enfin nullement un commérage que d’affirmer la présence de nombreux invités très assoiffés au cocktail final, tandis que Michel Veunac quêtait désespérément une oreille complaisante pour entonner son couplet favori : « Les électeurs sont ingrats, tout de même!« 

Dominique de la MENSBRUGE

Un commentaire

  1. Commérages vous avez dit …
    S’il a bien un ou deux reproches à faire à Michel Veunac : dans le cas présent c’est de ne pas lâcher prise sur son EGO de politicien quoique que cela ne se retrouve pas qu’en politique …
    J’ai entendu dire qu’il avait aussi le « sang chaud » et qu’il lui arrivait de s’en prendre à ses collaborateurs et là, je dit stop ! Car si c’est vrai , je ne pense pas que ce soit une méthode productive et encore moins dans une mairie !
    Par ailleurs ayant voté pour lui à l’époque , je pense qu’il a manqué de transparence notamment dans la gestion du devenir du Palais …
    Vous me direz peut-être que c’est encore des commérages ?
    Allez monsieur Veunac , je suis conscient que la politique est cruelle … mais il y a un temps pour tout et
    Profitez maintenant de vos petits enfants si vous en avez et ne vivez plus dans le passé ! Carpediem

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