Olive se renie

Les peintures au sol « stationnement payant », que ce soit à la Barre ou à La Chambre d’amour, ne trompent pas. Le 1er juillet prochain, les vacanciers devront gaver un horodateur avant d’aller se baigner. L’histoire d’une plage devenue payante en France serait banale si le maire d’Anglet, Claude Olive, n’avait annoncé en 2014, au moment de sa première élection, que, lui maire, jamais il n’y aurait de stationnement payant à Anglet.

De quoi méditer l’adage : « Souvent maire varie, bien fol qui s’y fie ! ».

Le coup de pouce d’Etchegaray

L’Aviron aurait probablement battu Pau en jouant à Jean-Dauger, mais le président Philippe Tayeb savait en délocalisant le match à Anoeta qu’il allait faire une excellente affaire financière, vendant 40 000 billets au lieu de 15 000. Le financier a eu la primauté sur le sportif et tant pis pour les phases finales ! Le conseil municipal du 1er juin nous a aussi appris que la mairie y était allé de son petit coup de pouce en finançant les bus pour les supporters désireux de se rendre à Saint-Sébastien. Ce qui ressemble vraiment à une subvention déguisée et injustifiée, car les commerçants ont été les grands perdants de cette délocalisation. Mais il est vrai que dans le Sud Ouest, rugby et politique font souvent, à l’exception notable de Biarritz, très bon ménage.

La gestion de Veunac encore une fois épinglée

Habituellement plutôt nuancée, la Chambre Régionale des Comptes vient de rendre public son rapport sur le fonctionnement de l’Office de Tourisme de Biarritz de 2017 à 2021 (44 salariés et 5millions d’euros annuel de budget de fonctionnement) et, suivant les bonnes habitudes prises par le passé à Biarritz, il n’y a pas grand chose de conforme aux règles de la vie publique. « Seuils de mise en concurrence contournés », «  Situation irrégulière d’une salariée », « Absence de limitation des montants des notes de frais », « Règles de commande publique non respectées », « Composition du comité de direction porteuse d’un risque de conflit d’intérêts », on en passe et des meilleures.

Au point que  Maïder Arostéguy, élue en 2020 et héritière de la situation, a pris la seule décision qui s’impose : dissoudre l’Office de Tourisme.

https://www.ccomptes.fr/system/files/2023-06/NAR2023-023_2.pdf

Environ 60 000 euros de dette par Français

Le chiffre officiel vient de tomber : 43 060 euros de dette publique par Français ! Un chiffre trompeur, car pour savoir à combien s’élève sa dette réelle, le contribuable inquiet doit rajouter la dette de sa commune, de son agglomération, de son conseil départemental, de son conseil régional … et des instances européennes. Râlez pas ! En l’estimant à 60 000 euros, RamDam vous fait vraiment un prix d’ami.

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