Si Jean Lassalle peut se targuer d’avoir été l’un des candidats les moins dépensiers de la dernière présidentielle avec 813 060 euros il a été cependant épinglé par la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) pour quelques dépenses qui n’ont rien à voir avec la campagne électorale.
Parmi les « dépenses irrégulières » de Jean Lassalle, on retrouve le flocage de son fameux bus avec lequel il s’est déplacé dans toute la France. L’organe de contrôle a émis un avis négatif également sur des dépenses de location d’une salle et du mobilier pour des journées de rencontres de sa formation politique Résistons.
La CNCCFP a également mis à l’amende le Béarnais pour l’achat de 19 places pour un match de rugby . L’ex trublion de l’Assemblée Nationale pensait que cet achat allait passer tranquillement. La CNCCFP n’a pas vu « le caractère électoral de l’événement » et n’a « pas été démontré par le candidat ». Jean Lassalle sera remboursé d’environ 770 991 euros. Le plafond de remboursement pour les candidats qui n’ont pas obtenu plus de 5 % au premier tour est de 800 423 euros.

Le président du BOPB transporte son conflit avec la mairie sur une radio agenaise.
Invité de la Radio agenaise 47FM jeudi 26 janvier à l’occasion du match entre Agen et Biarritz disputé le lendemain, Jean-Baptiste Aldigé s’est laissé aller à des confidences en tentant de faire de l’humour sur sa relation avec la maire de Biarritz, Maider Arosteguy et sur l’association du BO amateur dirigée par David Couzinet. Bien aidé par le président du SU Agen Jean-François Fonteneau qui s’est inséré dans un débat qui ne le concerne pas et en ayant uniquement la version de son confrère biarrot. Perdus, les journalistes de la radio n’ont pas su rebondir et ont donc laissé les deux compères raconter leur petite salade agenaise.
Quelques extraits de cette interview :
- Quand Jean-Baptiste Aldigé ne veut pas que son interlocuteur parle de lAssociation avec laquelle il est en conflit.
- Le tacle de Jean-Baptiste Aldigé sur Maider Arosteguy en référence aux fluides que le club doit désormais payer à juste titre au regard du bail signé avec la mairie et du faible loyer annuel payé par le club.
- Jean-Baptiste Aldigé se plaint sur le stade en oubliant de dire que si les travaux sont loin de se faire c’est surtout dû à son comportement envers la municipalité et de ses nombreux revirements.
- Le raffut gratuit de Jean-François Fonteneau sur Maider Arosteguy quand le journaliste lui demande ce qu’il envie au BO, il répond « pas sa mairesse en tout cas ». Une sortie malvenue qui en dit long sur le niveau d’information du personnage sur le dossier.
- Jean-François Fonteneau relance Jean-Baptiste Aldigé pour le plus grand plaisir de celui qui n’attendait que cela pour s’épancher un peu plus.
Si les deux s’entendent aussi bien, on le comprend mieux après l’interview de Jean-François Fonteneau dans Sud Ouest qui explique qu’« on peut être amené à discuter, mais c’est un garçon très controversé et qui a besoin d’exister. Tout ce qui s’est passé avec le BO, c’est complètement dingue. Je sais qu’il a un sentiment d’appartenance fort et qu’il est très attentif aux résultats du SUA. Quand on était dans la difficulté ces dernières saisons, il s’est toujours bien comporté ». Tout en ajoutant que « C’est sûr que si on a des partenaires qui arrivent et amènent 3 ou 4 millions d’euros par an, forcément on va réfléchir ». Fait-il référence à la famille Gave qui cherche à tout prix de se séparer du BO et partir ailleurs ? On le subodore fortement en analysant cette phrase qui est loin d’être anodine.

Horizon veut mettre fin au cumul pension de retraite et indemnité de certains élus
Et si le cumul d’une pension de retraite avec d’une indemnité de députés, sénateurs et membre du Conseil constitutionnel venait à prendre fin avec le débat sur les retraites qui arrive au parlement ? C’est en tout cas le choix des députés Horizon qui vont déposer un amendement à ce sujet pour interdire ce cumul. C’est une très bonne chose qui pourrait permettre aux élus de participer eux aussi à l’effort imposé aux Français alors que cette réforme est majoritairement rejetée par le peuple avec de nombreux mouvements sociaux.
Suspicion illégitime
Lorsque le 13 octobre dernier, la mairie de Bayonne a voté 30 000 euros de subvention au « Choeur Bayonne pays Basque », nous nous sommes intéressés au chef de choeur nommé pour trois ans Jordi Freixa, car nous avions le sentiment de zones d’ombre dans son parcours. Deux lettres ont été adressées à l’intéressé et à l’adjoint à la Culture de Bayonne pour leur faire part de nos doutes. Dans les dix jours, nous avions une réponse de trois pages d’Yves Ugalde, fait tellement rare chez les élus qu’il mérite d’être souligné, tandis que le natif d’Irun nous recevait à Hendaye le 20 janvier et dissipait tous les doutes. La démocratie telle qu’on l’aime.