ET MAINTENANT LES MENACES SUR LE DOCTEUR BARUCQ

Jean-Bernard Pinatel veut donner « un coup de boule » à l’élu biarrot. Sachant que l’un est le patient de l’autre, bonjour l’ambiance !

Ce n’est pas un hasard si Maider Arosteguy a longuement courtisé Guillaume Barucq avant qu’il ne décide de monter sa liste. Difficile de trouver un élu, qu’il soit dans la majorité ou dans l’opposition, plus soucieux de la démocratie et plus nuancé dans son expression que Guillaume Barucq. Hasard des rencontres à Biarritz, il se trouve aussi que je suis très respectueux du parcours du général Jean-Bernard Pinatel et que j’apprécie l’homme, même si je suis à des années lumières de ses convictions politiques et idéologiques.

C’est donc avec un peu de stupéfaction et de peine que j’ai découvert le message, retiré depuis, adressé par le pétulant octogénaire au sémillant docteur quadragénaire. Il y est question de « prendre par le col » et de mettre « un coup de boule sur son nez qui s’allonge comme celui de Pinocchio ». Quand on sait que l’un est le médecin de l’autre, elles vont être sympas les futures consultations !

Mais de quoi est-il question au juste. Le général reproche à Guillaume Barucq et aussi à Patrick Destizon, de ne plus être favorables à la construction de logements à Aguilera alors qu’ils avaient voté pour dans le passé. C’est la vision de la politique « Je ne veux voir qu’une tête » avec un maire qui doit marcher au pas sans se poser de questions.

Face à la levée de boucliers actuels et au refus massif de la population, la moindre des choses, au lieu de chercher à passer en force, est de suspendre les travaux jusqu’à l’élection de 2026 comme l’a fait Kotte Ecenarro à Hendaye sur le lotissement controversé de Moleres. La surprenante menace du général Pinatel, dont l’épouse est adjointe à la Culture, traduit bien la panique absolue de la majorité municipale sur le dossier Aguilera. Avec des silences et des évitements très révélateurs, comme l’absence d’explications plausibles sur le choix d’Alday.

Et si on buvait frais et se calmait ? Et si on respectait la vie démocratique ? Et si Biarritz arrêtait d’être la risée permanente de la Côte basque pour sa vie publique ?

Jean-Yves VIOLLIER

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