Le préfet, suite à la requête de l’élu d’opposition Jean-Batiste Dussausssois Larralde, a décidé d’invalider les décisions prises après le huis-clos, lors du dernier conseil municipal de Biarritz.
L’agitation qui régnait hier au sein du cabinet et la livraison devant la mairie de Biarritz d’un camion de Lexomil, ce tranquillisant bien connu, semblent confirmer les dires de tous ceux qui désapprouvent totalement les choix politiques actuels de la maire de Biarritz et qui évoquent une panique à tous les étages depuis que les mauvaises nouvelles s’enchaînent.
En effet, le préfet a invalidé les délibérations du dernier conseil municipal tenu le 15 septembre. On s’en souvient, Maider Arosteguy, dans un espèce de délire autocratique révélateur de sa véritable personnalité, avait décidé sans consulter personne de prononcer le huis-clos au moment du vote des délibérations concernant Aguilera. Patrick Destizon s’était égosillé en disant que c’était illégal, Guillaume Barucq avait déploré un attentat démocratique et toute l’opposition s’était émue, mais le cabinet de la maire avait mis plus d’une heure à réagir face à cette monstruosité juridique.
Adepte de la démocratie mais uniquement quand ça l’arrange, Maider Arosteguy s’imaginait donc tranquille, côté confrontation publique, jusqu’au 15 décembre prochain date officielle du prochain conseil municipal, mais va devoir réviser sa copie d’urgence.
Toujours d’après nos informations, un nouveau conseil municipal se tiendrait le vendredi 24 octobre, et les convocations pour les élus, compte tenu des cinq jours ouvrables obligatoires, partiraient aujourd’hui même.
Alors, on a honte ?
Selon les mêmes sources, les petits génies qui entourent Maider Arosteguy auraient imaginé une parade pour rendre moins visible le désaveu préfectoral. Ne pas diffuser, contrairement à l’habitude, le futur conseil municipal sur Youtube. Nous invitons donc tous les citoyens à être extrêmement vigilants et à se rendre à la mairie vendredi prochain si les brillants communicants qui entourent Maider persistaient dans leur scandaleuse décision d’occulter le débat public. Car à l’évidence, ce n’est pas de communication qu’a besoin l’actuelle majorité municipale mais d’un bon plombier pour réparer les fuites d’informations qui se produisent un peu partout dans cette équipe qui semble autant à bout de souffle que celle de Michel Veunac il y a six ans.
Jean-Yves VIOLLIER
Jamais Trop de Ramdam 