Une agrégée de Lettres qui supervise des psychologues, c’est la France de demain.
Madame Clarisse Johnson Le Loher, adjointe de François Bayrou et anciennement membre du feu le Haut Commissariat au Plan, vient d’être nommée conseillère en santé mentale auprès de l’Inspection d’académie. Le problème, c’est que Madame Le Loher, agrégée de Lettres, ne possède aucune compétence médicale. Malgré ce, elle devra superviser hiérarchiquement les psychologues attachés au milieu scolaire. D’où ça tousse vilain du côté des syndicats de psychologues qui ont démarré une pétition.
Bien que cette nomination soit faite par l’inspecteur d’académie, certains esprits mal intentionnés y voient une combine à la Bayrou. Par un hasard comme il arrive souvent en politique, madame Clarisse Johnson Le Loher semblait se trouver au chômage après le départ de son patron du Haut-Commissariat au Plan.
Pas diplômée de psy ? Et alors ? quand on a fréquenté François Bayrou, on est modelé pour tous les postes. Jugez plutôt : pour traduire la pensée de François Bayrou, ne faut-il pas faire preuve d’une grande psychologie (doublée d’une grande patience) pour transmuter le vide en profondeur ? l’absence en réflexion ? l’inefficacité en vision prémonitoire ? L’immobilisme en sage prudence ?
Aussi, à Ramdam, nous sommes étonnés que Madame Clarisse Johnson Le Loher, interrogée par ICI Béarn Bigorre, n’ait pas voulu s’exprimer. Nous l’avions rencontrée au moment de la création de l’antenne paloise du Haut-Commissariat au Plan. Elle nous avait donnée l’impression d’une personne assez futée pour ne pas tomber dans un piège si grossier.
Les futures réunions de l’Inspection d’académie dans le cadre de ses fonctions vont être animées et sûr, la santé mentale des enfants améliorée.
Michel GELLATO

Le Medef a peur
Le coût de « l’indécision politique a été chiffré à 9 milliards de produit intérieur brut de moins cette année » d’après Patrick Martin patron du Medef. Comme je possède quelques actions distribuées par mon ancienne société, je me suis cru ruiné ! Aussitôt, pour voir l’ampleur des dégâts, je me connecte sur Boursorama … qui me rassure : non, depuis le début de l’année le CAC 40 a gagné presque 9 %.

Donc, si les marchés dit-on, redoutent l’instabilité politique, c’est donc que la valse des premiers ministres leur assure que l’on ne va pas toucher à leur bas de laine. Quant au 9 milliards de manque à gagner, vrais ou faux, j’ai une idée de qui va les payer.
https://www.creditnews.fr/instabilite-politique-le-medef-tire-la-sonnette-dalarme-sur-leconomie-francaise/
Les choix révélateurs de Lecornu
Parmi les nominations éphémères des ministres, le choix par Sébastien Lecornu d’un personnage tel qu’Éric Woerth en dit long sur l’entêtement politique du gouvernement à ne rien céder qui puisse mécontenter les grandes fortunes
Voici la position politique d’Éric Woerth en 2013 : (http://pinguet.free.fr/gg217.pdf)
« Le 6 décembre 2013, alors qu’était publiée la loi de lutte contre la fraude fiscale prise suite à l’affaire Cahuzac, Eric Woerth, ancien ministre du Budget s’exprimait en souhaitant que le gouvernement suspende purement et simplement en 2014 les contrôles fiscaux, les contrôles de l’URSSAF et les contrôles de l’inspection du travail : « Je veux qu’on laisse les chefs d’entreprises se consacrer à leur travail et faire en sorte qu’ils continuent à créer de l’emploi ».
Il est certain qu’avec un gouvernement adoubant un tel personnage, ce n’est pas demain que la taxe Zucman ou tout mesure de justice quant au partage des richesses va voir le jour. Si Macron n’a pas perdu espoir de ramollir l’opposition des socialistes pour les rallier à un soi-disant budget de rupture, c’est peut-être pas le bon signal à leur envoyer.

Exemplaire Sandrine Derville
Opposante de qualité à Claude Olive, l’élue socialiste Sandrine Derville, par ailleurs vice-présidente du conseil régional, annonce dans « Sud Ouest » du 11 octobre qu’elle ne se représentera pas aux prochaines élections municipales. Par lassitude de la vie publique ? Certainement pas. Locataire jusqu’à maintenant, l’ingénieure de formation qui vit avec un enseignant souhaite acheter mais n’a pas le budget nécessaire pour s’offrir un logement sur Anglet. Avant de rajouter avec beaucoup de lucidité : « Être maire et ne pas habiter la commune, ce n’est pas honnête ».
On connaît une élue à Biarritz, et non des moindres, qui serait bien inspirée avant d’annoncer leur candidature de prendre exemple sur l’élue socialiste d’Anglet.