𝐀𝐑𝐎𝐒𝐓𝐄𝐆𝐔𝐘 𝐁𝐀𝐑𝐀𝐓𝐈𝐍𝐄 À 𝐓𝐎𝐔𝐓 𝐕𝐀 𝐃𝐀𝐍𝐒 Â«đ‹đ€ đ’đ„đŒđ€đˆđđ„Â»

đ™‹đ™€đ™Ș𝙧 𝙟đ™Șđ™šđ™©đ™žđ™›đ™žđ™šđ™§ 𝙡𝙚 đ™˜đ™đ™€đ™žđ™­ 𝙙’đ˜Œđ™Ąđ™™đ™–đ™ź, đ™ąđ™€đ™žđ™Łđ™š-đ™™đ™žđ™šđ™–đ™Łđ™© 𝙙𝙚 đ™„đ™Ąđ™Ș𝙹 𝙙𝙚 𝙩đ™Șđ™–đ™©đ™§đ™š đ™ąđ™žđ™Ąđ™Ąđ™žđ™€đ™Łđ™š 𝙛𝙖𝙘𝙚 Ă  𝙄𝙘𝙖𝙙𝙚 đ™šđ™© 𝙑𝙞𝙣𝙘𝙞, 𝙡𝙖 𝙱𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙙𝙚 đ˜œđ™žđ™–đ™§đ™§đ™žđ™©đ™Ż đ™€đ™Ș𝙗𝙡𝙞𝙚 𝙟đ™Șđ™šđ™©đ™š đ™Ș𝙣 đ™™Ă©đ™©đ™–đ™žđ™Ą đ™©đ™§Ăšđ™š 𝙛𝙖𝙘𝙞𝙡𝙚 Ă  đ™«Ă©đ™§đ™žđ™›đ™žđ™šđ™§ đ™„đ™–đ™§ 𝙡’đ™€đ™„đ™„đ™€đ™šđ™žđ™©đ™žđ™€đ™Ł.

Ainsi donc si l’on en croit l’interview sur trois pages de Maider Arosteguy dans « La Semaine du Pays basque » (19/9) les Biarrots n’auraient jamais Ă©tĂ© aussi heureux et reconnaissants Ă  l’Ă©quipe municipale de tout ce qui a Ă©tĂ© fait pour eux. DĂ©fense de rire !

Mais lĂ  oĂč on tousse sĂ©rieusement, c’est quand Maider Arosteguy rĂ©pond Ă  Jean-Philippe SĂ©got Ă©tonnĂ© qu’elle ait laissĂ© « filer 4 millions d’euros » de recettes pour les finances municipales. Pour mĂ©moire, Alday a proposĂ© 14,8 millions d’euros hors taxes Ă  la Ville pour le rachat du terrain appartenant municipal Ă  Aguilera, tandis qu’Icade, le groupe immobilier de la Caisse des DĂ©pĂŽts aurait proposĂ©… 18,2 millions et Vinci 18,6 millions hors taxes.

Pas dĂ©montĂ©e pour deux sous, Maider Arosteguy reprend l’argumentation dĂ©veloppĂ©e par Robert Alday lui-mĂȘme en plein conseil municipal. Le promoteur local est mieux-disant que ses concurrents, contrairement aux apparences, car il ne demande pas de subventions Ă  la Ville.

𝐌𝐚𝐠𝐧𝐱𝐟𝐱đȘ𝐼𝐞 𝐩𝐚𝐱𝐬 đŸđšđźđ± !

Ce que reprend Arosteguy dans l’hebdomadaire : « Habituellement, les bailleurs sociaux construisent leurs appartements, mais ils demandent aux maires de verser des subventions d’Ă©quilibre (NDLR : en cas de logements sociaux) pour que leurs opĂ©rations soient viables financiĂšrement. » Et pour bien enfoncer le clou : « Nous n’aurons pas Ă  dĂ©bourser Ă  terme 4 ou 5 millions de subventions d’Ă©quilibre pour que l’opĂ©ration s’Ă©quilibre ».

Magnifique, mais faux ! Par mes sources personnelles, je suis en mesure d’affirmer qu’en avril 2025 un des promoteurs Ă©vincĂ©s (Et trĂšs probablement les deux!) s’Ă©tait engagĂ© par Ă©crit, tout en proposant plus de dix-huit millions d’euros pour l’acquisition du terrain, Ă  renoncer Ă  toute subvention d’Ă©quilibre. Un fait que l’opposition, en rĂ©clamant les documents Ă  la mairie pourra vĂ©rifier aisĂ©ment.

Il faudra donc que la majoritĂ© municipale nous explique pourquoi elle a renoncĂ© Ă  une recette de plus de 4 millions d’euros.

Jean-Yves VIOLLIER

3 commentaires

  1. Comment se fait-il qu’en France il n’existe toujours pas de loi obligeant Ă  consulter les citoyens par rĂ©fĂ©rendum local lorsqu’il s’agit de dĂ©cisions financiĂšres majeures ? Ce n’est pas normal que quelques Ă©lus puissent dĂ©cider seuls de l’avenir et des millions d’euros du patrimoine communal. Il est temps que la dĂ©mocratie donne enfin une vraie voix aux habitants dans ces choix.

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  2. Bonsoir Monsieur, Je tiens Ă  vous prĂ©ciser que cela fait plus de 20 ans que la Ville ne subventionne plus les bailleurs sociaux. C’est l’agglomĂ©ration qui a pris le relais depuis les annĂ©es 2000. Bien Ă  vous.

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