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Quand vous vous retrouvez promu, que ce soit dans une entreprise ou dans la vie publique, vous avez deux solutions : soit vous cherchez Ă prendre comme adjoint le meilleur possible et tant pis si, au bout de quelques temps, l’envie d’ĂȘtre calife Ă la place du calife de votre second vous pose problĂšme, soit vous cherchez quelqu’un de bien fade et anodin et si pour une raison quelconque vous perdez votre place, la catastrophe sera immanquable.
Paul Baudry Ă©tait un artiste en son genre puisqu’il avait rĂ©ussi tout en Ă©tant maire de Bassussarry et vice-prĂ©sident de l’Agglo en charge de l’immobilier, Ă ĂȘtre salariĂ© en Espagne de Vinci, avant de se faire gauler par Tracfin. CondamnĂ© Ă une peine d’inĂ©ligibilitĂ© en premiĂšre instance puis en appel, il avait dĂ» Ă son grand regret cĂ©der les commandes de sa ville Ă son adjoint le bien pĂąle Michel Lahorgue.

Sud Ouest, 20 septembre.
Pour ĂȘtre allĂ©, en compagnie de plusieurs membres de RamDam, assister Ă un des conseils municipaux, je ne suis pas surpris une minute par la BĂ©rĂ©zina actuelle : incapacitĂ© du nouveau maire Ă prendre la parole avec aisance en public, conseil municipal expĂ©diĂ© en quinze minutes et conseillers bĂ©nis oui-oui qui votent tout en rĂąlant. Les conseillers ont depuis dĂ©cidĂ© de monter une liste pour les prochaines Ă©lections municipales ne rĂ©servant pas de place au maire actuel, ce qui dĂ©montre qu’ils ont encore un peu de bon sens.
A Biarritz, oĂč le Premier adjoint actuel affiche une discrĂ©tion de violette en public et un melon non nĂ©gligeable en privĂ©, on ferait bien de regarder de prĂšs la mĂ©saventure qui arrive actuellement Ă Bassussarry.
Jean-Yves VIOLLIER
Ă Bassussarry, on pensait avoir dĂ©jĂ tout vu avec Baudry, champion du cumul acrobatique entre mairie, Agglo et emploi ibĂ©rique chez Vinci, jusquâĂ ce que Tracfin lui rappelle brutalement les lois de la gravitĂ©. AprĂšs son Ă©jection, on a hĂ©ritĂ© dâun maire intĂ©rimaire, Lahorgue, choisi surtout pour sa capacitĂ© Ă ne faire de lâombre Ă personne, mission parfaitement accomplie.
RĂ©sultat : conseils municipaux bĂąclĂ©s en quinze minutes, un maire incapable de tenir debout derriĂšre un pupitre, et des conseillers atones qui votent mĂ©caniquement, marionnettes d’un grand guignol municipal. Rien de surprenant pour qui a assistĂ© Ă ce spectacle dâamateurisme civique.
Aujourdâhui, les conseillers prĂ©parent une liste sans leur propre maire : un sursaut de luciditĂ© ?
Mais tout cela semble presque anodin face Ă lâascension de Yannick BASSIER, dont lâarrivisme assumĂ©, le clientĂ©lisme Ă ciel ouvert et la morgue affichĂ©e laissent prĂ©sager non pas un redressement⊠mais un plongeon encore plus profond dans le ridicule municipal.
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