Il y a une semaine, la Ville transformait en actions une avance de 2 830 000 euros consentie au palace et par économie renonçait à son spectacle pyrotechnique du 14 juillet… Pas gênée, la direction de L’Hôtel du Palais offrait le même jour un feu d’artifice à ses clients.
C’est l’histoire d’un de vos bons copains qui vient vous emprunter une grosse somme d’argent pour subvenir aux besoins de sa famille et que vous retrouvez à bambocher, une semaine plus tard, dans un restaurant étoilé. Petit malaise !
On ne soulignera jamais assez le sens de la solidarité des contribuables biarrots qui contribuent depuis des décennies au maintien à flot de L’Hôtel du Palais, afin que les nécessiteux qui l’occupent en juillet et août puissent découvrir l’océan et passer de bonnes vacances. Et on rappellera aussi la promesse de campagne évaporée qu’avait faite Maider Arosteguy d’organiser un referendum sur le sujet pour savoir s’il est logique qu’une petite ville comme Biarritz gère un palace. Devenue maire, Maider Arosteguy affirme qu’elle tiendra sa promesse… quand le moment sera venu. Lors du prochain mandat si elle est réélue ou du suivant en 2032 ? Un peu présomptueux, non?
Il y a une semaine, la situation plus que délicate de « L’Hôtel du Palais » était évoquée à la fin du conseil municipal. En guise de bouquet final, les commerçants apprenaient peu après qu’il n’y aurait pas de feu d’artifice cette année, puisqu’il y en avait un tiré le 13 au soir pour la clôture des fêtes de Bayonne. L’argument peut s’entendre, mais il reste difficilement acceptable pour les commerçants locaux qui voient s’envoler une des recettes de l’année, après cinq jours de folie bayonnaise où les touristes ont été tentés de convertir en liquide leurs économies .
Mais de là à imaginer une sorte de feu d’artifice privé, réservé à la clientèle très huppée du Palais, mais payé en quelque sorte avec l’argent des contribuables biarrots… Il n’y a décidément qu’à Biarritz qu’on voit ça.
Jean-Yves VIOLLIER
Jamais Trop de Ramdam 
Bravo 👍
J’aimeJ’aime