AGUILERA, LE CAUCHEMAR D’AROSTEGUY

La maire de Biarritz est parfaitement consciente que le sort de l’élection municipale de 2026 pourrait se jouer autour du plateau sportif.


Malgré tous ses efforts, Maider Arosteguy va devoir se résoudre à un cruel constat. Le projet de construction de logements sociaux sur Aguilera, initié par l’équipe Veunac en 2014, n’avance guère et le premier mandat de l’élue biarrote ne sera marqué par aucun coup de pioche décisif.

L’opposition au sein des BIarrots à ce que le plateau perde sa vocation sportive reste très forte tandis que des voix importantes se sont ajoutées à la réprobation. Ainsi le maire d’Anglet, Claude Olive, toujours aussi influent sur la Côte basque même s’il est en retrait désormais des Républicains, estime que le choix de construire à cet endroit est une erreur. Richard Tardits, futur candidat aux élections de 2026, clame depuis 2014 qu’il faut renforcer le caractère sportif du plateau d’Aguilera et en faire un centre d’excellence sportive qui serait idéalement situé entre les stages d’oxygénation de Font-Romeu et de réhabilitation sportive de Capbreton. Et on murmure que Serge Blanco, qui n’aurait pas encore pris sa décision pour les municipales de 2026 mais rencontre actuellement beaucoup de monde, serait lui aussi très hostile à l’idée de voir des logements surgir à Aguilera.

Et comme si ça ne suffisait pas, l’optimisme n’est guère de mise pour Le Biarritz Olympique menacé de relégation administrative par le gendarme financier de la Fédération Française de Rugby et qui semble avoir du mal à trouver son financement pour la saison à venir sauf si la municipalité accepte de confier à un miraculeux sponsor la construction des fameux logements. Ce qui reviendrait à faire du Aldigé et est inacceptable dans un état de droit.

Jean-Yves VIOLLIER

Le sens critique de PRESSE Lib

Est-ce que l’article de Presse Lib aura suffi à mettre du baume au cœur de la première Magistrate biarrote ? Pas si sûr ! Suavement intitulé, « Maider Arosteguy cheffe d’orchestre subtile d’une cité exceptionnelle », l’article n’est pas susceptible de donner des aigreurs à la majorité municipale même si il a un peu fait bondir les RamDameurs que nous sommes lorsque le chapitre de la démocratie participative a été évoqué. « Même si le terme est un peu galvaudé, estime Maider Arosteguy, je pense que cela passe par la proximité et la capacité à écouter, y compris les oppositions. » Un ange passe qui relit le programme électoral de 2020 et se demande quand aura lieu le referendum promis sur L’Hôtel du Palais.

Le docteur Oualam est prêt pour l’interdiction de fumer sur les plages

Iriart et Brisson ne partiront pas en vacances ensemble

Lors du forum organisé par les artisans de la Paix au sein de L’Agglomération Pays basque, forum auquel participait le sénateur LR Max Brisson, le maire de Saint-Pierre d’Irrube, Alain Iriart a remercié Jean-René Etchegaray d’avoir « mis le drapeau palestinien sur le pont Saint-Esprit » (aux côtés du drapeau israélien), ce qui a mis notre sénateur préféré dans tous ses états, estimant que ce drapeau palestinien est « l’étendard en France de l’islamo-gauchisme ». Max Brisson profite de l’actuelle dérive extrême-droitière des esprits pour dire enfin ce qu’il pense, ou ses convictions très fluctuantes l’incitent à envoyer des signaux très forts à Retailleau ?

Un maire dans l’embarras

Jean-René Etchegaray, que personne avant Max Brisson, n’avait imaginé en « islamo-gauchiste », est dans l’embarras comme nous le confie Sud Ouest (15/6). La tradition veut pour les phases finales de rugby que le maire soit aux côtés du président de club. D’autant plus que c’est la première fois depuis 1993 que l’Aviron se retrouve dans le dernier carré. Sauf que l’homme de 73 ans a un problème. Le maire de Bayonne peut se libérer pour être à Lyon le vendredi 20 juin. Mais le président de l’Agglo a prévu le samedi 21 juin un conseil communautaire qui dure en général cinq heures et nécessite une santé de fer.
Depuis le temps que l’on dit à RamDam qu’il n’est pas possible d’être à la fois maire de Bayonne et président d’Agglo…

Alors, Gérard, te revoilà…

Sous l’ère Aldigé, la page Facebook d’un certain Gérard Sallaberry, avait beaucoup amusé les amateurs de rugby biarrot. Stylée et toujours très bien informée, elle était pratiquement toujours d’accord avec les décisions du président de l’époque Jean-Batiste Aldigé. Et comme par hasard, cette page avait cessé d’être alimentée au moment où Jean-Baptiste Aldigé s’envolait pour Nice.

Divine surprise, Gérard Sallaberry, dans ce style trumpiste si caractéristique, reprend du service pour fustiger les salaires que se sont octroyés Shaun Hegarty ou Arnaud Dubois ou s’étonner du silence actuel de ceux qui critiquaient à l’époque la famille Gave.
À se demander si Gérard Sallaberry n’est pas un confortable pseudo…

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