RUINEUSE COMMUNICATION À BIARRITZ

Un ange est passé quand le conseiller municipal d’opposition, Patrick Destizon a révélé que les dépenses de communication de la mairie s’élevaient à 670 000 euros par an.

« Vous êtes en campagne, Madame le maire avec les moyens de la ville » a affirmé le l’élu d’opposition Patrick Destizon lors du dernier conseil municipal. Opiniâtre, l’ancien adjoint aux travaux qui a connu aussi bien la majorité avec Veunac que l’opposition avec Didier Borotra et Maider Arosteguy, est allé chercher les chiffres dans les services. Pour Biarritz, les dépenses annuelles de communication se sont élevées à 670 000 euros, un chiffre que la majorité n’a nullement démenti. Et un ange est passé à l’annonce de ce chiffre qui tombait particulièrement mal un soir où l’équipe en place avait décidé de mettre un sérieux coup de rabot dans les subventions des associations. –JYV

Hommage à Patrick Destizon

Ce blog a souvent brocardé Patrick Destizon, en particulier du temps où il était un fidèle lieutenant de Michel Veunac. L’honnêteté nous oblige pourtant à dire qu’élu depuis 2008, Patrick Destizon est toujours présent à tous les conseils, lit attentivement les dossiers proposés et va souvent chercher des éléments originaux pour alimenter le débat. Ce n’est pas Louis Bodin, toujours aussi invisible à Biarritz, ou Nathalie Motsch que l’on revoit maintenant qu’une nouvelle échéance électorale se dessine, qui peuvent en dire autant.

La candeur de Richard Tardits

C’est un peu l’histoire d’un mari qui quitte sa femme au profit d’une plus jeune mais promet à son ancienne épouse qu’il passera la voir toutes les semaines. L’adjoint au Tourisme démissionnaire a stupéfié tout le monde, y compris ses collègues de l’opposition qu’il venait de rejoindre, en bataillant pour rester présent à la commission tourisme et en affirmant que c’était tout à fait possible selon son conseil. Techniquement, Richard Tardits a raison, mais, comme c’est curieux, Maider Arosteguy ne l’a pas entendu de cette oreille et a imposé à la place du démissionnaire un élu de la majorité.

Ça va saigner

Le conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques reprend le site du Chantier naval de Socoa pour accueillir la construction de la réplique d’un trois-mâts basque de 1878. L’authenticité de ce bateau – certainement un corsaire- est poussée à l’extrême puisque la pancarte affichée sur le chantier prévient qu’il faut s’attendre à un « carnage ».

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