Onze jours après avoir interrogé la Ville sur les coûts historiques et juridiques liés au refus de débaptiser le quartier de La Négresse, RamDam 64-40 attend toujours la réponse promise.
« Poser des questions simples pour avoir des réponses simples » est une des premières règles que l’on apprend aux étudiants en école de journalisme. N’ayant nullement l’intention de jouer à « Questions pour un champion », RamDam 64-40, au lendemain de la réunion publique organisée le 11 mars dernier au casino Bellevue et intitulée « Quartier de La Négresse : histoire et avenir d’un nom », s’est tourné vers le service communication de Biarritz pour obtenir trois réponses à trois questions élémentaires ;
- L’enquête historique détaillée conduite par Jean-Loup Ménochet a-t-elle été effectuée bénévolement par amour de Biarritz, ou a-t-elle été facturée, et à quel prix ?
- Depuis la demande de l’association « Mémoires et Partage » de débaptiser le quartier de La Négresse, à combien se sont élevés les frais de Justice et d’avocat ?
- Quel a été le coût de l’opération de communication (location du casino Bellevue et impression d’une luxueuse brochure) lié à ce refus de la décision de Justice ?
Étonnés de ne pas avoir de réponse une semaine après nos interrogations, nous avons contacté à nouveau par téléphone et SMS la communication de Biarritz le mercredi 18, avant d’obtenir une réponse dilatoire le vendredi 21 mars : « Nous sommes en train de récupérer les informations et vous les transmettrons dans les plus brefs délais ». À ce rythme-là, on comprend mieux pourquoi Aguilera ne verra sans doute pas le jour avant 2030 !
D’une naïveté incroyable à RamDam 64-40, nous pensions que dans une mairie, les comptes concernant de l’argent public étaient tenus au cordeau et que notre simplissime demande allait mobiliser un fonctionnaire moins de trois minutes.

Sud Ouest du 22 mars.
Un membre de RamDam, ancien joueur de rugby qui à son époque savait mieux que personne dégager le ballon dans les tribunes pour gagner du temps quand la fin de match était serrée, nous suggère une autre hypothèse : la mairie ne serait-elle pas en train d’essayer de louvoyer pour que les chiffres n’apparaissent surtout pas avant l’audience du jeudi 27 mars à la Cour administrative d’appel de Bordeaux et le conseil municipal du 31 mars prochain qui va traiter le sujet ? Car c’est une chose pour le citoyen lambda d’avoir une position de principe sur le changement de nom de l’ancien quartier Harausta et une autre de prendre conscience de la quantité d’argent public gaspillée dans cette affaire.
Nous avons immédiatement grondé l’insolent qui osait faire de telles suggestions : c’est bien connu, une équipe municipale est là pour servir ses concitoyens et ne saurait faire preuve de mauvaise foi. Non, mais !
Jean-Yves VIOLLIER

Mabillet ou mon billet ?
À Tarnos, 724 billets de 500 euros (faux, malheureusement!) ont été déposés dans la nuit dans les boîtes à lettres des habitants. Soit 362 000 euros, qui correspondent précisément à la baisse de la dotation que va effectuer l’État sur les recettes de la Ville.

Marc Mabillet, le maire communiste de la Ville, avait déjà tendu une banderole sur le bâtiment municipal pour dénoncer « le gavage des ultrariches ». Une contestation créative, il n’y a que ça de vrai !
Un bonnet douanes
Soucieux des conséquences que pourraient avoir les décisions de Trump sur l’économie du Pays basque, je voulais contrôler si le chanvre n’allait pas manquer pour nos espadrilles, le fer blanc pour les conserves d’Oxoa et le houblon (importé des US) pour nos bières artisanales. J’ai donc consulté le site du gouvernement : https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/US/le-commerce-exterieur-des-etats-unis-1er-semestre-2018
Dans un souci d’aider la bonne visualisation voici les « camemberts » présentés :

La France importe huit genres de produits, mais le camembert n’en illustre que 5. Que sont les 3 autres ? secret -défense ? Produits frauduleux inavouables ?
Le croquis suivant ajoute à cette imprécision : les exportations de la France.

Ce coup-ci, 9 produits sont exportés, mais seulement 6 sont identifiés. En outre, les couleurs ne correspondent pas : Le matériel de transport par exemple est parfois gris (exportations) et parfois orange (importations) ; les produits pharmaceutiques sont jaunes ou vert etc, etc..
Vous me direz : « Est-ce important ? » Oui et non. Quel est le but de ces graphiques sinon d’aider ceux qui veulent travailler sur les comparaisons ? c’est un risque de confusion. Imaginons dans une même usine un réseau incendie dont les canalisations seraient parfois rouges et parfois vertes.
Etrange que dans les douanes, organisme sérieux, un tel rapport ait été accepté en l’état.
Michel GELLATO
On embauche dames-pipi à Bayonne

En se promenant un dimanche à Bayonne, pas de pitié pour les prostatiques !