Emmanuelle Brisson ne résiste jamais au plaisir de relayer sur sa page Facebook les platitudes qu’elle débite dans les médias. Décryptage.
Comme tous les jeunes accros au réseaux sociaux, l’ex-candidate L.R. aux dernières législatives et fille du sénateur Max Brisson, ne manque jamais d’annoncer puis de relayer sur sa page Facebook, le moindre de ses passages sur un média, que ce soit dans La Semaine du Pays basque, avec Pascal Praud pour parler du quartier de La Négresse, ou sur Radio-Courtoisie pour évoquer ses ambitions politiques.
Un pêché de jeunesse qui susciterait l’indulgence de RamDam, si la demoiselle au caractère bien trempé ne profitait de chacun de ses passages médiatiques pour asséner de déroutantes contre-vérités. Ainsi, ceux qui sont favorables au changement de nom du quartier de La Négresse « ne lisent pas à l’évidence », un propos que Pascal Praud ne réfute pas.

Extraits de la page Facebook d’Emmanuelle Brisson. les commentaires en rouge sont de notre cru.
Autre thème évoqué le lundi 10 mars sur « Radio Courtoisie », la difficulté à percer en politique chez les L.R. quand on est jeune. Morceaux choisis : « Cette tranche d’âge de 20 à 35 ans, on l’a complètement délaissée » (…) « Je veux une école des cadres où les jeunes sont choisis sur CV » (…) « Les jeunes républicains, il faut qu’on ait 20% de places éligibles à chaque élection et malheureusement on ne les a jamais ».
Quand Emmanuelle en pinçait pour Emmanuel…
On l’a bien compris, l’ambitieuse fille du sénateur Max Brisson trouve le temps long et a envie que ses glorieux aînés (dont son père?) prennent enfin leur retraite et laissent la place aux jeunes.

Emmanuelle Brisson pourrait être crédible dans son propos si sa carrière politique n’avait été fabriquée de toutes pièces par son père, comme RamDam l’a raconté à plusieurs reprises. En effet, la demoiselle en a longtemps pincé pour Emmanuel Macron, même si les traces de son engagement « En Marche » ont été soigneusement effacées de sa page Facebook avant de réintégrer les L.R.
En octobre 2023, nous nous étions demandés pourquoi le sénateur Max Brisson, par ailleurs membre du conseil départemental, convoitait la présidence LR du département avant de très vite comprendre.
Effectivement, le premier geste du sénateur nouvel élu sera de nommer sa fille à la communication. La même qui affirme dans les médias qu’on ne fait pas de place aux jeunes.
Et qui, avec une logique imparable se retrouve propulsée, candidate L.R. aux législatives après la pitoyable dissolution voulue par Macron ? Mais à part ça, la jeune candidate affirme ne pas aimer « les ronds de serviette ».
Un poste l’attendrait à la mairie de Biarritz
« Biarritz de Demain », l’association citoyenne créée en octobre 2023, semble bien elle aussi relever de ces « aventures personnelles » qu’Emmanuelle Brisson affirme détester. Au départ quelques copains de la demoiselle s’affirmant désireux de réfléchir à l’avenir de Biarritz derrière leur présidente… Comment aviez-vous deviné qu’il s’agit d’Emmanuelle ? Dans les coulisses un père qui fait semblant de ne pas être à l’origine de cette petite officine et laisse entendre que sa fille pourrait se présenter aux prochaines municipales.
Il faut croire que la manœuvre a réussi au-delà de toute espérance, si l’on en croit la rumeur publique, puisque depuis des mois, il n’est plus question de « Biarritz de Demain » dans le Facebook d’Emmanuelle Brisson et que de bonnes âmes, proches du sénateur ou proches de la maire de Biarritz, se sont chargées d’expliquer à RamDam ce soudain silence.

Celle qui se plaint d’être négligée par son parti, est en train de se construire son avenir politique. Selon plusieurs sources concordantes, une entrevue aurait eu lieu à la mairie de Biarritz et Maider Arosteguy aurait promis à Emmanuelle une place favorable sur sa prochaine liste aux municipales de 2026 et un poste d’adjointe si l’actuelle maire est réélue. Bien entendu, tous les intéressés directement concernés vont démentir cette information, et seul l’avenir nous montrera qui dit vrai.
Une promesse de poste qui, au vu du parcours d’Emmanuelle Brisson, fleure bon le népotisme : on tend la main à la fille pour ne pas prendre des bâtons dans les roues de la part du père. Dans des circonstances semblables, beaucoup raseraient les murs et éviteraient de se faire remarquer. Mais ce n’est pas le cas d’Emmanuelle Brisson, sans doute convaincue que c’est à ses immenses mérites qu’elle doit son parcours politique.
Défense de rire !
Jean-Yves VIOLLIER