Ils sont Légion à se poser des questions

L’épidémie de médailles qui a déferlé sur les élus de la Côte basque a beaucoup agité les réseaux sociaux…

Sauf à imaginer qu’une victoire à une élection municipale relève de la bravoure la plus absolue, on comprend assez mal cette épidémie de médailles qui semble s’abattre sur les élus de la Côte basque (…Et ailleurs!) et ces grands rassemblements festifs où représentants de la gauche et de la droite trinquent joyeusement ensemble, scellant le fossé sans cesse grandissant entre les citoyens et les élus.

Le 23 décembre, c’est l’adjointe aux Finances de Bayonne, Sylvie Durruty qui est faite chevalier dans l’ordre national du Mérite pour « une vie d’engagement et de combats au service des Bayonnais » selon Max Brisson. En novembre dernier, c’était Claude Olive qui se retrouvait décoré chevalier de la légion d’honneur par Michèle Alliot-Marie, tandis que Maider Arosteguy héritait de la même décoration, le 26 décembre dernier, des mains du président du Sénat, Gérard Larcher. Seul Jean-René Etchegaray, maire de Bayonne et par ailleurs président de la plus grosse agglomération de France en nombre de communes, aurait refusé, selon les informations de RamDam, le hochet qui fait briller les yeux des élus.

Ces auto-célébrations entre politiques n’ont pas été du goût de tous et de nombreux citoyens ont exprimé leur indignation via les réseaux sociaux ou le site Internet de Sud Ouest. Connu pour son opposition à la majorité municipale, la page Facebook « Sauvegarder Biarritz » met allègrement les pieds dans les petits fours dans un article intitulé « Biarritz abriterait une héroïne secrète » et vient gâcher la fête en rappelant les règles habituelles de remise d’une légion d’honneur :

Les légendaires mauvais esprits de RamDam, qui ne partagent pas totalement cette attaque en règle, ont préféré poser une question bien plus prosaïque : qui a payé l’addition des agapes qui ont suivi , les récipiendaires des médailles ou les contribuables d’Anglet, Bayonne et Biarritz ?

Réponse catégorique du maire de Biarritz qui nous a joints par SMS : « Avec Claude Olive, nous avons décidé de respecter une tradition gaulliste et de régler l’intégralité des frais inhérents à cette cérémonie. De l’impression des cartons d’invitations aux timbres, au traiteur, aux boissons, tout a été payé par nos soins ».

Nous voilà rassurés, car, avec un Max Brisson et un Gérard Larcher à table, c’était un coup à se retrouver avec une hausse de 10% de la taxe foncière.

Jean-Yves VIOLLIER

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