Fidèle à sa volonté d’alternance, notre association vient d’élire Pascale Viot cinquième présidente de l’histoire de RamDam 64-40.
Mardi 17 décembre, Ramdam 64-40 a rassemblé ses membres actifs pour son Assemblée Générale Ordinaire annuelle. À l’unanimité, Pascale Viot, menacée d’être privée du gâteau qu’elle reluquait depuis son arrivée, a accepté avec enthousiasme ce poste envié qui est à son curriculum vitae ce que l’horoscope est à François Bayrou.
En tant qu’avocate, elle a l’habitude de croiser le fer plutôt que les bras, Aussi, nous n’hésitons pas à la lancer en premier ligne. C’est bien connu : les femmes et les enfants d’abord ! L’ex-président Dominique de la Mensbruge, la larme à l’œil et la moustache en berne, lui a transmis les insignes de sa nouvelle fonction : tous les dossiers en cours.
Par contre les participants de l’Assemblée générale n’ont pu amadouer le trésorier qui a refusé de sortir le chéquier pour acheter champagne et autres gâteries afin de fêter dignement cet évènement planétaire. Comme à chaque fois, chacun devra se cotiser.
Bravo et merci à Pascale, toujours prête à ferrailler ferme, malgré tout ce qu’elle a à faire ailleurs. (Le jeu de mots est offert par la maison).
Michel GELLATO
LE CONSTAT AMER DE RAMDAM 64-40
L’injustice « démocratique »
Harriet Beecher Stowe, célèbre pour son roman « La case de l’oncle Tom » déclarait : « Il n’y a pas de bons maîtres, parce qu’ils savent qu’il y en a de mauvais et ils ne font rien ». Les politiques comprendront-ils un jour que le « tous pourris » découle de cette même omerta. Aux yeux des citoyens, leur complaisance coupable envers les élus corrompus est insupportable.
Si les édiles honnêtes préfèrent ne rien voir, s’ils ne veulent pas s’exposer eux-mêmes (et pourquoi ?) au moins qu’ils encouragent la veille constructive qu’exercent les associations citoyennes. Depuis notre création, début 2018, deux maires seulement ont compris et reconnu le rôle que nous devrions tenir pour épauler le politique et nous en ont félicités : Jean Yves Lalanne ancien maire de Billère et Marie-José Mialocq, maire d’Arbonne.
Est-ce normal que les médias et les associations soient les principaux découvreurs d’irrégularités ? Macron se lamentait : « Nous sommes devenus une nation de 66 millions de procureurs ». Mais c’est une immense chance ! C’est tout à la gloire d’un peuple qui réfléchit, qui veille, qui aspire à la justice et à l’honnêteté. Qu’espère-t-il ? Un peuple qui se laisse berner ?
Aujourd’hui, toutes les lois, règlements et dispositions tendent à faire taire le citoyen. Certes, ne rien vouloir savoir de ce que pense l’opposition, quelle vie tranquille, quel confort intellectuel, mais étouffer les critiques ne résout aucun problème, et tôt ou tard, face au rejet de ces nouvelles mesures, il ne restera que la contrainte.
On aura alors réussi à convaincre que la démocratie, c’est à dire l’aspiration du peuple à être écouté et respecté, est la source du désordre.
« Je préfère l’injustice au désordre » Cette parole malheureuse de Goethe est prise aujourd’hui comme le credo d’une société bien pensante sous la nouvelle formulation : « La justice n’a rien à gagner à inverser la maxime: Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » (« Cercle droit et débat public » publié dans « le Figaro » du 26 décembre 2023)
Pas sûr que cette volonté de mâter le désordre n’en crée pas un plus grand. -MG
Félicitations à la nouvelle Présidente… Enfin une femme…😄😄Envoyé depuis mon appareil Galaxy
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Merci à vous,
un article coup de pouce publié sur le site du CADE:
https://www.cade-environnement.org
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