Magnifique envolée lyrique de Maider Arosteguy dans « La Semaine du Pays basque »… Et comprenne qui pourra !
C’est à ce genre de détail que l’on fait la différence entre un citoyen ordinaire et une élue à écharpe tricolore. Depuis des années, à RamDam 64-40, nous nous efforçons de poser des pierres dans notre jardin, voire parfois dans celui des autres, mais jamais nous n’avons réussi malgré nos efforts et notre conscience professionnelle à faire germer ces pierres pour que grandissent des forêts. Ce que c’est tout de même de ne pas avoir la main verte !

Dans une excellente interview, la maire de Biarritz évoque pour La Semaine du Pays basque (25/10) l’aménagement d’Aguilera, le Biarritz olympique ou les grands projets de la Ville. Maider Arosteguy annonce aussi dans ce même numéro qu’elle va se représenter aux élections municipales de 2026. Sans doute portée par l’enthousiasme, l’élue se laisse alors aller à une de ces phrases dont elle avait déjà le secret lorsqu’elle était opposante :
« J’ai été élue et reconnue comme une opposante constructive, c’est à dire en évitant les vagues et les excès »
Jusque-là tout le monde suit, mais c’est le moment d’accrocher vos ceintures :
« Je mène mon mandat de cette manière, en posant des pierres et des graines qui permettront ensuite de faire pousser des forêts ».
Des graines pour faire pousser des forêts, on peut comprendre, mais que viennent faire les pierres dans cette histoire ? À moins que ces pierres ne répondent à la première phrase, « en évitant les vagues », ce qui signifie que lorsque Maider les lance elle fait des ronds dans l’eau.
Bref, difficile de comprendre quoique ce soit à cette magnifique envolée qui emble rédigée par l’intelligence artificielle. On nous avait annoncé comme directrice de cabinet une super communicante venue de Bordeaux. Mais visiblement, restrictions budgétaires ou pas, il va falloir renforcer l’équipe de relecture de Maider, avant que la forêt n’envahisse toute la ville.
Jean-Yves VIOLLIER

C’est Le Sextant ou Beaubourg ?
RamDam 6440 vous avait raconté cet été les mésaventures des occupants de l’immeuble Le Sextant, quartier Hausquette à Anglet. Eau froide à 35 degrés, avec les risques de salmonellose que cela implique, et sentiment d’effroyable canicule dans les appartements avec des tuyaux qui traversent les pièces en véhiculant une eau qui frise les 60 degrés.
Contacté par nos soins, le directeur d’Office 64 Thierry Montet s’était engagé à lancer des travaux au plus vite et à investir 120 000 € dans un « système de bouclage » pour que les appartements retrouvent des normes thermiques acceptables. La promesse a été tenue début septembre, mais elle laisse les occupants de ces appartements perplexes.

En effet, un deuxième tuyau, bien séparé du premier, traverse désormais les pièces de vie faisant ressembler les habitations ainsi agrémentées de tuyaux au Centre Beaubourg.
Les habitants sont d’autant plus inquiets que les plombiers mandatés pour l’occasion n’ont guère caché leur perplexité face à ces nouvelles préconisations d’un bureau d’études et sont persuadés que ça ne servira à rien.
On attend le prochain été avec impatience.
Souriez, vous êtes filmés !
Une commune sur six en France est désormais dotée d’un système de vidéosurveillance soit trois fois plus qu’il y a dix ans. Et on, le sait, sans policiers municipaux derrière pour observer les caméras, la vidéo-surveillance ne sert pas à grand chose, puisque les malfrats prennent désormais soin de se doter de couvre-chefs et de se rendre méconnaissables s’ils veulent commettre un délit. Mais, face au sentiment d’insécurité des citoyens, la vidéosurveillance est électoralement payante pour les maires qui n’hésitent donc pas à casser la tirelire de leur ville pour le plus grand profit des entreprises spécialisées et des policiers municipaux engagés à regarder les caméras. Quand il s’agit d’être réélu, on le sait, rien n’est trop cher.

Insoumis, mais juste quand ça l’arrange
Andy Kerbrat, député de La France Insoumise de Loire-Atlantique, s’est fait arrêter dans le métro par les policiers en possession d’une drogue de synthèse. Le député ne conteste nullement les faits mais refuse pour autant de démissionner de l’Assemblée nationale, alors que de nombreuses voix demandent son exclusion. « J’assume entièrement ma responsabilité et me mets à la disposition de la Justice », écrit le député avant de présenter ses excuses et annoncer qu’il suivra « un protocole de soins » pour reprendre son activité de parlementaire. La soupe est bonne à l’Assemblée et Andy Kerbrat a bien l’intention de continuer à y goûter. Même si la Loi l’y autorise, est-ce moralement acceptable ?