Le procès du directeur de la communication de l’Agglo du Marsan, soupçonné d’avoir favorisé un proche, a été renvoyé au 3 décembre 2024.
On en connaît un qui ne va pas regretter le départ en septembre du procureur Olivier Janson à Toulouse. Accusé d’avoir favorisé Joshua Adel, un de ses vieux copains socialistes, rencontré en faculté de droit, le directeur de la communication de l’Agglo du Marsan, Aurélien Sourine, a passé un sale moment mardi 21 mai sur les bancs du tribunal correctionnel de Mont-de Marsan, même si son avocat parisien Maître Heintz a finalement obtenu un supplément d’informations et le renvoi de l’audience.
Aurélien Sourine est soupçonné d’avoir échangé à de nombreuses reprises avec le directeur de « Spin & Strategy » Joshua Adel, et de lui avoir donné des informations stratégiques sur le marché public à 140 000 euros que son entreprise va remporter. Le procureur a pris un malin plaisir à rappeler que les enquêteurs ont retrouvé une ébauche envoyée par mail du cahier des charges ainsi que le prix que la collectivité était prête à payer, avec en retour ce mail de remerciement du patron de « Spin & Strategy » : « Vas-y Sousou, à toi de jouer ».
Signe de l’excellente ambiance qui règne actuellement au sein de l’Agglo du Marsan, ce sont cinq élus opposés à Charles Dayot qui sont à l’origine du signalement fait au procureur. Parmi eux, une vielle connaissance de RamDam 64-40, Pierre Mallet maire de Benquet, son témoin de moralité lors du procès pour prise illégale d’intérêt, Jean-Louis Darrieutort, ainsi que Philippe Saës, Joël Bonnet et Michel Garcia.
En attendant, Sousou, alias Aurélien Sourine, a six mois de plus pour convaincre les juges de son innocence.
RamDam 64-40
Une élue qui honore son mandat
Quand des interlocuteurs nous demandent « si on n’est pas parfois déprimé à RamDam 64-40 à force de voir des politiques tricher », nous leur répondons qu’une majorité des élus travaille très bien et que nous sommes parfois épatés par leur implication. Sollicité il y a deux semaines par une personne handicapée qui se trouvait devant une difficulté urgente à résoudre, j’ai téléphoné pour demander conseil à l’adjointe au maire de Bayonne en charge de l’égalité femmes/hommes et du handicap, Deborah Loupien-Suarès.
Alors que je ne la connaissais pas, dix minutes après avoir laissé un message téléphonique, Deborah Loupien-Suarès, qui est aussi avocate dans le civil, me recontactait et dans la foulée donnait un rendez-vous dans la semaine à la personne en difficulté. Cette dernière, enchantée, nous rappelait à la sortie de l’entrevue pour nous dire à quelle point l’élue s’était montrée à l’écoute et compréhensive et avait réussi à trouver une solution à son problème.
La vie publique telle qu’on l’aime !
L’Agriculture n’intéresse plus les politiques
Heureusement que madame Florence Lasserre est là pour nous rappeler que, la semaine dernière, a été débattu à la chambre des députés le « projet de loi d’orientation pour la souveraineté alimentaire et agricole et le renouvellement des générations en agriculture (première lecture). »
Vous vous rappelez, suite aux manifestations paysannes, après tous ces cris du cœur pour les aider, il faut faire quelque chose pour eux. Bon, la fièvre semble être tombée : les débats ont commencé le mercredi 15 mai par le scrutin N° 3726. 289 députés (sur 577) étaient présents. Pas mal ; mais dès le scrutin suivant N° 3727, ils n’étaient plus qu’une centaine. Manifestement, l’intérêt pour nos paysans s’étiole vite, surtout les vendredis après-midi. Le 17 mai, veille du week-end de Pentecôte, seuls 35 députés ont résisté jusqu’au soir. Un léger mieux le vendredi 24 mai, ils étaient une soixantaine. Ça fait quand même plus de 10 % des députés qui s’intéressent à la paysannerie .
Attal et Bardella ne déchaînent pas les foules
Jeudi, sur France 2, le Premier ministre et Jordan Bardella, ont attiré 3,6 millions de spectateurs et ont fait beaucoup moins bien que TF1 avec sa série HPI. Le Haut Potentiel Intellectuel n’était visiblement pas là où on l’avait imaginé.
Macron se dégonfle
La finale de la Coupe de France, opposant le PSG à Lyon a été marquée par une première. Si le Président de la République était présent, comme le veut la tradition, il n’y a eu aucune présentation des joueurs en public, sans doute par crainte des huées. Emmanuel Macron s’est contenté de saluer dans les vestiaires les joueurs, devant les caméras, ce qui était l’essentiel, mais loin des lazzis.
Jamais Trop de Ramdam 