En supprimant les douches au bord des plages, les communes de la Côte basque, sous prétexte de vertu écologique, font surtout preuve d’une belle hypocrisie…
Oh les merveilleux faux-culs que voilà ! Tous les maires du littoral basque, ces temps-ci, y vont de leur petit couplet écolo-responsable pour expliquer que des économies sont nécessaires et qu’ils sont donc obligés d’interdire les douches de bord de plage. Un peu comme ces épiciers, il y a quelques années, soudainement passionnés par l’écologie, vous expliquant qu’ils ne peuvent plus vous fournir la moindre poche pour vos achats, histoire de sauver la planète ! Ce qui ne les a jamais empêchés de continuer à acheter des vêtements à bas prix en Asie sans se soucier des conséquences pour la Terre. Comprenne qui pourra ! Ainsi à Biarritz, on a remplacé toutes les douches de plage par quatre pédiluves. « Pieds propres, mais fesses sales » la nouvelle devise des touristes venus au Pays basque.
Les arguments utilisés par les élus, qui se sont complaisamment étalés dans Sud Ouest pour expliquer cette nouvelle voie de fait relèvent à l’évidence d’une triple imbécillité :
– Le rôle d’un élu est de faciliter la vie de ses concitoyens et non de restreindre sans cesse ses libertés, mais visiblement nos porteurs locaux d’écharpe tricolore ont gommé le mot liberté de leur vocabulaire. Et que je t’installe des parcmètres un peu partout à Anglet après avoir juré jamais le faire, et que je transforme Biarritz en ville fortifiée incompréhensible si on n’est pas bac +14, et que je te vende des bracelets à Bayonne au mépris des traditions festives… À quand une mesure qui accordera un peu plus d’espace et de liberté aux citoyens ?
Et pendant ce temps, les étrons continuent à flotter dans l’océan
– Pourtant, s’il y a un sujet où les élus de la Côte basque feraient bien de se montrer discrets, c’est celui de l’eau. Quand on n’a pas été fichu depuis des décennies d’installer dans les villes de la Côte des réseaux séparatifs, et qu’on continue les nuits d’orage à balancer les merdes discrètement dans l’océan en faisant semblant ensuite de s’étonner des pavillons violets qui surgissent, on n’est peut être pas les mieux placés pour faire la morale à ses concitoyens. Mais les maires osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît.
– Visiblement, les problèmes de robinet à l’époque où les doigts des écoliers se tachaient d’encre violette sont depuis longtemps oubliés par nos élus tellement décidés à sauver la planète. Une restriction d’eau pour économiser la ressource ? Magnifique ! Mais où est l’économie ? Au lieu de se doucher au sortir du bain, les gens devront se rendre chez eux pour la douche salvatrice et au final, pas une goutte d’eau ne sera économisée, la tentation étant grande de traîner longuement sous sa douche personnelle, quand la pression des estivants incite à faire douche brève sur la plage. Être en vacances, c’est aussi musarder, laisser défiler le temps sans consulter la montre, aller dépenser quelque argent aux terrasses des cafés. Une fois rentrés chez eux, les estivants ressortiront-ils ? On peut s’attendre à quelques grimaces du côté des commerçants locaux.

La douche en play back et sans eau, la grande nouveauté de l’été.
Comme le constatait avec amusement un touriste local répondant à Sud Ouest : « À Santander, il y a des douches ». Mais en Espagne, c’est bien connu, le pays n’a aucun problème de pénurie d’eau. Et ce ne sont pas les arguments évoqués par Maïder Arostéguy, affirmant que « l’équivalent de six piscines olympiques », soit 65 000 euros, est dépensé chaque saison, qui vont achever de nous convaincre. Un chiffre à comparer avec les millions consacrés à L’Hôtel du Palais ou avec les frais de jumelage de Biarritz et Santa-Cruz, décision qui ne semblait pas de la première nécessité mais qui a permis à quatre élus de voyager aux frais de la princesse. En espérant qu’on ne les a pas privés de verre d’eau dans l’avion…
Médecin et membre de l’opposition, Guillaume Barucq, mesure bien à quoi se résume tout ce tintamarre médiatique où les élus locaux réussissent la performance de se faire mousser sans utiliser d’eau. « Une mesure gadget ! »
Vite, un peu de bon sens !
Jean-Yves VIOLLIER
D’autant plus stupide que les algues toxiques prolifèrent sur les plages du Pays Basque en provoquant des maladies de peau et qu’il faudrait impérativement se rincer en sortant de l’eau !!!
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Cela en dit long en effet sur le peu d’intérêt de ces édiles pour la santé des milliers de personnes qui fréquentent leurs plages. Il y aurait là un bon sujet pour une action collective pour mise en danger de la santé d’autrui par négligence de l’autorité en charge de la gestion de la sécurité de ses infrastructures.
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Et à la place comme à Milady on y pose des rince pied de haute technologie à la minute avec de petits distributeurs à hauteur de pied et de sable ! Merci au salon des Maires qui permet de vendre toute sorte d’idiotie aux collectivités locales dont le nouveau niveau est à la hauteur de ces rince pieds. L’argent public continue à couler à flots sans comptes à rendre et sans responsabilité c’est cela le métier de politique et de la grande fonction publique Républicaine.
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Continuez avec des mesures aussi stupides que celle-là Mesdames et Messieurs les édiles locaux et vous finirez par tuer la poule aux œufs d’or qui alimente vos budgets et couvre vos frais de bouche et de représentation (qui au passage sont certainement bien plus élevés que ces pauvres 65.000 €).
En ce qui me concerne, c’est décidé, j’irai dépenser mes euros ailleurs, là où on a le sens du collectif et du bien-être au lieu de cacher ses basses filouteries (coupure de l’eau, coupure de l’éclairage public, racket sur les parkings….) derrière l’écran de fumée éculé de votre intérêt très faux-cul pour l’écologie. En Espagne, par exemple, on ne coupe pas l’eau, on sensibilise et c’est bien là la noble vocation du gestionnaire de la cité !
Je suis depuis longtemps (trop sans doute) un citoyen plutôt patient et indulgent, mais c’est fini çà, car vous nous prenez vraiment pour des cons, et çà se voit vraiment trop. Avec ce que vous êtes en train de semer, ne venez surtout pas vous plaindre si ce qui germe dans l’esprit de vos administrés relève plus d’une violente révolte que du respect républicain. Méfiez-vous de la goutte qui va faire déborder le vase !
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Bravo à nos élus qui s’éloignent encore un peu plus du « bon sens bien de chez nous » pour succomber malheureusement à l’endoctrinement écologique quotidien que nous subissons !!! Reprenez vous Mesdames, Messieurs les élus, le bien être commun est de votre responsabilité et, s’il y a des économies à faire, ne brandissez pas le sauvetage de la planète comme argument : dites la vérité, on est tous capables de l’entendre et de l’accepter!
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Enfin une reflexion honnête et de bon sens. L’hypocrisie de nos élus commence à bien faire
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Playa de Orio Hegoalde, samedi 28/09 6 douches de plages, autant de pédiluves disponibles pour les baigneurs et surfeurs. Globalement il y a le même climat en EUSKADI qu’en Ipparalde et pas de pénurie d’eau, à moins que leurs élus locaux fassent preuves d’un peu plus de discernement et de courage dans la gestion de l’eau.
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