La sportivité de Sandra Pereira-Ostanel

Convaincue par le Front populaire 2024, la candidate LFI aux législatives de 2022 a accepté de céder sa place à Colette Capdevielle et s’exprime sans détour.

Élue d’opposition à Anglet sous les couleurs de La France Insoumise, Sandra Pereira-Ostanel, avec 45,60% des suffrages obtenus, avait réalisé un très joli score aux élections législatives de 2022 face à Florence Lasserre. Avec sa franchise habituelle, l’élue raconte comment elle a accepté de se désister au profit de Colette Capdevielle.

« Le 13 juin à minuit, c’était moi la candidate investie et au petit matin, ce n’était plus moi. Évidemment que c’est difficile pour tous les copains qui me soutenaient. Mais ce n’est pas le plus important, la bataille continue. Il faut couper la route au Rassemblement national».

L’élue insoumise reprend sa respiration : « Macron avait fait le pari que la gauche ne serait pas capable de s’unir. On lui a démontré le contraire et j’en suis très heureuse. On est dans une situation grave, je me félicite que ce Front populaire se soit mis en place. Il faut répondre aux besoins et aux attentes de la population».

« On n’a juste pas le choix »

Sandra Pereira-Ostanel qui jongle entre son emploi du temps à la petite enfance au sein du conseil départemental et ses activités militantes, reconnaît qu’elle est « crevée » après la longue campagne des Européennes, mais se montre bien décidée à continuer à arpenter le terrain les semaines qui viennent : « Je suis dans le social et j’ai une certaine habitude, mais vous n’imaginez pas la misère que l’on a rencontrée en faisant du porte-à-porte dans les quartiers déshérités. Avec les copains de la France Insoumise, nous allons repartir, expliquer qu’il n’y a rien à attendre de bon du Rassemblement national »

Et la sympathique guerrière de conclure : « On n’a juste pas le choix. Il faut que le boulot soit fait ».

Jean-Yves VIOLLIER

Haffner-Bidegain, c’est reparti de plus belle

Condamné en première instance pour diffamation après avoir accusé la conseillère municipale biarrote Elena Bidegain d’espionnage, le blogueur angloy Pierre Haffner a décidé de faire appel. La prochaine manche devrait donc se dérouler à Pau fin août ou début septembre. À l’évidence, ces deux-là ne vont pas partir en vacances ensemble…

Les réseaux sociaux impitoyables pour Emmanuelle Brisson

Le moins que l’on puisse dire dans la sixième circonscription des Pyrénées-Atlantiques, c’est que la promotion express de la fille du sénateur Max Brisson ne suscite pas un enthousiasme démesuré, même au sein des militants républicains. Samedi, pour sa première opération de tractage, Emmanuelle Brisson, accompagnée d’Henri Levrero et de quelques militants, s’est aventurée sur le marché de Biarritz avant de se rendre à l’Open de tennis. Pas de risque ainsi d’être malmenée par d’ex gilets jaunes. Vive l’entre soi !

Mais le plus drôle, dans cette campagne express, consiste à aller se promener dans les pages Facebook ou Instagram des candidats et de voir si les préoccupations affichées coïncident avec les martiales déclarations d’avant législatives.

Le prix du taxi à Biarritz ou les envolées sur « la droite qui bosse » (Comme si la gauche ne bossait pas!), voilà qui en dit long sur le bagage politique de la candidate Emmanuelle Brisson et sur ses préoccupations sociales! Rappelons aussi que l’élu qu’elle soutenait aux élections européennes, François-Xavier Bellamy, au mépris de tous les pactes républicains antérieurs, affirme qu’il votera en cas de défaite Rassemblement national plutôt que pour un candidat de gauche.

RamDam présent au congrès de la PHR

Les représentants de la Presse Hebdomadaire Régionale se sont retrouvés à Bayonne jeudi 13 et vendredi 14 juin. Au programme, suivi avec attention par Pascale Viot et François Berland de RamDam 64-40, une réflexion sur l’arrivée de l’intelligence artificielle dans les rédactions et le deuxième jour un débat sur la Liberté de la Presse qui nous a valu une amusante rencontre entre le sénateur Max Brisson et le chroniqueur de La Semaine du pays basque Jean-Yves Viollier. Le moins qu’on puisse dire est qu’il y avait un peu de friture sur la ligne.